Ça vous est-tu déjà arrivé?
D'avoir l'impression de tomber
Sans rien pour vous accrocher
Que des vauriens pour vous rire au nez
Alors vous commencez à sombrer
Vous vous laissez pénétrer, pis... Pas juste au
figuré
Vous marchez toujours la tête baissée
Vous n'osez plus chercher plus loin que votre nez
Ça vous est-tu déjà arrivé
D'avoir constamment l'impression d'être attaqué
Pire, réaliser que plus personne veut vous approcher
Au yeux de personne vous n'existez, ne ressentez
Vous avez tout essayé
Constatation, confession, mutilation, rien n'a fonctionné!
Toujours devoir chercher et ce, sans rien trouver
Tout ce que vous pensez, c'est de tout abandonner
Abandonner cette infernale éternité
Éternité qui n'a fait que vous blesser
Cette vision obscure du monde vous empêche de voir la lumière
Vous ressentez votre vie comme une croisière de misère
Vous avez beau ramer, vous restez toujours dans cette galère
Vous remarquez des ports, mais cela n'est qu'éphémère
On dit que la vie, c'est comme une rivière avez ses courants
Mais la vôtre n'est faite que de violents torrents
Ce ne sont pas des gouttes dans l'océan que vous cherchez
Mais plutôt cette anodine gottelette que vous êtes dans ce torrent violent
Solution est pour vous synonyme de poussière
Poussière la vie soit-elle amère
Amère sont les piques de cette gruyère
Gruyère généalogique, voila est votre ère
Ça vous est-tu déjà arrivé
De n'plus savoir sur qui ni sur quoi compter
Pas la peine d'réessayer, on vous a déjà assez blesser
Voler de vos propres ailes? Des mots si simples, jolies comme le miel
Mais c'tu ça la vie? Toujours se sentir sali, trahi?
J'l'ai déjà pensé, ça, j'peux pas le nier
J'suis pas vieux, mais je sais une chose
Dans la vie, faut pas arrêter d'espérer
La personne dont vous me voyez ne vous dit en rien mon identité
Mon identité, on a déjà essayé de me la brimer
Malheureusement pour eux, ça n'a pas fonctionné
Des relations, j'en ai connu des mal intentionnées
Que ce soit de sang ou d'éloigner, j'ai appri à me méfier
J'suis pas vierge comme une feuille de papier
Des bâton d'en roues, ça, j'peux pas l'ignorer
Mais j'vais pas m'appitoyer
Parce que tout ça c'est du passé
Pis je peux enfin me refabriquer et ce
Sans me refaire transpercer
Ive S.N