Salut Caro, (et salut à toutes et tous, je suis une petite nouvelle J)
Je suis tombée sur ton témoignage à l’instant et je dois dire que nous sommes toutes et tous (nous les ronds) passés par cette phase de rejet un jour ou l’autre. Certains y sont encore, et là je parle un peu pour moi. Mais par contre, il y a une chose que j’ai appris à faire c’est
dissocier mon regard de celui des autres. Une fois ce « travail » fait, tu peux enfin commencer à vivre ta vie comme toi tu l’entends. Et que ton choix soit d’accepter ton corps tel qu’il est, ou de tenter de le changer un peu pour t’y sentir mieux, alors ton rapport aux autres change aussi.
Ce n’est pas du narcissisme que de vivre mal son surpoids, mais lorsqu’on s’y enferme nous-même, on y enferme tous ceux qui nous côtoient, et ils le vivent aussi mal que toi. Attention, je ne dis pas qu’il faut garder pour toi ton mal-être, mais j’ai appris au fil de mon parcours qu’il fallait savoir en parler avec positivité et cesser l’apitoiement sur son propre sort.
Tu es jeune et il est encore temps d’apprendre à te connaître avec tes propres yeux, pour arriver à situer où se trouve la base de ton problème de poids et de choisir d’y remédier ou pas. Le but est de ne surtout pas te faire du mal à toi-même (en te détruisant avec des régimes à deux balles par exemple !)
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J’ai aussi relevé que tu avais bien du mal a entendre (ou lire) le mot « obèse ». Ca m’a pris beaucoup de temps moi aussi pour me dire en me regardant dans la glace : « je suis obèse ». Eh bien crois-moi ou pas, mais du jour où je me le suis dit moi-même, les chose ont été beaucoup plus facile à accepter pour moi. J’étais désormais la seule a décider, tu comprends ?
Pour finir (mon petit roman !lol !), je conçoit que l’on ait besoin de soutien et c’est lisant les témoignage sur VLR et sur un autre site que j’ai eu ma prise de conscience et que j’ai trouvé de l’aide. Ce site c’est
www.gros.org (je pense que ce n’est pas contre l’éthique de VLR que je te file ce genre de lien ??). Là tu y trouveras des médecins qui peuvent t’orienter sur des professionnels de ta région, faisant partie de leur association (sans forcément te retrouver chez le diététicien, ce qui n'est pas négligeable!). Moi j’y ai trouvé une grande aide. J’y ai compris que la culpabilité d’être gros n’apportait que de la peine.
Prends toi en main, sois forte et le reste viendra tout seul.
Et Tryskellia a bien raison : aime –toi et on t’aimera !
Estelle :lying: