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Les échecs de la chirurgie

S
53 ans suisse 993
En tant que soignante je vais régulièrement chez une personne qui après un anneau raté a eu une by pass mal préparé. Cette personne aujourd'hui a repris tout le poids  
perdu et plus et fait 220 kilos avec des handicaps majeurs.

Je me suis mise à chercher des infos sur les échecs, car dans son cas il ne lui reste que peu d'alternatives.

Et pour celles qui la'raient connue je suis tombée sur le témoignage de "mon ange" qui était sur le forum il y a plus de 5 ans. Après une sleeve et perte de 50 kilos suivi d'une reprise elle est partie sur un by pass qui a mal tourné en sleeve ratée, fistule, prothèse d'estomac, abcès septicémie etc etc....

Je vous mets ici le lien de sa vidéo https://youtu.be/1Xsrg0lnU2M

Tout cela m'interpelle et m'intéresse puisque régulièrement un médecin ou l'autre me parle de chirurgie vu que mon imc et mes apnées me permettraient de rentrer dans le parcours.

Or je constate que depuis 5 ans ok je n'ai pas perdu de poids. Mais je vais bien, mes apnées sont bine prises en charge, mes analyses sansguines sont bonnes, je fais tous les jours mes exercices qui me permettent au niveau articulaire de bien aller aussi. J'ai le moral et je ne prends pas de traitement. Donc je suis très contente jusqu'ici de ne pas avoir fait appel à la chirurgie. ET SURTOUT je me dis que quoi qu'il arrive je ferai une préparation rigoureuse et dans un centre avéré pour son professionnalisme et pas en me fiant à des propos entendus ici ou là sur le net.

Une personne de ma famille opérée il y a quelques mois a bien perdu 40 kilos, mais dans quel état, avec quelle dénutrition et surtout aucun travail de fond d'aucune sorte sur les raisons qui font qu'elle gère ses émotions avec la nourriture. Et comme c'est le cas pour d'autres personnes et bien on arrive sur une dépendance médicamenteuse au long cours d'anti douleurs comme c'était arrivé à une membre de vlr.

Heureusement qu'il y a des réussites et que tout n'est pas noir dans le monde de la chirurgie mais les dérives existent aussi et au fil des ans il risque d'y avoir de sacrées surprises dans le domaine.

Vive l'écoute de nos sensations alimentaires et le travail sur soi, opération ou pas!
93 ans 9582
il y a aussi qq vraies réussites avec du recul sur le forum, happynesstherapy , blueberrycat il me semble?

mais c'est sur qu'il y a des ratés et pas qu'un peu, parfois dramatiques, et qu'on manque de recul (certes c'est pratiqué depuis longtemps, mais au départ c'était confidentiel et maintenant en croissance exponentielle, on est pas à l'abri d'un scandale sanitaire dans quelques années comme avec certains médicaments)

quoi qu'il en soit, ce sont en principe des opérations de la dernière chance pour des gens sont c'est le dernier recours avant la grosse catastrophe… en principe.

la personne dont tu parles à 220 kilos il lui reste quoi comme solution ? tu peux pas cumuler anneau sleeve et by-pass, si ? ça commence à faire beaucoup… c'est triste !
S
53 ans suisse 993
En suisse après xxx échecs ils tentent parfois des "reprises de by pass" quand c'est possible.
109 ans 774
sur les forums d'opérées, y'en a pas mal qui ont eu le trio de ces opérations :? (anneau - sleeve - bypass) et s'il y a bien une chose que je ne comprends pas, c'est retourner sur un billard en disant que "telle opération a pas marché" plutôt que de faire son examen de conscience. Ces opérations fonctionnent étant donné que la perte de poids est là, la cause n'est pas à chercher là. De surcroît, j'ai l'impression que pas mal zappent totalement le suivi psy régulier. En tout cas, j'ai acquis une certitude (et je crois que les stats le démontrent), c'est que la reprise de poids suite à une sleeve est plus que fréquente.

