MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Comment s'affranchir d'un stéréotype ?

41 ans Rennes 293
En échangeant avec plusieurs personnes dans ma présentation (je suis un utilisateur récent), nous avons peu à peu parlé des stéréotypes. Je me suis dit que nous étions en train  
de mettre le doigt sur une question intéressante voir essentielle. On peut bien sûr déplorer les stéréotypes en particuliers ici ceux liés aux rondeurs, mais comment s'en acquitter? Qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné on peut aller au-delà? Je dis cela sur un plan social ou individuel. Nous connaissons tous des myriades de stéréotypes reconnus comme tel et pourtant les comportements ne changent pas ou peu. Existe-t-il un mode d'emploi?

Dans un premier temps je me suis dit que le mieux était de définir précisément ce qu'est un stéréotype et je suis tombé sur des définitions aussi nombreuses que différentes. Je vais vous proposer la mienne que vous pourrez critiquez librement : Une idée toute faite communément admise et partagée qui ne reposent sur rien ou parfois sur des théories complètement innéistes (inverse d’expérimentale c'est-à dire de très peu de valeur).


Et à partir de là je me pause une foule de questions que je vous renvois:

-Un stéréotype est-il toujours négatif, si oui ou non, Pourquoi?

-Qui en est victime? Ceux qui le véhiculent n'en sont-il pas eux aussi les victimes indirectes ou collatérales? En ce sentant rejeté ou agressé on a plutôt tendance à se replier sur soi, tout le monde est perdant non?

-Ne sommes nous pas tous des porteurs de stéréotypes? Les victimes d'un stéréotypes n'ont-elles pas la difficulté qu'elles s'appliquent aussi le stéréotype involontairement à elles-mêmes? (On fini par se comporter comme le monde nous a dit que l'on est).

-Les victimes directes d'un stéréotypes sont-elles du coup plus aptes à le remettre en question que le monde qui les entour?

-Pouvons nous admettre que victime ou non, un stéréotype est difficile à remettre en question justement car il ne se base sur rien? Existe-t-il des coupables en matière de stéréotypes? (je pense en particulier aux industriels qui les exploitent consciemment à des fins personnelles).



Comment finalement tordre le cou à une idée reçue, un cliché?

-Etre anxiogène et se victimiser jusqu'à faire admettre à l'autre qui accepte par culpabilité et lassitude. Je l'ai vu très souvent donc je le propose, c'est même ce que j'ai vu le plus souvent dans ma vie mais pas par rapport aux problèmes de poids, donc j'ai de l'espoir...

-Par la diffusion d'informations? Mener des actions de groupes?

-Aller au devant des autres pour chercher à les comprendre afin qu'ils fassent le chemin inverse vers nous (ce qui peut aussi être une action de groupe)?

-Est-ce à la société de légiférer pour combler les dérives sociales liées aux préjugés et voir ensuite des changements sans quoi c'est trop long ou peine perdue?

-Comment trouver une porte de sortie sur le plan relationnel à titre individuel?



Bien sûr vous pouvez répondre seulement à une ou deux questions ou plus selon votre motivation. Vous pouvez évidemment en proposer de nouvelles voir critiquer les questions posées ou le sujet en lui-même si telle est votre position. Tout est ouvert...

Merci de votre participation, faites chauffer les claviers!


Dernière modif par le 2027j; modifié 6 fois
1791
wahoooooo quand tu écris, tu écris :)

quand on est soi-même un stéréotype (grosse, blonde en sont déjà 2), s'aimer soi-même et se foutre de ce que pense les autres sont déjà un grand pas en avant.

et pour lutter contre les stéréotypes des autres, je pense qu'une grande ouverture d'esprit et ne pas se mêler de la vie des gens en les jugeant, en les conseillant pour vouloir les changer sont essentiels.

ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse.

le soucis c'est que notre société veut que nous rentrions tous dans une petite case et qu'il est plus facile de critiquer les autres que de regarder ce qui ne va pas chez soi
2513
Adolescente, cherchant à éviter les conflits, j'ai voulu me débarrasser de mes stéréotypes. J'ai du mal m'y prendre car, très vite, j'en suis venue à la conclusion que cette démarche nécessite que l'on écoute longuement ce que chacun a à dire, y compris les plus abominables des criminels, si bien que l'on en arrivât à les excuser de tout (dans un récit à la première personne, on peut toujours trouver des circonstances atténuantes). Dans cette optique, il n'y a plus loi ni morale et peut-être même plus de justice. Voilà la limite que j'avais trouvé à l'époque. Plus tard, je ne me suis plus posée la question, peut-être par paresse, je l'admets, et aussi parce que me creuser le ciboulot H24 m'a trop coûté mentalement et physiquement. Je trouve aujourd'hui que les préjugés peuvent avoir une utilité : se préserver. Il y a des gens que, sans les connaître, l'on ne "sent" pas, probablement sur la base d'expériences mêlée de préjugés ; et en faisant la balance entre une opportunité ratée et des emmerdes évitées, je pense que ne pas leur adresser la parole est plus souvent gagnant.

