C'est sûr que, pour le moment, rien n'est prouvé, ni dans un sens, ni dans l'autre, et que la survie en période de disette dépend de tas de facteurs... Mais, à mon avis, on peut quand même penser qu'un métabolisme apte à se contenter de peu et à faire facilement des réserves est un avantage, même si, évidemment, ce n'est pas le seul qui doit être pris en compte.
Quand à la survie en camp de concentrations, je ne suis pas certaine que ce soit la même chose: on parle là de corps qui se sont habitués à un type d'alimentation, et qui soudain doivent changer d'alimentation, pas de corps qui ont toujours vécu des périodes de disettes...
Nos corps ont été formés à une alimentation abondante (et aussi aux régimes, comme dit papille), de ce fait, leur métabolisme n'est pas "vierge", ça change pas mal la donne, à mon avis. Bref, pas sûr que si une disette se déclarait là maintenant, ce soit les gros qui survivent le plus.
Papille, je ne comprends pas trop en quoi l'idée du posteur serait une survalorisation. Pour moi, c'est simplement arrêter de penser le corps gros comme "défaillant", mais plutôt comme "adapté à un autre temps", ce qui est loin d'être une survalorisation, à mon avis.
Tecolote a écrit:Je ne sais pas à quelle période "d'avant" vous faites référence
Ben, disons, avant 1900 en occident, à une période où les gens devaient régulièrement se serrer la ceinture, jeûner, bref, ne pouvaient pas manger tous les jours à leur faim.
Tecolote a écrit: au final, on reste dans l'idée que le métabolisme détermine nos destinées et que seule la performance peut justifier une valorisation....
Le métabolisme ne détermine pas nos destinées, mais à l'heure actuelle, il détermine notre poids, puisqu'on ne sait pas réellement agir dessus (sauf par la chirurgie bariatrique). Or notre poids n'est pas notre destinée!
"la performance justifie une valorisation": tu veux dire que le fait de survivre en période de disette serait une performance qui justifierait la valorisation, c'est ça? Si c'est bien ça (je ne suis pas sûre d'avoir compris), à mon avis, ce n'est pas ce qui est dit: le fait de survivre à une disette n'est pas vu comme une performance, mais plutôt comme une preuve du fait que le métabolisme des gros n'est pas "défaillant", que les gros ne sont pas malades.