j'ai aussi connu qqn qui avait eu un bypass il y a plusieurs années, qu'on a dû déconstruire suite à un souci de santé, et qu'on a refait quelques années plus tard (mais pas connue au point de tout savoir du pourquoi du comment). Et les sleeve sur sleeve ça se fait aussi.

monange sa 1e sleeve avait été mal exécutée et ce sont les dégâts liés à cette 1e sleeve qui ont apparemment empêché le chirurgien de réaliser le bypass, et je dirais que le risque de fistule est plus important quand on opère une 2e fois, surtout une sleeve, tant qu'à faire si elle a été mal faite - il me semble que le risque initial de fistule est plus important que pour un bypass. Ceci dit, sans vouloir la juger (elle dégage une gentillesse qui ne donne pas envie de lui faire du mal), je la trouve assez naïve avec ses opérations, et c'est forcément la faute du chirurgien si ça marche pas... et tout ça ne l'empêche pas du tout de songer à une 3e opération en visant la perte de poids.

Maintenant, les échecs, genre ceux où il y a un risque vital lié directement à l'opération... Il ne me semble pas qu'il y en ait tant que ça, outre les fistules où le risque n'est pas plus élevé que pour une autre opération, dans mon souvenir. Avant de me faire opérer j'avais cherché comme une dingue ces cas d'échecs, c'était toujours les 3/4 mêmes en France qui tournaient sur internet. J'avais fini par me dire qu'en plus, la Belgique était plutôt à la pointe dans le domaine médical, ce qui limitait les risques opératoires.

Pour les carences, je crois qu'elles sont finalement assez normales dans les premiers temps après une opération (on passe quand même en sous-alimentation extrême pendant de longs mois, parfois en ayant un régime drastique de prescrit, ça fait vite baisser tout). Je n'ai pas assez de recul dans mon cas, mais à un peu plus de 2 ans post-op, j'ai enfin pu mettre derrière moi ces carences. Aucun régime si ce n'est les 2/3 premiers mois, mais c'était surtout dans le but d'assurer le minimum vital (et pour mon rapport à l'alimentation, je vois un psy depuis 2 ans, même si ça fait un moment qu'on n'a pas travaillé sur cette question spécifique, "débuguer" d'autres aspects de ma vie ne peut être que bénéfique). Maintenant, il faudra attendre 2 ou 3 ans avant que je sache si je ne vais pas en développer (la carence en fer me semble assez répandue, mais dans mon cas aucun signe avant-coureur jusque maintenant). Pour une éventuelle reprise de poids, la diététicienne de l'équipe médicale qui me suit m'affirme qu'il y en a parfois une de "2, 3 kilos, pas plus" de ce qu'elle constate sur les patients qui continuent sérieusement le suivi, j'admets avoir un petit doute, mais je verrai bien. Puis ça me paraît toujours un peu tendu de comparer un cas à l'autre. Les opérations sont toutes faites sur le même schéma, certes, mais chacun est différent, que ça soit alimentairement, sa santé, sa capacité à se remettre ou que sais-je.

Maintenant, le cas de la personne que tu connais me paraît un peu particulier, c'est une super-obésité (j'aime pas ce genre de terme, mais passé un certain imc, je ne sais pas si on peut traiter ces personnes comme les autres d'un point de vue chir bariatrique), du coup je ne sais pas si on peut se permettre de comparer avec qqn d'opérer avec un imc moins important. Je sais juste que là où je suis suivie, ils cherchent d'abord à faire baisser un max le poids avec un ballon (pour limiter le risque avec l'anesthésie, notamment) avant d'attaquer la suite.

