Marche contre les violences faites aux femmes 2019

C'est marrant parce que dans la partie de la manif sans homme perso j'y vois un moyen de laisser un espace pour des femmes victimes traumatisées et pas prêtes encore pour côtoyer des hommes. Je pensais que cet espace était là pour elles. Pour qu'elles se sentent en sécurité et osent manifester dans l'espace public.
Alors certes tous les hommes ne sont pas des agresseurs et surtout la majorité ne violente pas les femmes, mais un espace qui serait une sorte de sas avant la vraie reprise de la vie publique n'est il pas envisageable? Ne peut on pas se priver de quelques libertés temporairement pour aider certain(e)s à (re)conquérir la leur?

reinette81 a écrit:
Je plussoie, c'est aussi ce que j'ai lu.

reinette81 a écrit:
Entièrement d'accord...le temps d'une marche, ce n'est pas beaucoup demandé.

J'interviens au débotté.

Voici les conduites qu'il faudrait faire passer dans les moeurs :

-à la première violence : ne pas rester sans rien faire : plainte ou main courante.
-ce n'est pas à la victime de quitter le domicile. C'est au conjoint violent. Dire à la victime de partir, c'est se moquer d'elle...
-les armes à feu seront confisquées dès le début.

Si cette manif permet de faire comprendre à celles qui sont victimes, de franchir le pas et de ne plus subir l'ignominie en silence, eh bien c'est une bonne chose.

Les problématiques de couple sont difficiles à apprécier. Il y a l'affectif.
Petit exemple en passant : Nous avons protesté contre une intervenante ("assistante sociale" de la gendarmerie) qui était là pour nous évaluer.
... De voir sa vie jugée, noircie, déformée, disséquée au scalpel, sans la moindre empathie, et cette AS de dire à ma femme "je vois que vous n'êtes pas heureuse, pas épanouie, je vous conseille de partir!"
Elle ne s'est permis ce conseil révoltant seulement quand je n'étais pas présent... Lamentable... Son travail consiste donc à dégringoler les gens, au lieu de les aider?
Que sait-elle de notre vie? Qui vaudrait quoi, quand on passe devant eux, si beaux, si parfaits, si hautains, fonctionnaires bien payés?

Bref : j'espère que nos soucis sont du passé. Je ne souhaitais pas trop en parler mais il faut le faire tout de même :Il y a* alcoolisme du côté de ma femme... Et mauvaises réactions (3 en 10 ans, donc relativement peu..) de ma part.
*j'aimerais bien le conjuguer en "avait"

Poirier a écrit:

"Mauvaises réactions". Cette expression me gêne beaucoup, plus car c'est au pluriel.

allegorie a écrit:

Heum je n'ai pas précisé ce qu'étaient ces "mauvaises réactions", mais oui, c'est gênant.
2 rappels à la loi. Ils sont prescrits à présent.
1 médiation qui s'est conclue sereinement, voir plus bas*
... Et on est toujours ensemble^^
Ceci pour prouver que ce n'est pas parce que l'un porte plainte contre l'autre que c'est la fin. Ma femme m'a expliqué qu'elle avait été voir les gendarmes, la première fois, parce qu'elle m'aime et voulait sauver notre couple -qui prenait d'un coup une vilaine tournure. Chose que j'ai parfaitement comprise.

Violences : il y en a eu au moins 2 fois en 10 ans. C'est arrivé et ça n'aurait pas dû... Mais ça ce serait le pays de Barbie et Ken où tout est rose bonbon, où tout le monde est froid, posé, et ne perd jamais ses nerfs face à une épouse avec des périodes alcooliques, son état qui se dégrade, mental, physique, et ses insultes...
Là elle a rechuté 1 fois-éclair (waaa je l'ai tout de suite répéré, l'alcool c'est de la drogue...) mais je pardonne : ma chère maman est à l'hôpital (opération réussie, ouf!), ça lui a fait souvenir du temps où son père y est allé, et pour lui ça s'est mal fini (cancer)

*Récemment je crois m'être amendé : mon épouse a vu son permis de conduire finalement suspendu... Puis annulé, pour cause de récidive d'alcool au volant. Résultat : 1 amende que j'ai payé + 1 voiture sans permis que je lui ai payé, et pas radin... L'avocate ce sera pour elle...

Voilà... Je raconte un peu ma life, sans faire trop de HS^^

Poirier a écrit:

Une voiture sans permis peut aussi être dangereuse surtout dans les mains de quelqu'un ayant un problème d'alcool.

se sort on vraiment de l'alcool?meme avec cure et traitement?ou si il y a a violence en plus, est ce l'epee de damocles?

PTITE a écrit:

Comme toute addiction c'est un combat quotidien car il ne faut jamais reboire ne serait ce qu'un verre.

On pouvait lire dans les dernières nouvelles :

Violences conjugales : Belloubet, Schiappa et Castaner promettent des «annonces fortes»

Et le jour même :

http://www.leparisien....e-seine-23-11-2019-8199951.php

Sacrée ministre de la Justice que nous avons là ! Il n'y a décidément pas grand-chose à attendre..........

À attendre non tu as raison ... À exiger sans doute, on oublie trop vite que tous ces guignols bossent pour nous théoriquement

Prax a écrit:

Ce jugement est à vomir. La justice est aveugle et souffre parfois de démence.

Entre l'annonce et la mise en œuvre d'une loi, il y a des téra-kilomètres-cube qui s'écoulent sous les ponts.

Cette manie actuelle de nos politiques de brasser du vent en annonçant (à grand renfort de médias souvent douteux) tout et n'importe quoi pour accoucher de... rien ou presque m'insupporte! Il suffit simplement de faire respecter les lois existantes dans l'immense majorité des cas, pas la peine d'en rajouter, de refaire ce qui a déjà été fait surtout quand il y a urgence 😡

allegorie a écrit:
C'est sûr que si c'était le procureur qui délibérait avec les jurés, les peines seraient plus lourdes.