contrer le laisser aller

Kuro_Hime a écrit:

Si c'est très clair :)
Et effectivement ça peut expliquer ce sentiment de découragement; finalement, comme tu n'atteinds pas les exigences que tu te mets, tu te dévalorises et tu n'as plus l'énergie de faire des choses simples car d'une certaine manière tu te dis qu'il faut que tu fasses aussi bien que tu le souhaites sinon ce n'est pas la peine de le faire du tout. C'est à peu près ça?
Ca peut être bénéfique du coup de te fixer des objectifs simples, et modérés (si tu as du mal, tu prends les objectifs qui te viennes spontanément et tu en supprime une bonne moitié :P )

Le chat : réponse pas forcément constructive mais j'ai bien ri ;) donc merci pour ça ^^

Ali-a : c'est un peu l'idée sauf que j'ai le sentiment que il n'y a pas que ça, qu'une bonne partie est inconsciente dans ce processus et du coup je pense qu'il y a une part de suggestion dans ce que je dis (enfin je me doute que je tombe largement juste hein).

Je pense que mon pire ennemi c'est moi-même. Le fait d'être super cérébrale et de toute analyser et chercher toujours pourquoi n'aide pas non plus. Mais c'est vraiment moi qui me fais du mal je pense et pour le moment je ne sais pas comment stopper ça, alors j'essaie de me remettre dans un e dynamique plus "positive" pour justement être un peu plus forte et réussir à endiguer le mal que je me fais...

Désolée de tout ce blabla hein ^^

Bouh, alors je suis un peu dans ton cas en ce moment. J'ai beaucoup dormi, fait des petites listes "à faire" pour mes journées (ce qui m'a aidé c'est que c'était un peu obligatoire genre rdv en tous genres :roll: ), passé des moments simples avec mon chéri et mon fils (mais ça peut être des amis, etc... Des gens qui ne te jugent pas -je me sens très persécutée quand je suis dans cet état, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué^^- et avec qui tu peux être toi même.

Et petit à petit, l'élan que je me suis forcé à me donner pour des petites choses m'entraîne pour des un peu plus grandes, rien de bien transcendant, mais je retrouve un pet d'énergie...

Après, ce qui m'aide aussi, c'est de me dire que je suis une contemplative, c'est ma nature, je ne suis pas de ceux qui s'agitent en tous sens pour ne pas se retrouver avec eux mêmes ou parce qu'ils ont l'impression de gâcher leur vie à rien faire, je suis de ceux qui regardent passer, qui observent, qui pensent. Le mauvais penchant de ce trait de caractère c'est justement le "laisser aller" à la mélancolie, voire fainéantise, mais quand on regarde, on culpabilise à fond pour ça, la société nous fait culpabiliser à fond aussi (en général, les "branleurs" c'est mal vu), mais à qui fait on du mal?
Pourquoi mal se sentir juste parce qu'on n'est pas à 100% productifs? Il faudrait justement essayer de profiter de ces états d'entre deux, de souffle, de repos éphémère.
Et dire FUCK à ceux qui veulent absolument "qu'on se bouge".

Merci pour ton témoignage.

Actuellement passer du temps avec des amis c'est un peu chaud car on a tous des vie et rythmes et emplois du temps variés et divers. J'essaie toutefois de pouvoir me libérer un peu pour voir un peu des gens. Par contre, en bonne geekette que je suis, qui aime les MMORPG, j'ai aussi des contacts via Skype et autre avec des gens et on parle pas mal et on joue ensemble et moi j'aime beaucoup car je me sens détendue et qu'à force d'entendre des vannes pourries je me marre aussi.

Personnellement je ne me sens pas contemplative, déformation dûe au rythme effrénée de ma maman peut-être car elle est hyper active et sans tomber ans le culpabilisant discours, aimerait parfois qu'on aille plus à son rythme, qu'on se bouge plus, mais je dois l'être un peu dans le fond. Pourtant quand j'essaie de ne "rien faire" j'me sens pas bien, peut-être que je culpabilise j'en sais rien.