Sinon, je trouve que la mouvance actuelle sur les réseaux sociaux est de lutter contre les stéréotypes de toutes sortes, donc, on y arrivera un jour, mais cela me gêne que ça ne se règle le plus souvent que par la voie légale : quand on légifère pour des individus, on perd du côté collectif et fraternel.
41 ans Rennes 293
Merci de vos réponses.

Oui Chapinette, c'est très dur de s'affranchir des stéréotypes. Que l'on soit opresseu-r-se ou opprimé-e si tel est le cas et particulièrement en cas de criminalité.

De mon côté je crois que sauf remettre en cause son existence, la justice doit faire son travail et que nul n'est censé ignorer la loi (autant que possible). Accepter en soi les raisons des actes ne veut pas dire nécessairement mettre les œuvres de la justice en cause. Tout le monde est pardonnable et heureusement en particulier pour les victimes qui peuvent accueillir(dans le sens d'accepter) les personnes qui les ont fait souffrir dans leurs faiblesses profondément humaines et dépasser le schéma de la victimisation pour se sentir libres et affranchies des actes et individus qui les ont offensées.

Excuser ou pardonner à mon sens ne veux pas signifier remettre en question ce qui est autorisé ou non et justifier les actes. C'est le travail de la justice justement qui est la garante d'un système dans son fonctionnement et fondée sur ses meurs. Ou alors tu remets en question la justice elle-même dans sa raison d'exister. Beaucoup y ont pensé et effectivement je respecte cette perspective car la justice peut être vue comme barbare de part sont existence même, la vision inverse peut aussi se défendre. Aussi, ce n'est que la justice des hommes dont il est je crois question, se reposant sur ce qui est admis comme acceptable ou non pour assurer à la société un fonctionnement voulu. Il ne s'agit pas d'une justice divine ayant la connaissance absolue de ce qui est bien ou mal. Chaque civilisation a jugé de ce qui était acceptable ou non pour elle.

Je crois que s'affranchir des stéréotypes est une chance. On parle souvent de les "déconstruire" et je crois que c'est une erreur. On ne déconstruit pas la pensée ou s'est admettre que la pensée ou des êtres sont néfaste en soi. Mais nous sommes tous capable de nous libérer d'une idée qui pause problème à tout le monde, de s'en affranchir.

Je ne vais pas sur les réseaux sociaux alors je ne me rends pas bien compte du chemin parcouru par ces sites en terme de stéréotypes. Effectivement Citronglace, je crois que l'"ouverture d'esprit" est primordiale face aux stéréotypes et que c'est une partie de la réponse.
42 ans très au sud 7915
Un peu en vrac.
Je suis OK on ne déconstruit pas une pensée, on la fait évoluer et au mieux on lui fait accéder à un niveau de pensée "supérieur" dans le sens où cette pensée accède à d'avantage d'abstraction et permet de voir les choses sous un angle nouveau.
En clair je suis neutre en naissant, on m'apprend un préjugé, j'adhère à ce préjugé, je diffuse moi même ce préjugé, je suis confronté à des personnes n'acceptant pas mon préjugé ou sur lesquelles j'applique mon préjugé et qui le refusent.
1-je reste dans mon préjugé et le valide, je m'enferme dedans
2- j'écoute ce que les autres ont à dire, surtout les personnes sur lesquelles j'applique mon préjugé et j'entre dans une démarche d'analyse. Il me semble qu'à ce stade le préjugé ne résiste pas à l'analyse.
mais ce n'est pas une décontraction mais un exercice de la pensée pour aller au delà de ce que j'ai appris dans un 1er temps de ma vie, un exercice visant à invalider un préjugé ça ne se fait pas du jour au lendemain.

