Je pense également que c'est propre au caractère de chacun et non à son genre. Maintenant, si on a l'impression que les hommes s'attachent moins, c'est peut-être parce qu'ils sont moins "expansifs" sûr leurs sentiments. Ils ont peut-être plus tendance à vivre les choses de l'intérieur.
Un homme qui a peur de s'attacher, j'aurai tendance à le voir comme un grand sensible. C'est là que je rejoins l'avis de Patty; je trouve également que les hommes ont plus de peine à rompre un attachement et surtout, qu'ils restent attachés plus longtemps. Et ce même s'ils ne sont plus avec leurs ex et qu'ils ont refait leur vie avec une autre personne; ça ne les empêchera pas de se sentir concernés par une ex.
J'ai la sensation que les femmes sont beaucoup plus entières. Que la délimitation entre ensembles/séparés, est très claire et ça remet en cause tout le reste, y compris l'attachement. Alors que pour un homme, pas forcément. Après, ça ne reste que mon observation d'après ce que j'ai vu au tour de moi. Je ne peux pas en faire une généralité et l'étendre à tous les hommes de la planète.
Me concernant, je ne crois ni être quelqu'un qui s'attache trop rapidement, ni quelqu'un qui s'attache difficilement. Je pense que je suis dans un timing assez "normal". En même temps, j'estime que ce n'est pas très compliqué de s'attacher à quelqu'un ou à quelque chose; il suffit de passer du temps avec; que ça prenne une place dans notre quotidien et dans nos habitudes.
Je sais que je suis attachée à quelqu'un quand je me dis que si la personne ne faisait plus partie de ma vie du jour au lendemain, elle me manquerait. Maintenant, effectivement, il faut savoir différencier le simple attachement - qui relève plus d'une habitude - des sentiments. On peut s'habituer à quelque chose qu'on n'aime pas forcément.
Je prends un exemple; je suis partie en vacances un été avec la famille au sens large (donc tantes, oncles, cousins etc.) et j'ai un cousin qui ne m'a pas lâché. Etant d'un tempérament plutôt solitaire, ça m'a vite gavé qu'il me colle de la sorte. Mais ça n'a pas loupé; quand il est parti, sa présence m'a manquée, même si sur le coup, ça me faisait chier.