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Tu n'aurais jamais du avoir d'enfant

42 ans très au sud 7915
coucou! Si je puis me permettre tu n'aurais jamais du avoir d'enfant... cette phrase attend une suite. Et à te lire cette suite ça serai "et faire de moi un  
père". Parce que dans ce passage au rôle de mère, le reproche que je vois de lui surtout c'est l'obligation (et le refus en fait) pour lui de passer au rôle de père. Pire d'arrêter d'être materné par toi et de prendre un enfant en charge!
Ce que je lis dans son "reproche" c'est surtout son incapacité à lui qu'il renvoie sur toi en miroir car lui est incapable de se remettre en question en tant que père.
Je suis assez surprise quand tu parles de la fois où il attendait son tour pour être materné, ce n'est ni un comportement d'adulte ni un comportement de père.

Tu es la mère qu'il faut à TON enfant. Tu es sa maman qu'il adore, qu'il déteste parfois et maudira à l'adolescence (et même avant en fait). Tu es celle qu'il veut pour être rassuré, celle qui le soigne, celle qui sait quand quelque chose ne va pas. Tu es la bonne maman pour cet enfant là, le tien. Et être sa maman ça veut dire aussi lui dire non, stop, lui imposer que toi aussi tu as des besoins et envies de femme, que tu n'es pas que sa maman. Et que toutes ces choses d'être humain autonome que tu fais ne font pas de toi une mauvaise maman bien au contraire. Tu as besoin de faire des choses pour toi pour avoir la force d'être sa maman qu'il aime et qu'il admire la femme que tu es.

Par contre pour ton conjoint ben pas de bol tu pourras jamais être sa mère! Et de toute façon il trouvera toujours un truc qui ne va pas car c'est avec une ou des autres personnes qu'il a des choses à régler.
Il joue sur ta culpabilité et tu le laisses faire.
Il n'accède pas à tes demandes vis à vis de votre enfant (le coucher) et prend l'enfant comme excuse. Et il estime être un bon père? ! Vois là surtout la preuve qu'il n'est pas capable de gérer ce moment. Mais ça il ne veut pas l'avouer.
Et idem pour se séparer. Il devrai alors s'occuper seul de son enfant et il ne s'ne sent pas capable. mais là aussi ne compte pas sur un aveu, culpabilises toi plutôt!
N'attends pas qu'il fasse des choses et te donne de l'espace: prends les et impose! Ne demande pas qu'il prenne en charge le coucher, débrouille toi pour ne pas être là ou impose lui devant le fait "non toi tu y vas ce soir".
c'est à lui de prendre son rôle de père et d'adulte, toi tu ne peux que l'épauler mais en aucun cas faire à sa place.
93 ans 9582
Comment vas-tu Minouchette ?
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Bonjour Anonyme,

merci de prendre de mes nouvelles. Je pleure bcq, je suis souvent très triste et tellement en colère contre mon mari.

Si il m'était indifférent j'imagine que je n'éprouverais pas de colère ou de tristesse, c'est que je dois encore l'aimer, meme si j'ai du mal à le réaliser ces derniers temps. Il arrive encore à me faire souffrir. Nous avions tant de plaisir à être ensemble. Je n'arrive même plus à faire de projet, je me dis que je vais devoir encore négocier pour tout, tout en ne montrant aucun mouvement d'humeur, sinon j'ai peur qu'il se remette en colère et me dire des choses blessantes, que je ne sois pas encore celle qui faut être, que je me sente encore en échec, nulle... je n'ai plus confiance, et ça me rend si triste.

Je ne me reconnais plus.

Comme pour me consoler, j'ai une relation extraordinaire avec mon fils depuis qq jours... ça fait du bien.
S
89 ans 4951
minouchette2007 a écrit:
Je n'arrive même plus à faire de projet, je me dis que je vais devoir encore négocier pour tout, tout en ne montrant aucun mouvement d'humeur, sinon j'ai peur qu'il se remette en colère et me dire des choses blessantes, que je ne sois pas encore celle qui faut être, que je me sente encore en échec, nulle... je n'ai plus confiance, et ça me rend si triste.



Qu'est ce qui te fait si peur dans sa colère ? Ses mots ? ses actes ?