Peut-être se renseigner du côté d'articles en anglais, sachant que les américains me paraissent plus souvent confrontés à ces grands surpoids ?
S
53 ans suisse 993
Dans le cas de la personne dont je parlais l'alcool a joué un grand rôle. Ä un moment dans son parcours avec ses difficultés (non prises en charge) l'alcool a été la solution car ca "passait" sans problème . Ce n'est pas tout mais bien sur mais ensuite le sevrage de l'accol a accéléré les excès alimentaires et le reprise.

J'en ai discuté avec ma physio tout à l'heure. Pour elle le maître mot c'est l'adaptation. L'organisme va chercher à s'adapter quoiqu'il arrive et ne veut pas perdre ce poids qui est sa sécurité pour vivre sur terre. Et dans les by pass la diminution de longueur de l'intestin se transforme en une super assimilation de l'intestin restant.

Elle son optique c'est l'activité. Pas forcément le sport pour le sport genre musculation mais l'activité que tout corps devrait avoir chaque jour et que pour beuacoup nous n'avons plus. Avec les ascenseurs qui ont remplacé les escaliers, les bagnoles chauffées, les bureaux climatisés etc..etc... Bon ma physio est super branchée sur toutes ces questions parce qu'elle a un traitement hormonal à vie suite à un cancer qui fait grossir sans que tu manges dans le genre.

Dans les 2-3 cas d"échecs" autour de moi ce sont des personnes très très inactives. La personne de ma famille qui vient de perdre plus de 40 kilos est tellement toujours fatiguée qu'elle s'astreint péniblement à 3000 pas par jour ce qui est très sédentaire mais elle n'arrive pas plus. Même porter ses courses Lui est devenu pénible.

Donc c'est aspect là devrait être abordé dans le parcours péchirurgie mais je me demande s'il l'est.

Ceci dit c'est super que ca marche pour toi psychobunny tant mieux.

Aborder ces échecs dans l'idée ce n'est pas de dénoncer quoi que ce soit mais plutôt que des personnes en début de parcours puissent s'ens inspirer dans leur réflexion et leurs changements.
93 ans 9582
3000 pas par jours, mais c'est très très peu, genre tu sors pas de chez toi, non ? la recommandation c'est 10000 je crois ?
93 ans 9582
plus porter ses courses, j'imagine qu'elle a eu une fonte musculaire extrême quand même ? l'activité physique n'est pas incluse dans les parcours post opératoires ?

l'alcool c'est un grand classique apparemment… remplacer une dépendance par une autre… et le liquide forcément ça passe… ouille ouille ouille… :o(
S
53 ans suisse 993
En pré ou post opératoire il y a tout le boulot personnel à fournir. Si la personne n'est pas motivée, quelles que soient ses raisons, personne ne va venir la sortir de chez elle.

Je l'ai bien compris personnellement avec mes soucis de dos. Il est plus facile de prendre des comprimés que de se bouger pour faire des exercices.

Dans le système suisse tout existe, tu peux faire de l'art thérapie, de la physio, participer à des groupes de parole etc... la personne qui ne peut plus porter ses courses a été opérée en france. Visite psy de 15mn pour accord. Pas de suivi. Alors que la connaissant il y a de sérieux problèmes émotionnels et familiaux pas réglés. Quand tu en arrives à négliger ton hygiène quotidienne et ne plus faire ton ménage ou descendre tes poubelles on peut imaginer que faire de l'exercice ou se cuisiner des bons petits plats est un Everest à escalader.
93 ans 9582
ben c'est sûr qu'au fond de la dépression, c'est pas forcément le meilleur point de départ pour commencer ce genre de challenge…
une expertise psy en 15 mn ça sent le sérieux… no comment
37 ans 1547
Je suis un peu gênée en lisant ce sujet car j'ai l'impression qu'on revient un peu au discours de la personne qui manque de sérieux/volonté/conscience et qui est fautive d'une reprise de poids et de se mettre en danger (à la fois par le choix de la chirurgie et par le fait de regrossir).
J'ai l'impression qu'on retombe dans le discours: c'est ma faute j'ai pas suivi tout ce qu'il fallait pour que ce régime marche, j'ai pas mis tout en place, etc.
D'ailleurs, ce n'est pas non plus parce que l'on entreprend une RA (et là je parle réellement d'un travail pour rééduquer son comportement alimentaire pas juste d'une façon de manger) que la personne en arrive ensuite à une alimentation tranquille, relativement régulée et intuitive. Doit-on chercher à savoir si ça vient d'un manquement de la personne, d'un manquement de l'outil, ou peut-on se dire qu'il y a des intrications plus complexes et peu généralisables ?