En fait je crois que mon souci actuel c'est vraiment de donner l'élan, l'impulsion

Et puis m**** on a le droit aussi parfois d'avoir envie de ne rien faire...!
On vit à 100 à l'heure tout le temps entre boulot enfant famille courses et j'en passe
Et si on a parfois envie de juste se poser.... Eh ben on le fait...
Le côté " on se reposera quand on sera mort" c'est un coup à claquer avant 55 ans :shock:

Ben je n'ai justement pas l'impression de vivre à 100 à l'heure et pourtant j'ai cette fatigue, cette déprime latente et ce manque d'énergie qui me confine dans ce moment de laisser aller dont je veux me sortir.

Un peu comme si je n'avais juste aucun intérêt pour la réalité (ni pour le reste en fait :lol: ) c'est un peu désagréable car ça n'induit pas un temps de "repos" où je ne m'occupe à rien sinon me reposer, mais juste un état latent de mal-être, fatigue etc.

En effet, un seul objectif, même le plus simple comme laver son bol du petit dèj ou se faire les ongles peut très bien suffire. Tu en fais déjà beaucoup (trop ?) la journée au boulot, personne ne t'en voudra ou ne tombera malade parce que tu n'auras pas fait ton lit de la semaine ou parce que ta vaisselle traine dans l'évier.

trashrap a écrit:

Je plussoie ! 10 jours de vaisselle dans l'évier. Je survis :p

Aaaaaaah, le laisser-aller... Ca m'arrive de temps à autres, parfois pour deux jours, parfois pour deux mois, et franchement, tant que tu vas au boulot, c'est déjà pas si grave. Ensuite, le coup des petits objectifs, ça fonctionne, petit à petit...

Pour ma part, quand je trouve que c'est trop le bronx chez moi et que je ne sais plus par où commencer, j'invite plein de potes pour faire la fête, et ils m'aident à ranger le bordel le lendemain (vaisselle, poubelles, aspi, etc.)et hop, une soirée bonne pour le moral et le ménage ;) )

Pour le reste, si t'as besoin de tranquillité, ben reste tranquille, l'énergie finira par revenir, se forcer, dans mon cas, m'épuise encore plus.

Sinon, les auto-massages nous font un bien fou, à mon gras, ma tête et moi. Après, chacun son truc pour se sentir moins mal, courage, tout mon soutien dans ce petit passage à vide :)

Pourquoi ai je tendance à interpréter cette idée d'auto massage?

:sifl:

:lol:

Yuutsu a écrit:

Tout pareil à la virgule près (environ) !

Je suis un peu comme toi aussi Kuro-Hime, des gros objectifs, perfection et déception parce que la perfection n'existe pas. Dans les phases de creux, je me laisse un peu aller (si je n'ai pas envie de faire, je ne fais pas) et puis je finis par me fixer des petits objectifs journaliers, quelque fois, c'est juste sortir de chez moi acheter du pain et de prendre une douche.. Et puis une chose en entrainant une autre, je me réveille et je revis "normalement". J'ai aussi appris à limiter les objectifs à moyen/long terme. A les échelonner et à me concentrer sur un ou deux objectifs à la fois. C'est con mais je ne peux pas suivre plusieurs gros trucs à la fois. Alors je me concentre sur un. Après tout, je ne suis pas pressée.

Bon courage à toi en tout cas.. Se laisser aller un peu, ce n'est pas mal ni grave. On a le droit de s'écouter ou même de s'apitoyer sur son sort.

Vous êtes toutes de bon conseil et de bonne écoute et ça fait clairement du bien.

Aujourd'hui je ne suis pas rentrée directement chez moi. Je suis allée à la fnac avec ma meilleure amie que j'avais pas vue depuis super longtemps à cause du taf et de ses cours, et on a pris l'apéro chez moi en déconnant c'était chouette.
Sinon je vais essayer de continuer.

Mon objectif c'est de réussir quand je ne bosse pas à sortir une fois au moins par jour de chez moi, que ce soit pour voir une amie (demain je dejeune avec une amie qui est en rémission) ou faire des courses.

Merci d'être là ça me soulage je crois :)

:kiss: (oui, je suis adepte des posts minimaux en ce moment^^)