Il est urgent que tu reprennes confiance en toi, il faut entreprendre un travail de fond. Quand tu dis, je vais devoir négocier, sans mouvement d'humeur ? t'es pas obligée de tout contrôler, de devoir être parfaite. Apparemment il s'est servi du fait que tu as été parfois agressive,, c'est ce qui arrive aussi quand on se retient trop de dire ce qu'on pense vraiment, de peur de fâcher l'autre, quand cela sort, parfois on arrive plus à gérer.

Oui, l'agressivité c'est pénible parfois, mais apparemment tu t'en es excusée à chaque fois, dire ce qu'il te dit c'est super pénible aussi et je n'ai pas lu qu'il t'avait présenté ses excuses de t'avoir parlé comme cela non ?

vous êtes enfermés dans une relation bourreau-victime, c'est à dire qu'il a compris que ses mots ont un impact sur toi et il a le pouvoir maintenant, que cela soit conscient ou pas, il ne m'appartient pas de le dire, je n'en sais rien.

Tu en es presque à croire qu'il a raison de penser que tu es ceci ou cela, pas la bonne mere ou épouse ou autre.

La seule chose que je peux te dire, c'est qu un bourreau, sans victime il n'est rien, c'est à dire que si tu lui réponds, "je pense que tu as tort et je suis très blessée que tu puisses penser cela de moi" son pouvoir et bien pfffff cela ne sera plus que des mots.

Je sais tout à fait que cela n'est pas simple à inverser la vapeur, qu'il ne suffit pas de "yaka" mais que c'est aussi le premier pas qui est le plus difficile, d ou l'importance de ce suivi de reconstruction.

Je suis très heureuse de lire que tu as passé de bons moments avec ton fils.

Par contre, je pense que de continuer à t'écraser et à te taire est de toute façon voué à l'échec dans le sens ou ce type de relation ne s'arrange pas tout seul et pour ton fils de voir une maman malheureuse et à qui son père parle mal c'est pas évident non plus pour se construire.

Tu n'as pas l'air de vouloir partir et c'est évidemment ton droit, simplement qu'il faut que tu fasses quelque chose pour toi là.

Quand as-tu rdv chez le psy ?
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Il est redevenu doux avec moi, comme si de rien n'était. il sent qu'il se passe qqchose, mais comme je l'ai exclu de mes pensées intimes, il est désemparé...

J'ai un problème. En effet, je veux être parfaite, suis convaincue de ne pas l'être... Ca fait longtemps que je travaille là dessus, mais je ne m'en sors pas. Et donc je permet aux autres (et surtout à moi) de me "maltraiter" (je temporise par respect pour toutes celles qui vivent des situations tellement plus douloureuses physiquement et psychologiquement).

Je suis démunie devant les paroles blessantes, et quand celles-ci tapent là où j'ai mal, ben je me sens une merde... Parfois j'ai l'impression que je ne vais pas m'en sortir de cette gangrène de culpabilité de perfectionnisme... Je ne veux pas transmettre ça à mon fils... le chat se mord la queue.

JE vois la psy ce midi... j'ai bcq de chose à dire
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Attention, malgré toute ma culpabilité et ma quête de perfection, je suis persuadée qu'il n'avait pas à me dire ce qu'il m'a dit ni à me menacer physiquement... c'est intolérable, inacceptable. Je ne me sers pas de ses faiblesses contre lui, je le respecte, le soutien dans son parcours personnel.

Ca m'a donné un coup de pied au cul, j'en avais peut-être besoin.
S
89 ans 4951
reviens nous donner de tes nouvelles !

je suis contente de savoir que tu allais déjà aujourd'hui chez le psy.

:kiss:
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
première séance d’hypnose... très intéressante. J'ai aimé l'état de transe qui me convient mieux que la pleine conscience, meme si j'avais déjà atteint cet état en pleine conscience, mais au bout de 40 minutes, là c'est en qq minutes.

Les premières séances seront consacrées à m'entrainer, pour pouvoir faire seule les exercices d'auto-hypnose, afin de répondre par d'autres moyens que la nourriture aux différents états de "souffrance" émotionnelle.

Ensuite elle a prévu de m'aider à "réparer" certaines émotions que je peux ou j'ai pu ressentir.

Le travail étant de me montrer visiblement que j'ai des ressources et qu'il suffit d'écouter mon inconscient, et de lui proposer des chemins et des projets de vie.

