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envie de rien a part de disparaitre

33 ans Haute-Savoie 60
bonjour a toutes, javais deja poster un message l'autre jour pour parler de mon probleme de poids et j'avais eu quelques reponses qui m'avaient fait chaud au coeur.
Depuis environ une  
semaine ça ne va plus avec mes parents, depuis deja longtemps ça couvait et là il y a encore une crise. on ne se parle plus du tout et je recommence a faire de la noulimie de façon serieuse. par exemple ce matin apres la pesée et l'annonce du resultat (mauvais) je me suis mise a manger un paquet de chocos, puis un paquet de fruits sechés, puis du pain, puis une pomme etc. ce soir j'ai manger sur le pouce, un rouleau de printemps et deux pommes, puis j'ai pris la boite de cereales et là j'ai tout manger. maintenant que j'ai poser mes grosses fesses sur le fauteuil de l'ordinateur e bien je m'en veux a mort. je me vois grossir et ne plus rentrer dans mes pantalons (je rentrais deja juste ces temps). je ne m'aime pas. mes parents ne m'aiment pas (je vous vois venir, mais non c'est une certitude ils ne m'aiment pas, c'est au moins reciproque), le garçon que j'aime ne me calcule pas, enfin j'ai envie de ne plus exister, de disparaitre, d'etre transparente et voir le monde tourner sans moi.

Je suis dsl de vous avoir raconter ma vie mais je crains de faire une grosse betise du style commencer a me faire vomir ou fuguer donc je raconte tout ça mm si ça ne sert a rien ni a personne. voila biz a toutes
42 ans somewhere over the rainbow 1376
Coucou !
Dans ton histoire, je me revoie moi, à 15 ans .... envie de rien, peur du regard des autres, peur de la balance qui grimpe de plus en plus, l'impression que personne ne te voit comme tu es, que tes qualités sont cachées, anéanties par ces maudites fesses, cuisses, ventre, bras, et tout ça ... En plus, à 15 ans, avec ces magnifiques hormones qui boulversent notre corps ... Mon dieu, quelle merveilleuse époque ....

Donc, tu fais des crises de boulimie, consécutives au stress, ou aux mauvaises nouvelles, ou aux remarques déobligeantes... Essaie de trouver un paliatif, quelque chose qui remplacera la nouriture, ou qui en diminuera les quantités.
Reconcillie toi avec ton corps, fais du sport, de la natation par exemple (je sais, se mettre en maillot, c'est pas la joie ....)
Parle de ton malaise avec tes parents ou avec une bonne amie.
Je sais, tous ces conseils doivent te paraitre dérisoires, je le conçois, mais c'est tout ce que je peux te dire ....

Je te fais de gros bisous, bon courage et dis toi que la malaise que tu rencontres est commun à tous les ados, qu'ils soient petits, grands, maigres ou ronds....
A
74 ans 703
Citation:
mes parents ne m'aiment pas (je vous vois venir, mais non c'est une certitude ils ne m'aiment pas, c'est au moins reciproque),


Hummm... Ok je ne connais pas ton histoire familiale, donc je ne veux pas trop la ramener façon "je sais tout" mais tu me fais tellement penser à moi il y a de cela quelques années, que je ne peux m'empêcher de réagir.
M'est avis que tes parents t'aiment, malgré ce que tu en penses ; mais peut-être plutôt qu'ils t'aiment mal?
Quant à toi, je pense que si tu n'aimais pas tes parents, tu ne serais pas dans des états pareils... Il n'y a que les personnes qui nous importent vraiment qui peuvent nous faire autant de mal. Mon petit doigt me dit que tu aimes tes parents, mais que tu leur en veux parce-que justement tu es persuadée que eux ne t'aiment pas...
J'imagine que cette situation familiale tendue est une des grosses raisons, si ce n'est LA raison, de ton problème de comportement alimentaire.
En effet, comment s'aimer et penser que quiconque peut nous aimer lorsque l'on pense que ceux qui nous ont donné la vie, c'est-à-dire ceux qui DEVRAIENT le plus nous aimer, se fichent de nous?
Je crois qu'il faut que tu fasses un gros effort de rationnalisation dans ta situation. Que tu apprennes à ne pas te mettre à mal pour des choses qui n'en valent peut-être pas la peine.
A l'adolescence, on a tendance à se mettre dans le rôle de la victime incomprise, qui souffre. Et on souffre réellement de cette situation ; mais en même temps on s'y complaît... C'est tellement pratique de se dire "de toute façon personne ne m'aime, je suis seule et incomprise, alors à quoi bon?".
C'est plus dur de faire un travail sur soi, de faire l'effort de dialoguer, de chercher sa part de culpabilité dans ce qui nous arrive.
Mais sur le long terme, c'est nettement plus payant, crois-moi.

