47 ans
Salon de Provence (13)
617
Comme toi j'ai connu l'ivresse de la perte de poids naturelle et la peur que ça s'arrête.
En début de RA il y a plus d'un an, j'ai perdu du poids facilement, mais ça ne m'intéressait pas vraiment. J'étais surtout fascinée par ce nouvel espace de liberté et mes progrès dans ma relation à la nourriture. Je pesais juste pour voir à quel point "ça marchait" !
Et puis comme toi, soucis et chocs émotionnels, patatras. Les compulsions sont revenues, impossible de sentir ma faim, et même l'envie de tout gacher est apparue (puisque meme la RA je n'arrivais pas à m'y tenir, autant me baffrer, je ne méritais pas mieux). Le besoin de suivre une thérapie m'est apparue, puisque je ne parvenais pas à maîtriser mes compulsions toute seule.
Enfin, j'y parvenais très bien comme toi, en période "up". Finies les compulsions dues à la frustration alimentaire, à ma déception face à mon image, finies les compulsions dues aux petites contrariétés quotidiennes.
Mais la vie n'est pas linéaire. Impossible de s'enfermer dans une petite bulle de sérénité où on a pour seul loisir le fait de se faire du bien.
Je ne veux pas généraliser mon cas, mais il me semble que ce retour en arrière que tu décris, cette perte de contrôle sur tes sensations alimentaires, c'est surtout le signe que ta relation avec la nourriture n'était pas si apaisée que ça. Tu as eu des soucis graves, tu as mangé. D'autres auraient pris des cachets, de l'alcool, déprimé. Chacun son moyen de défense.
Alors je te conseillerais surtout de ne pas culpabiliser, de respirer un grand coup et d'envisager la situation sereinement.
Tu n'acceptes pas de revenir à ton poids d'il y a deux ans, que tu acceptais parfaitement à l'époque ? Et alors ? Reprendre ce poids là, ce n'est pas seulement une affaire de kilos. Ca voudrait dire avoir perdu deux ans d'évolution, redevenir l'ancienne toi, avec ses compulsions et ses souffrances. Ca ne fait pas de toi une obsédée de la minceur et de l'image.
Cette reprise de poids, ce n'est pas un drame, c'est juste le signe que tu dois t'interroger à nouveau sur ta relation à la nourriture.
Bonne route, Jeanne !
En début de RA il y a plus d'un an, j'ai perdu du poids facilement, mais ça ne m'intéressait pas vraiment. J'étais surtout fascinée par ce nouvel espace de liberté et mes progrès dans ma relation à la nourriture. Je pesais juste pour voir à quel point "ça marchait" !
Et puis comme toi, soucis et chocs émotionnels, patatras. Les compulsions sont revenues, impossible de sentir ma faim, et même l'envie de tout gacher est apparue (puisque meme la RA je n'arrivais pas à m'y tenir, autant me baffrer, je ne méritais pas mieux). Le besoin de suivre une thérapie m'est apparue, puisque je ne parvenais pas à maîtriser mes compulsions toute seule.
Enfin, j'y parvenais très bien comme toi, en période "up". Finies les compulsions dues à la frustration alimentaire, à ma déception face à mon image, finies les compulsions dues aux petites contrariétés quotidiennes.
Mais la vie n'est pas linéaire. Impossible de s'enfermer dans une petite bulle de sérénité où on a pour seul loisir le fait de se faire du bien.
Je ne veux pas généraliser mon cas, mais il me semble que ce retour en arrière que tu décris, cette perte de contrôle sur tes sensations alimentaires, c'est surtout le signe que ta relation avec la nourriture n'était pas si apaisée que ça. Tu as eu des soucis graves, tu as mangé. D'autres auraient pris des cachets, de l'alcool, déprimé. Chacun son moyen de défense.
Alors je te conseillerais surtout de ne pas culpabiliser, de respirer un grand coup et d'envisager la situation sereinement.
Tu n'acceptes pas de revenir à ton poids d'il y a deux ans, que tu acceptais parfaitement à l'époque ? Et alors ? Reprendre ce poids là, ce n'est pas seulement une affaire de kilos. Ca voudrait dire avoir perdu deux ans d'évolution, redevenir l'ancienne toi, avec ses compulsions et ses souffrances. Ca ne fait pas de toi une obsédée de la minceur et de l'image.
Cette reprise de poids, ce n'est pas un drame, c'est juste le signe que tu dois t'interroger à nouveau sur ta relation à la nourriture.
Bonne route, Jeanne !