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STOP !! Il faut que tu arrêtes de ressasser ces pensées. Répètes toi en boucle que tu es la VICTIME. Si des gens t'en veulent d'avoir été une victime, c'est que ce sont des idiots qui ne réfléchissent pas avec leur tête. Essaie de voir les choses à l'envers : et si au lieu de t'en vouloir à toi de dénoncer son cousin, ton amie en voulait à son cousin de t'avoir violer ? Qui a le plus mal agit entre toi et lui ? Qui a commit un crime ? Qui ne fait que se défendre ?
Pour tes parents c'est pareil, et si au lieu de t'en vouloir, ils se mettaient à ta place et comprenaient que c'est pas facile à dire et que c'est normal de prendre du temps ?
Pourquoi ne voir qu'un côté de la pièce ? La pièce peut aussi bien tomber coté pile que coté face non ? Et je dirai qu'elle peut même tomber sur la tranche ou être coincée sur une pierre qui empèche de voir le coté exact... Bref il y a un nombre infini de possibilités sur la manière dont vont réagir les gens, et tu n'en es pas responsable.
Par contre tu es responsable de toi, de ton bien être, de ta santé, et la spirale de culpabilisation dans laquelle tu entres n'est pas bonne. Si tu vois un psy, vu que tu es mineur, il pourra peut-être l'annoncer à tes parents avec toi. Cela rendra les choses plus facile pour toi et si tes parents ont une réaction inadaptée, le psy pourra leur expliquer comment se sent une victime de viol juste après et pourquoi c'est difficile d'en parler.
Moi par exemple, quand j'ai subit l'inceste vers 10 ans, je ne pouvais pas en parler parce que je n'avais pas les mots, je ne savait pas comment ça s'appelait ce que la personne me faisait. J'étais simplement mal à l'aise, même si j'avais du plaisir (sans pouvoir le nommer). J'étais mal à l'aise mais en même temps j'aimais bien quand il le faisait et c'était un membre de ma famille avec qui je faisais plein d'autres choses en dehors de nos séances sexuelles. Tout cela était très ambigu quand je l'ai vécu et même encore maintenant, je ne sais pas trop si je dois l'aimer ou le détester. Mais il y a une chose dont je suis sûre c'est que je ne suis pas responsable, ni de ce qui c'est passé, ni de comment j'ai réagit, ni de ce que j'ai dit ou pas dit.
La souffrance de cet acte se guérit, avec du temps et en en parlant à des personnes bienveillantes dans un 1er temps, et les personnes les plus bienveillantes ce sont les professionnels car il n'y a pas d'aspect affectif avec eux. Parle à un psy d'abord, ensuite peut être à tes parents avec son aide. Ca te permettra aussi de savoir si tu veux porter plainte ou pas, tu n'es pas obligé car ça peut être difficile, mais ça peut aus
Pour tes parents c'est pareil, et si au lieu de t'en vouloir, ils se mettaient à ta place et comprenaient que c'est pas facile à dire et que c'est normal de prendre du temps ?
Pourquoi ne voir qu'un côté de la pièce ? La pièce peut aussi bien tomber coté pile que coté face non ? Et je dirai qu'elle peut même tomber sur la tranche ou être coincée sur une pierre qui empèche de voir le coté exact... Bref il y a un nombre infini de possibilités sur la manière dont vont réagir les gens, et tu n'en es pas responsable.
Par contre tu es responsable de toi, de ton bien être, de ta santé, et la spirale de culpabilisation dans laquelle tu entres n'est pas bonne. Si tu vois un psy, vu que tu es mineur, il pourra peut-être l'annoncer à tes parents avec toi. Cela rendra les choses plus facile pour toi et si tes parents ont une réaction inadaptée, le psy pourra leur expliquer comment se sent une victime de viol juste après et pourquoi c'est difficile d'en parler.
Moi par exemple, quand j'ai subit l'inceste vers 10 ans, je ne pouvais pas en parler parce que je n'avais pas les mots, je ne savait pas comment ça s'appelait ce que la personne me faisait. J'étais simplement mal à l'aise, même si j'avais du plaisir (sans pouvoir le nommer). J'étais mal à l'aise mais en même temps j'aimais bien quand il le faisait et c'était un membre de ma famille avec qui je faisais plein d'autres choses en dehors de nos séances sexuelles. Tout cela était très ambigu quand je l'ai vécu et même encore maintenant, je ne sais pas trop si je dois l'aimer ou le détester. Mais il y a une chose dont je suis sûre c'est que je ne suis pas responsable, ni de ce qui c'est passé, ni de comment j'ai réagit, ni de ce que j'ai dit ou pas dit.
La souffrance de cet acte se guérit, avec du temps et en en parlant à des personnes bienveillantes dans un 1er temps, et les personnes les plus bienveillantes ce sont les professionnels car il n'y a pas d'aspect affectif avec eux. Parle à un psy d'abord, ensuite peut être à tes parents avec son aide. Ca te permettra aussi de savoir si tu veux porter plainte ou pas, tu n'es pas obligé car ça peut être difficile, mais ça peut aus