Je te souhaite bon courage dans cette période difficile.
Et... Je pense sincèrement que ça n'existe pas, une personne que PERSONNE n'aime. Tu as forcément quelqu'un vers qui trouver du soutien, même si tu penses le contraire. En tout cas, n'hésite pas à venir te confier ici! ;)
1830
Salut

On a presque le même age et je suis passée par ça aussi.
Je ne vais pas te sortir le couplet de "tous les parents aiment leurs enfants", j'y crois pas deux minutes. Le monde des bisounours a jamais eu beaucoup d'impact dans mon esprit ;). Je ne connais pas ta situation donc je ne peux pas te dire si oui ou non ils t'aiment, si on peut le quantifier. Mais ce qui peut certainement être, c'est que vous soyiez dans une période noire, et là dans ce cas, l'amour, on ne se le jette pas à la figure.

Pour ce qui est de la boulimie, je compatis également. J'ai commencé à faire un carnet alimentaire, et en fait je note tout ce que je mange, avec l'heure, le lieu, avec qui, et surtout pourquoi je mange ? faim, ennui, stress, grosse angoisse, etc etc. Au début c'est dur, mais j'ai continué à tout écrire. C'est déjà un premier pas. J'ai l'impression que ça facilite une sorte d'autorégulation, je me rends compte de quand pourquoi et comment je mange, et ensuite ça m'aide un peu à calmer mes crises....

N'hésite pas à revenir poster ici... ;)

Bisous
33 ans Haute-Savoie 60
merci pour toutes vos reponses. j'ai eu une "discution" avec mes "parents" et rien n'a changé. Ils ne me comprennent pas. seulement j'ai reussi a comprendre que je me plaçais trop en victime et que cela n'arrangeait rien. e vais donc essayer de faire un gros travail sur moi pour relativiser un peu plus. je vais aussi commencer un carnet alimentaire. merci pour l'idée !! biz a toutes et encore merci pour ce petit rayon de soleil
A
74 ans 703
Je suis bien contente que tu positives d'avantage!!
Bonne chance Miss!
Bises
A
50 ans tours 23
je me reconnais dans tes propos, moi c'est pareil, dès qu'il y a problème je m'empiffre et pas deux trois gateaux, non c'est le paquet entier, et les cacahuètes, les chocos, des crêpas...tout ce qui est bon, je me retouve devant la télé ou l'ordi ou la télé et je me dis mais qu'est ce que j'ai encore fait ? alors je m'en veux et c'est horrible, je voudrais parfois disparaitre tellement j'ai honte de tout ça et pour m'habiller c'est devenu un calvaire, alors je porte toujours les mêmes vetement ceux où j'ai l'impression de me cacher et de préférence noir, je me cache à l'intérieur. je rentre dans cette spirale et j'ia l('impression que^personne me comprend, mon mari a été patient mais j'ai l'impression qu'il m'en veut de manger de la sorte mais dès que j'ai une contrariété je me réfugie dans la nourriture, je voudrais pouvoir me lever un matin et ne plus être moi, j'en peux plus et je me reconnais dans tes propos.
33 ans Haute-Savoie 60
J'essaye peu a peu de me controler, de ne plus me jeter sur la nourriture comme avant, de limiter au moins les degats. Mais c'est dur. Tu as un mari qui t'aime (je pense ^^) , parle en avec lui si tu peux et peut etre qu'il t'aidera a combattre cette spirale comme tu le dis si justement. A deux on est toujours plus fort que seul...bizOo !
32 ans 14
Salut miss moi j'ai 14 ans et je vis un peu la même chose que,toi je suis totalement désesspéré,mon envi d'en finir avec la vie s'accroi de jour en jour...
Gspr que tu vas t'en sortir en tout cas si t'as besoin de parler...
Gros kissous !
56 ans Out of Africa... 4355
Lost-In-Translation a écrit:
M'est avis que tes parents t'aiment, malgré ce que tu en penses ; mais peut-être plutôt qu'ils t'aiment mal?


Il y a des parents qui ne peuvent pas aimer leurs enfants car ils sont eux-même bien trop "empêtrés" dans leur histoire personnelle non résolue.
Je pense que ça ne sert à rien de dire à Petitemwa que ses parents l'aiment si elle ressent le contraire.

Quant à la position de victime, je crois tout simplement que c'est une stratégie de survie (une forme d'appel au secours). Donc il n'y a pas à en avoir honte, ni à le nier.

Petitemwa et tite-malheureuz, n'ayez pas honte de vous, de votre souffrance, de votre corps. Vous n'êtes pas responsable de votre souffrance et vous avez le droit d'être triste, malheureuse et en colère.

Peut être pourriez vous trouver dans un planning familial un (ou une) psychologue, avec qui vous seriez en confiance ? Ou la mère d'une amie ? Quelqu'un avec qui vous pourriez parler sans être jugée et sans qu'on essaie de vous "raisonner" sans cesse avec de bonnes paroles...

Votre colère est légitime, malheureusement, ne pouvant être exprimée, il me semble que vous la retournez contre vous

Bon courage les puces.
B I U