Je fais une nette différence entre expliquer et pardonner/ dédouaner en matière de justice. Ok des circonstances peuvent mener plus facilement à des actes délictueux mais ça ne les excuse pas. Et je pense qu'il faut d'autant moins que ça excuse que d'autres personnes avec des circonstances similaires voire pire, elles ne basculent pas dans le délit et qu'il faut soutenir et encourager ces personnes là, les valoriser.
Encore une tendance de l'être humain, voire plus le négatif que le positif. Nous hésitons peu à critiquer, mais rarement nous encourageons, souligne-gnons le positif et c'est pourtant ce que j'essaie de faire au quotidien.

Est ce qu'un préjugé nuit? Oui je vais prendre un exemple de préjugés que j'ai expérimenté en devenant maman et en faisant le choix de l'allaitement.
Les préjugés sont nombreux mais ils découlent surtout de ce préjugé de base à mon sens: nous ne sommes pas des animaux donc pas besoin d'allaiter maintenant avec le lait artificiel. Les autres me semblent construits pour fortifier ce 1er et sont du type: le lait n'est pas assez nourrissant, tu vas en faire un bébé collé à toi/ il ne sera pas autonome comme les autres, après 3/6/9 mois plus besoin, le lait maternisé est meilleur pour le bébé, les bébés allaités ne font pas leurs nuits comme les autres.
Et là je m'interroge: qui a intérêt à ce préjugé? Ben à part les laboratoires je ne vois pas trop... et le must c'est qu'ils ont bourré le crâne de clichés à des générations entières de femmes à tel point que nous avons oublié les gestes de l'allaitement. Et aujourd'hui il est difficile de revenir là dessus, cela
42 ans très au sud 7915
Et là je m'interroge: qui a intérêt à ce préjugé? Ben à part les laboratoires je ne vois pas trop... et le must c'est qu'ils ont bourré le crâne de clichés à des générations entières de femmes à tel point que nous avons oublié les gestes de l'allaitement. Et aujourd'hui il est difficile de revenir là dessus, cela génère des conflits entre les générations de femmes qui ne se comprennent pas et souvent se jugent.
Mais c'est là où ça devient complexe... les grands mères croient que le lait artificiel est mieux, on le leur a démontré tant de fois quand elles étaient maman! Remettre en question tout le discours pseudo médical est dur et revient à admettre qu'elles ont été manipulées. Les mères d'aujourd'hui jugent bien souvent leurs mères pour ne pas les avoir allaité, s'être laissées bernées et avoir perdu ce savoir de l'allaitement essentiel.
Au final personne n'a tord ou raison il me semble. Nos mères n'avaient pas les accès aux infos comme aujourd'hui et devaient croire sur parole les médecins financés par les labos. Elles ont été mamans au milieu de grandes révolutions domestiques et le biberon pour elles allait de paire avec cela. Nous nous avons du recul et des infos, nous pouvons faire nos choix (enfin du moins essayer l'allaitement car non ce n'est ni naturel ni facile).
Heureuses les femmes de chaque génération qui passent au dessus des préjugés et essaient juste de trouver ce qui leur convient à elles. Mais elles sont au final assez rares car les préjugés se trouvent partout et viennent de tout le monde, professionnels de santé aussi.
Le pire dans tout cela c'est que ma génération fait elle même ses préjugés et qu'ils sont le nid de personnes au final peu bienveillantes qui isolent encore plus les générations et pire éloignent les femmes des professionnels de santé (qui ont évolués eux aussi depuis la génération de nos mères). Je ne citerai personne et aucun groupe mais en gros: nos mères ne savent pas, ne pas prendre conseil près d'elles. Les pro de la santé ne savent pas, ils sont les jouets des labos (ils n'ont donc pas le droit à l'évolution). Seuls eux savent et créent des problèmes qui n'existent pas, donnent des pseudos solutions aliénantes pour les femmes et refusent tout ce qui peut soulager les femmes (biberon, tétine/sucette). Qui y perd dans tout cela? Les mamans d'aujourd'hui qui n'ont pas de discours modéré autour d'elles. Alors oui un préjugé ça peut vraiment nuire.
2513
Reinette tu parles souvent de ce préjugé sur l'allaitement, mais ça dépend vraiment de l'entourage. Je le répète, je n'ai pas du tout allaité mon enfant (même pas le colostrum) et au tout début, on m'a bien fait sentir que l'allaitement c'était mieux et que je privais mon enfant du meilleur. Je crois qu'on projette peut-être un peu nos pensées sur les paroles des autres : tu te bats probablement pour allaiter ton fils, c'est un sujet qui te préoccupe beaucoup et tes oreilles sont donc à l'affût du moindre commentaire à ce sujet. Tout comme je me suis battue au début pour faire comprendre que j'ai un traitement médical dangereux qui passe dans le lait maternel, et mes oreilles ont entendu de ce fait davantage de commentaires pro-allaitement qu'autre chose. En clair, nos propres préoccupations du moment se projettent directement ou indirectement sur les autres. C'est l'angoisse d'être une bonne/mauvaise mère qui fait ça.
42 ans très au sud 7915
Ah mais non Chapinette et c'est pour cela que je souligne le fait que notre génération a aussi ses préjugés et que je parle de ces groupes qui "soutiennent" l'allaitement ;)
Ils nuisent par le préjugé inverse en forçant à l'allaitement et pire en s'édictant comme seuls savants sur la question.
Moi qui allaite justement je dois faire un exercice quasi permanent entre les 2 préjugés. Soit ceux qui sont contre (beaucoup l'ancienne génération) et ceux qui sont pour mais sous leurs conditions et communiquent jusqu'à envahir l'espace sans laisser de solution "viables" pour les femmes.
Au milieu il y a peu, très peu de choses et peu de femmes osent communiquer.
Tu liras peu de choses sur l'allaitement mixte, le biberon et l'allaitement (ce que tu trouveras c'est confusion sein tétine à tous les coups), sucette et allaitement (là aussi confusion ou comment je me suis retrouvée à angoisser à cause de ce petit bout de plastique qui paradoxalement a permis mon allaitement). Dans ce qui est pro allaitement tu te retrouves au final avec des femmes qui ont arrêté de travailler ou sont à temps partiel et qui donnent des conseils applicables pour elles mais pas pour une maman qui travaille. Pire, ces conseils culpabilisent une maman qui travaille.
Je ne me retrouve ni dans les préjugés anti allaitement ni dans ceux pour. Et tracer son chemin est très difficile, surtout trouver des personnes de confiance. Les seules que j'ai trouvé c'est une très bonne amie ayant essuyé les plâtres avant moi, une autre amie qui vit les choses en même temps que moi, une pédiatre formée en allaitement (pédiatre = le mal pour les pro allaitement!) et j'ai eu la chance d'avoir une voisine qui a allaité et est auxiliaire de puériculture, sans ses personnes je n'aurai jamais pu. Ça fait donc 4 personnes sur des dizaines que j'ai vu passer.

