Lonely30, je vais être d'aucune aide, mais juste compatissante.
Tout ce que tu dis, je peux le dire aussi. Je l'ai dit d'ailleurs. Il te suffit de remplacer "presque 30 ans", par 45.
Et ça donne :
J'ai 45 ans et je vis chez ma mère.
J'ai pas de boulot et n'ai pour ainsi dire jamais eu de taf pérenne.
Mes revenus ne méritent même pas qu'on en parle puisqu'il ne me font pas vivre, même étant chez ma mère. Donc je vis de mes économies réalisées au prix d'immenses privations. :roll:
Les mecs, je les ai rayé de ma vie pour 2 raisons, mon impossibilité à une vie sociale du fait de ma situation (pas de resto, vacances, sorties etc...) et aussi parce que je n'arrive pas à me faire au fait que les mecs s'intéressent à moi maintenant alors que quelques kilos en plus avant, j'étais paradoxalement transparente pour la plupart d'entre eux (du coup je fais le tri comment maintenant ? :D ).
Je me lève le matin, pour rien. Je suis considérée comme une ratée par une partie de ma famille (et je lui rend bien :mrgreen:) .
Mais j'ai un truc pour moi ; j'ai eu l'intelligence de prendre la douloureuse décision de ne pas avoir d'enfants. Et de ça je m'en félicite chaque jour. =D>
Alors non, je ne vais pas te dire que c'est facile à vivre.
Et savoir que tu n'es pas seul(e) dans cette situation ne va pas te rebooster, je le sais aussi.
Les amis, aussi meilleurs soient ils, ne sont pas forcément les plus réceptifs à des situations qu'ils ne vivent pas.
Et les autres nous donnent des conseils qu'ils ne s'appliqueraient pas à eux-même s'ils étaient dans la même situation.
Alors comment on continue à se lever le matin, à avoir envie de se maquiller juste pour récupérer les courses au drive, ça reste un mystère.
Mais tant qu'on a encore cette force, celle de bouquiner, écouter de la musique, discuter sur le net, et des envies, on a 1 000 fois plus que l'on pense. :D
Et on a droit à avoir des coups de blues.