J'imagine que la technique chirurgicale a ses limites et ne prétend pas beaucoup plus que d'être ce qu'elle est.
Par contre je n'ose juste pas imaginer ce que fait vivre une perte de poids massive à quelqu'un dans un délai relativement court.
Personnellement la fonte musculaire me ferait très peur car c'est précisément le fait de restaurer ma musculature qui m'a sortie des points les plus compliqués dans la vie au quotidien avec une grande obésité. La perte d'énergie pourrait m'empêcher d'initier et me faire abandonner pas mal de démarches pour m'économiser.

Bref. Je me doute que l'intention n'est pas de stigmatiser les patients ayant vécu une reprise de poids post chirurgie ni de les accuser d'un manque de quoi que ce soit. Mais ce sont des façons de penser que beaucoup pourraient avoir et qu'on a bien intégré dans notre culture. Ce serait dommage qu'on en donne matière ici. ;)
93 ans 9582
oulà désolée Papille mais loin de moi cette intention et connaissant Sirelle je n'imagine pas ça non plus… je m'étonne juste que certains échecs soient étonnants pour le corps médical mais quand tu vois une personne alcoolo dépendante et dépressive à qui on donne le feu vert psy en 15 minutes, c'est sur le corps médical que tu as envie de taper, et certainement pas sur le patient… opérer qqn qui cumule deux facteurs de contre indication majeure ça revient à amputer de la jambe droite quelqu'un qui a une tumeur à la gauche… comment ça pourrait régler le problème ?

demander à un patient qui ne peut pas porter un sac de courses d'aller à la salle de muscu deux heures par jour pour que son opération marche (je force un peu le trait certes) et lui mettre l'échec sur le dos, c'est un peu facile…

la question c'est pas de savoir si un patient a de la volonté (comme la fameuse volonté du régime) mais de savoir s'il entre dans le champ des indications et si il est prêt (il peut être non opérable à un moment de sa vie, et opérable plus tard après une thérapie, une mise en route de l'activité physique, un sevrage alcoolique, que sais-je). Mais c'est plus facile et rentable de sauter sur le demandeur avec un scalpel, sûrement…


je pense que certaines opérations réussies (à voir dans le temps) et surmédiatisées comme celle de Laurent Ournac (je suis devenu un grand sportif grâce à la sleeve, c'est que du bonheur, je me mentais en disant que j'étais bien dans ma peau de gros) ne font pas forcément évoluer les mentalités dans le bon sens…
S
53 ans suisse 993
Mon prpopos n était pas de stigmatiser quiconque. Je suis juste très interpellée dans mon quotidien pro. Parce que je ne suis guère plus âgée que la personne chez qui je vais et que je dois aider pour des gestes simples de l vie qutidienne car son poids ne le lui permet pas. C est interpelant car je pourrai être à sa place. Je pourrai avoir pose un anneau puis un j'y pays etc....

Mon propos est de dire que les Années passant les échecs existent et qu est ce que cela peut nous apprendre sur comment bien vivre avec son surpoids. Et d'ailleurs les personnes pour qui les opérations ont permi un changement positif et durable elles aussi ont beaucoup à nous apprendre. Mais ce ne sont pas celles que je croise.