Au final comme dans tous les stéréotypes ils rendent malheureux et sont sources d'angoisse. Pour être heureux il faut parvenir à s'affranchir et c'est très difficile. On pourrait croire que s'écouter et trouver son équilibre est naturel et facile mais pas du tout, ça demande de tout questionner au travers d'un nouveau point de vue, c'est très compliqué. Mais une fois la phase difficile passée quel soulagement!
C'est valable pour tous les stéréotypes/ préjugés.
Comment éviter de devoir faire tout cet exercice de questionnement et donc éviter les préjugés en amont? Me parait une question intéressante. Ou tout du moins comment mettre les individualités en questionnement vis à vis des préjugés le plus rapidement possible afin de faciliter l'exercice?
2513
Quand il s'agit de choix, je crois que même si ce n'est pas évident, si l'on doit se défendre au préalable c'est en insistant sur la notion de choix libre et épanouissant, c'est à dire, renvoyer une image de nous assumant notre choix et heureux de notre choix, sans quoi les préjugés fuseront.
2513
Les préjugés nous mettent dans des cases, c'est à dire, des "lieux" limités. Ils nous limitent. Pour ceux qu'ils enragent, ils sont ainsi moteur de leur dépassement : c'est pas si mal.
P
56 ans 3727
Stéréotype, cliché, préjugé, sont comme les légendes : ils contiennent presque toujours une part de vérité. Reste à savoir dans quelle proportion ils sont significatifs dans la réalité.
42 ans très au sud 7915
Chapinette les préjugés fuseront toujours, s'ils ne venaient que quand on pose des questions ça serait pas si grave! ^^
Il y a toujours une personne pour avoir un avis bien lourd de stéréotypes et nous le faire partager "pour notre bien"... certains ont les voit venir à 3 kms mais pour d'autres c'est bien plus subtil.