Parallèlement j'ai des exercices de respiration à effectuer le matin et le soir et avant chaque collation.

Voilà, on va voir... c'est tenir sur la distance les exercices qui peut être difficile.

Je n'exclue pas d'aller un autre psy, juste pour parler, parce que je réalise que j'ai besoin d'extérioriser...
S
89 ans 4951
oui, laisse toi des portes ouvertes au cas ou.

Si l'hypnose te fait déjà du bien c'est déjà cela. !
60 ans Région parisienne 2154
J'ai tout lu. Je voulais juste rajouter à ce qui a été écrit que je te trouve extrêmement courageuse.
Les jours de doute, pense à toi même comme tu considérerais ta meilleure amie. Tu ne lui parlerais certainement pas comme tu parles de toi-même !
Donne de tes nouvelles :D
52 ans quelque part sur la route du bonheur 621
merci pomdereinette pour ton message. Tu as eu une lecture très juste de mes message; Oui en effet je ne suis pas ma meilleure amie.

Rien de neuf, j'ai du suspendre ma psychothérapie (je ne fais plus d'hypnose) pour raisons financière et de santé... mais je devrais recommencer dans quelques jours.

La psy m'a dit de laisser en standby mon couple, de me recentrer sur moi, et sur la relation que je développe avec mon fils.

Ca m'a fait du bien sur le coup, lorsqu'elle m'a dit que je ne m'en étais pas si mal sortie depuis 4 ans avec toutes les épreuves que j'avais traversée, et que je devrais développer de l'estime de moi : y'a du boulot.


Sinon, le moral est en dents de scie, là depuis une dizaine de jours, je n'ai plus envie de vivre, je n'ai plus la force, plus l'énergie vitale. Aujourd'hui je vais mieux.

Avec mon mari, on a eu un énorme passage à vide, il a eu très peur, car j'ai plusieurs fois parlé de séparation, et lui ne veut pas me quitter, il veut vivre avec moi. Il s'est excusé pour ce qui s'est passé et les paroles qu'il a prononcé.

Je tente de pardonner, mais j'ai été profondément déstabilisé, certainement parce qu'il m'a dit des choses que je pensais de moi-même.

J'en conclue donc que le travail prioritaire n'est pas mon mariage mais bien l'image que j'ai de moi-même, le reste en découlera...
S
89 ans 4951
minouchette2007 a écrit:


J'en conclue donc que le travail prioritaire n'est pas mon mariage mais bien l'image que j'ai de moi-même, le reste en découlera...


je partage entièrement cet avis et c'est ce que j'ai vécu.

J'ai toujours une tendance qui ressort dans les moments plus difficiles à me traiter mal, mais cela ne dure pas, et c'est ce qui fait la grande différence avec avant ou mon image de moi était tout le temps négative.

De faire ce grand travail sur moi a changé mon rapport aux autres, très clairement.

je te souhaite le meilleur pour la suite.

:kiss: :kiss:
S
44 ans 114
Eh ben...
Le problème ce n'est pas ton enfant mais ton mari ) mon avis...
Il me semble un bon gros manipulateur. Il sait qu'il a besoin de toi et que si tu te sens trop bien tu risques de te débarrasser de lui mais que s'il est trop odieux tu vas le larguer aussi...
Quand tu sembles sur le départ il est parfait, le reste du temps il te tient la tête sous l'eau en te convaincant que tu es nulle (pour se sentir supérieur et te garer sous sa coupe).
Classique. Très classique.
Il veut voir son fils tous les jours ? Pas de problème il peut aller le chercher à l'école et te le ramener ensuite.
Plus de sexe, de complicité, de soutien... Il reste quoi ?
Que ses parents restent ensemble pour lui est un cauchemar pour un enfant. Il doit subir et le stress de la mauvaise ambiance et la culpabilité de la situation. Infect.

Si tu ne l'aimes plus et qu'il est odieux, quitte-le ! Les divorces ne sont pas des procès, plutôt une transaction qui garde quoi, la garde des enfants, blablaba. Ton avocat peut gérer l'essentiel pour toi.

Pour en savoir plus sur les pervers narcissiques regarde là, ça te rappellera sans doute des choses...
http://perversnarcissique.fr/

Ne te laisse pas écrabouiller ! Bon courage.
B I U