Travailler dans les soins me confronte quotidiennement au vieillissement du corps aux limitations articulaires de déplacement à la perte de la vision etc.... et étant moi même obèse c est comme un rappel constant de la réalité à m inviter à prendre soin de moi autant que je peux.
37 ans 1547
Oui ayant l'habitude de vous lire je suis convaincue que ce n'était pas votre discours. Mais on est très imprégné de cette façon de penser en général et surtout autour des gros. Du coup ça m'a fait écho à ces discours très présents.

Pour la chirurgie, le corps médical a-t-il un tel intérêt financier ? Une diet et un psy auraient plus d'intérêt pécunier à revoir les patients, un chirurgien sera payé à opérer quoi qu'il en soit non ? J'ai un peu de doute à l'idée qu'ils courent après les patients. Qu'ils se sentent loin de leur réalité, ça oui, ce n'est pas leur vie ni leur santé, leur boulot est extrêmement technicisé (pour pouvoir couper quelqu'un il faut nécessairement un peu oublier que c'est quelqu'un quoi) et valorisé socialement (remise en question parfois difficile). Je m'arrête là je dis peut être des grosses bêtises sur ce corps médical ^^.
Peut être qu'il y aurait surtout un gros travail à mener de formation des équipes médicales sur le plan psychologique et comportemental et "sportif" des personnes obèses pour les aider mieux dans leur parcours. Je pense aussi à sensibiliser davantage les équipes à la maltraitance sous jacente au soin de ces patients là.
37 ans 1547
Je n'avais pas vu ta réponse Sirelle.
J'imagine en effet que tu croises précisément les personnes pour qui l'opération n'a pas solutionné la perte des capacités d'autonomie ou de besoins médicaux particuliers.
Je me souviens lorsque j'ai travaillé auprès de personnes physiquement très limitées à quel point cela me renvoyait aussi à ma propre condition.

Personnellement je ne suis pas toujours sûre de faire les meilleurs choix pour moi-même en n'optant pas pour l'instant pour la chirurgie.
S
89 ans 4951
Je comprends bien qu en travaillant dans le monde des soins cela t interpelle.

Dans le groupe de bypasses que j ai connu je ne crois pas qu il y ait des echecs du type dont tu parles. Mais je ne frequente plus tout le monde. Dans celles que je co nais mieux il y a des grandes reussites en particulier des personnes qui aimaient l activite physique et le sport.

Certains ont repris mais moins qu avant genre ils ont repris une 20aine de kilos environ.

Mais au cours on nous donne les statistiques de reprise en precisant que la suisse ne fait plus que le bypass car c est celle qui le moins de reprise sur le long terme. Bon il y a le discours "ceux qui reprennent c est qu ils ont mal fait en gros" quand meme.

En faisant un peu de benevolat avec des personnes agees c est clair que je vois aussi des fins de vie pas toujours simple. Et malheureusement des personnes qui ont ete tres actives pourtant sont a la merci d une chute par exemple et la reprise est bien plus dure a 80 ans qu a 50. On commence a ne plus pouvoir marcher sans cannes, rollator, la peur de tomber commence a limiter aussi psychologiquement etcc. Certaines pathologies douloureuses s installent. J aidais une dame qui faisait partie du club de montagne de la region et qui avait malheureusement perdu la vue et perdais ses capacites physiques egalement.

C est un sujet qui me tient a coeur je dois dire. Je connais aussi des personnes agees chez qui tout va encore et qui sont encore fonctionnelles mais elles ont moins besoin d aide donc c est sur que je vois plus les autres.

Personnellement une operation de ce type
arrivera dans ma vie cette fois uniquement si je ne vois pas d autres solutions pour garder ma qualite de vie et que je suis absolument convaincue que c est mon obesite qui la pejore. La fonte musculaire est quelque chose qui me ferait peur egalement. A moindre echelle bien sur j ai vu que les muscles partent plus vite qu ils ne reviennent et les douleurs et les soucis que cela entraine.

Par contre je pense que ce type d operation est quand meme un peu vite propose par certains du corps medical comme la solution.
B I U


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