Prax tu confonds pas stéréotype et vérités générales? qui du coup admettent de fait des exceptions...
une blonde est idiote
une femme ne sait pas conduire
un homme ne pleure pas
un noir sait bien danser
les juifs sont radins
les gros sont fainéants/ se laissent aller
sont des stéréotypes. Il y a plus d'exception que de personnes adhérant/ correspondant au stéréotype

par contre
les noirs n'ont pas de soucis de plagiocéphalie (tête plate) = vérité scientifique. pourquoi? parce qu'ils portent leurs bébés et ne les laissent pas des heures allongés dans des lits/ transats/ cosy. Mais en occident on voit mal le portage > stéréotype = porter un enfant le rend capricieux, donc le portage est mal vu. Au final qui avait raison...? Et le stéréotype est nuisible, au profit de qui? de grandes marques qui vendent des choses inutiles, business encore! Mais bien sur il peut y avoir des exceptions.
Je constate que souvent derrière le stéréotype il y a une proposition qui s'achète. On nous crée un complexe/ peur pour nous vendre le "remède", le stéréotype est quand même un sacré fond de commerce!
Il faut mettre des chaussures fermées et à tige rigide pour apprendre aux bébés à marcher. On nous vend d'ailleurs ces chaussures un bras! Mais au final ils ne marchent pas dans les pays où il n'y en a pas? ben si et il y a moins de soucis musculaires et articulaires... là aussi cherchez l'erreur...
Les roux puent, combien de vente de couleurs de cheveux à cause de ça? Et parfois le stéréotype se contredit, par exemple la blonde. Elle est idiote et juvénile à la fois. On l'associe à la bêtise faite femme et en même temps les femmes veulent son aura. Donc au final on veut quoi...? la fausse blonde?
Je crois que le pire dans le stéréotype est la phrase "oui mais pas toi, t'es différent". Ah bon? J'suis pas une vraie grosse? Pas une vraie blonde? Pas une vraie femme? Ah zut... Donc je ne suis pas une brune mais j'ai pas les caractéristiques d'une blonde. Je suis une grosse mais je ne suis pas une vraie grosse, j'agis pas comme telle... idem pour une personne de couleur (de couleur sérieux? parce que nous autres blancs sommes en fait bien plus colorés qu'eux ><). C'est sensé être gentil mais c'est mettre les personnes dans une position impossible.
P
56 ans 3727
(pour Reinette)
Je ne pense pas. Wikipédia dit :

"En sciences humaines, un stéréotype est l'image négative ou positive d'un sujet dans un cadre de référence donné, telle qu'elle y est habituellement admise et véhiculée."

Par vérité générale tu entends un cliché ? Les définitions (et surtout leurs résultats et conséquences) sont proches.

Une grosse est facile à emballer en boîte de nuit. Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas beaucoup d'occasions et lorsqu'il y en a une qui se présente elle ne la laisse pas passer.

Préjugé, stéréotype, cliché ?

Reste que des filles/femmes qui sont faciles à emballer en boîte parce qu'elles n'ont pas beaucoup d'occasions existent bel et bien. La question est de savoir dans quelles proportions.
2513
L'année dernière une étude était sortie à propos du prénom que nous portons, comme quoi il influencerait notre physique. En gros, tu t'appelles Laurent, tu finis par avoir une tête de Laurent et les gens qui ne te connaissent pas peuvent deviner ton prénom. Est-ce que c'est basé sur des préjugés ? De même, ça m'arrive souvent de deviner le métier d'une personne rien qu'en la regardant : préjugés ? Cf le jeu des années 90 "Qui est qui ?".
P
56 ans 3727
chapinette a écrit:
L'année dernière une étude était sortie à propos du prénom que nous portons, comme quoi il influencerait notre physique. En gros, tu t'appelles Laurent, tu finis par avoir une tête de Laurent et les gens qui ne te connaissent pas peuvent deviner ton prénom. Est-ce que c'est basé sur des préjugés ? De même, ça m'arrive souvent de deviner le métier d'une personne rien qu'en la regardant : préjugés ? Cf le jeu des années 90 "Qui est qui ?".

Je ne sais pas si le prénom influence notre physique, mais que celui qui n'a jamais trouvé qu'un prénom s'accordait mal ou pas du tout avec le physique, le genre, la prestance, d'une personne jette la première pierre.

Deviner le métier d'une personne selon son physique, sa manière de se tenir ou son accoutrement n'est pas un préjugé. C'est assez facile de définir sa branche et encore plus celle dans laquelle il n'est pas du tout.
B I U