Je vous remercie pour vos messages qui m'aide sérieusement à tenter d'y voir plus clair.
Poirier, oui je pense qu'on peut dire « vie intime satisfaisante » même lorsqu'on pratique le libertinage. J'étais épanouie et je me sentais libre sexuellement parlant, et mon mari avait aussi ce qu'il voulait. Maintenant ce n'est plus applicable, je n'ai plus du tout envie d'avoir ce type de sexualité.
Ma fille marche depuis 1 an.
Pour ce qui est du travail, j'ai pas vraiment le choix, j'ai besoin qu'il travail ou qu'il perçoive au moins le chômage pour subvenir au besoin de mon foyer. Il est resté à la maison plusieurs années et je suis aller travailler pour nous deux mais désormais je souhaite élever mes enfants à temps plein. J'ai essayé mille fois de l'autonomiser sur ce sujet mais peine perdue, si je veux qu'il bosse, il faut que je lui trouve du boulot, que je lui règle son réveil tous les soirs etc etc …. (d'ailleurs, il n'a toujours pas déposé ses CV photocopié la semaine dernière).
Effectivement, tu as bien saisi notre « pacte » de départ, entraide et fraternité. Après quelques années d'épuisement, j'ai dis à mon mari que j'accepterai de le porter à bout de bras, puisque j'estimais ne pas vraiment avoir le choix mais qu'en contre partie j'attendais de lui qu'il soit une belle énergie positive au sein de notre foyer. Hors plus il vieillit, plus il devient aigri, frustré, négatif et même paranoïaque. Il est sans cesse entrain de faire du commérage sur nos voisins ou amis, enfin il devient vraiment mauvais et difficile à vivre. Cela fait plusieurs mois que je l'alerte sur le fait qu'il ne remplis même pas sa toute petite part du contrat, mais j'ai l'impression que c'est trop tard. Il est vraiment au fond de lui cette personnalité aigri que je subis tous les jours.
La thérapie de couple n'est pas envisageable pour diverses raisons. Et ma prise de poids à été très positive pour lui, ça a permis d'atteindre de manière importante mon estime de moi même et ma dépendance envers lui.
Sinon, je donne des nouvelles. Comme on peut s'en douter il n'a fait aucunes démarches pour son logement ou son boulot et il était vraiment désagréable avec moi et la petite. Du coup hier matin j'ai tenté de dialoguer, en vain. Donc j'ai finis par lui dire que j'étais fatiguée d'être conciliante et gentille, que je le mettais dehors. C'est pas de ma faute si il ne cherche pas de logement, c'est pas à moi de l'assumer. Il a refusé de partir, je lui ai dit que j'étais ok, mais comme la cohabitation n'est plus vivable et bien je partirais avec les enfants, si il voulait la maison, qu'il l'a garde. Finalement, il a accepté de partir, afin que les enfants et moi gardions un toit au dessus de la tête.
Il m'a supplié de le laisser s'installer au garage, je sais très bien qu'il s'y installe pour ne pas avoir à chercher de logement, mais bon, je vais pas le laisser sur le trottoir … Donc j'ai accepté, c'est quand même pas le grand luxe un garage :/ , à condition qu'il y soit comme si il était chez lui et qu'il me laisse tranquille. Il a finis ses cartons (qui était déjà en cours depuis plusieurs semaines) pendant la sieste des petits et il est partis. Je lui avais laissé carte blanche pour se servir à sa guise dans les placard et lui avait demandé de ne pas se manifester avant mardi, que j'avais besoin de me reposer un peu.
Deux heures plus tard un sms me demandant si il pouvait venir ou si je pouvais lui servir un goûter ??!! Monsieur n'avait rien pris à manger … Et bien je lui ai apporté son goûter et ses provisions, que faire d'autre, le laisser crever de faim ?
Et puis hier soir, je crois que son confort lui manquait trop, il m'a écris une lettre m'indiquant qu'il venait d'avoir le déclic tant attendu, Qu'il venait seulement de réaliser qu'il allait nous perdre et que donc il avait décidé de changer et de dévier son égocentrisme pour s'investir davantage dans mon bien être et celui des enfants. Et qu'il me jurait que son déclic n'étais pas lié à son manque de confort (mouais... Après tant de mois à brasser du vent, j'y crois pas).
Je lui réponds à mon tour par un courrier, en lui disant que je suis heureuse qu'il ai eu ce fameux déclic, que ce sera donc plus simple pour lui de se prendre en main pour son avenir, mais que j'étais désolée, cette fois ci ma décision était prise concernant notre mariage.
Ensuite j'ai eu le droit à quelques sms de menace au suicide...
C'est fou comme tout est plus serein en son absence (j'ai bien conscience que c'est aussi lié à mon état d'esprit lorsqu'il est là hein), les enfants sont beaucoup plus calme, plus zen, on rit beaucoup ensemble des petites choses simples qui font notre quotidien. C'est vrai que c'est une abnégation totale d'être mère célibataire, mais franchement, je suis très organisé et je n'ai pas l'impression d'avoir plus de travail que lorsqu'il est là, au contraire je me sens beaucoup plus libre psychiquement et c'est agréable.
Je me couche tous les soirs en me disant que je ne peux pas être à l'initiative de l'éclatement de la cellule familiale et que je vais recoller les morceaux, mais je me réveil le matin trop sereine de cette nouvelle vie qui s'offre à moi.
J'ai commencé aussi à officialiser la séparation autour de moi (à quelques amis proches) et je suis très surprise des réactions … Moi qui attendais des : « mais ton fils n'a que 5 mois ?! » etc , au contraire, les gens me soutiennent, me dise que je vais y arriver, que je vais vers des jours meilleurs, je suis vraiment surprise.
Je jurerais pas que cette fois ci c'est la bonne, je doute encore de trop, mais j'avance, je sais pas vraiment vers où, mais j'avance.