Dans la mesure où tu es en thérapie, tu as un lieu pour réfléchir, ressentir, te poser, analyser...
C'est vrai qu'à première lecture j'ai pensé que tu allais chercher ailleurs ce que tu ne trouvais pas, plus, dans ton couple. Après réflexion c'est plutôt comme si tu cherchais un équilibre. Si tu espérais de l'un ce que ne peut te donner l'autre, et vice-versa.
Le seul conseil que je pourrais me permettre, si ce n'est déjà fait, c'est d'aborder tout cela avec ta psy. Concrètement. Et de caler un rv avec elle au plus vite après cette rencontre.
Il y a quand même un élément qui me gêne dans ton histoire : tu présentes ton avortement comme réfléchi et raisonnable, mais vous ne l'avez manifestement pas vécu de façon identique, puisqu'il s 'est détourné de toi parce que tu allais mal.
Bon, vous étiez très jeune et l'un et l'autre. J'espère qu'il a aussi cheminé et mûri. Parce que l'image que tu en donnes, c'est quand même celle d'un ado qui s'est laissé séduire.
J'ai revu un jour, à plus de 15 ans d'écart, mon précédent grand amour. Il avait divorcé de celle pour qui il m'avait quittée, et mon couple battait de l'aile. Il croyait pouvoir retrouver sa place dans ma vie, je croyais pouvoir lui en faire une. Dès le premier regard j'ai compris l'énormité de mon erreur. L'intérêt, si je puis dire, c'est que je suis retournée auprès de mon époux déterminée à sauver mon couple et consciente des liens qui nous unissaient.