Sibell : C'est vrai que vu comme ça, cela ne laisse plus trop de place aux doutes ... Il est clair que la situation n'évoluait plus, il avançait à pas de fourmi, il fallait faire quelque chose. Il aurait fallu que ça vienne de lui mais ...
Nini : Merci pour tes pensées positives, elles ne seront pas de trop en ce moment !
Quand tu écris "A force de toujours donner, un jour on se rend compte qu'on a besoin d'autre chose, que l'on ne trouve plus la force de regarder l'autre avec bienveillance, qu'on ne se sent plus capable d'etre la bequille, d'etre l'autre moitié de ce qui devrait ne faire qu'un." Cela a été tout à fait ça. J'avais atteins ce point là et lui se noyait dans ses soucis. Fatalement, ça devait coincer tôt ou tard.
Le plus dur pour moi maintenant va être de vivre avec moi-même, peut-être d'enfin d'essayer de trouver le moyen de sortir de ce sentiment d'être incomplète qui me suit depuis des années.
Saralou : Il est certain que quitter est douloureux. Maintenant que je le vis, je le comprends.
Oui j'avais réfléchi à cette décision, elle a fait suite à 2 mois de break (sous le même toit, lit séparé) pour qu'il avance dans ses démarches, comprenne l'urgence pour lui et pour nous et pour que moi j'arrête de faire l'éponge de tous ses soucis. Ce we chez ma meilleure amie a été le déclic.
J'ai longtemps espéré que ses problèmes se résoudraient avec le temps mais c'était sans compter son comportement face à ses problèmes. Ca a fini par faire trop. J'ai voulu le tirer vers le haut mais ça m'a tiré vers le bas, parce que je suis comme ça : une éponge.
Pour l'heure, je suis incapable de répondre à tes questions, de savoir si je regrette, si j'aimerais qu'il revienne. Parfois, je me demande si le fait de l'avoir quitter lui déclenchera le déclic suffisant pour s'en sortir et ainsi reprendre notre couple comme il aurait dû être. Mais cela est sans doute utopique. Il se sortira de ses problèmes "extérieurs", je lui souhaite en tout cas, mais il restera ses problèmes intérieurs. Et là, s'il ne veut pas changer, personne ne pourra le faire à sa place.
Ce qui est sûr, c'est que trouver l'appart vide ce matin au réveil fût dur. Il n'est plus là. Baloo non plus. Même ma minette est déboussolée, elle n'a plus le chien à toiser, ni son maître d'adoption a embêter à 7h du matin. Elle me colle et me suit partout.
S'il venait à me manquer, il faudra que je fasse la part des choses entre : "me manque-t-il lui ? ou est-ce parce que la solitude m'est trop pesante ?" Ce qui sont 2 choses bien différentes à laquelle je devrai veiller.