Je voudrais réagir à un bon nombre d'interventions féminines sur ce post. Un reproche est fait aux bonhommes inscrits sur les sites de rencontres net : soit ils ont un QI fort réduit et on ne peux parler avec eux, soit ils veulent du sexe.
Si des gens sont incapables de soutenir un échange enrichissant de par les limites trop vites atteintes de leur esprit et de leur capacité à s'exprimer, c'est de fait assez ennuyeux.
Mais il ne me semble pas qu'être en situation de manque sexuel doive être obligatoirement méprisable, tant qu'on respecte l'autre et qu'on n'est pas agressivement grossier. (Et je connais ce sujet personnellement, actuellement). Ou alors je regrette, mais ce sont les hypocrites ou les anti-sensuels qui vous séduirons, mesdames.
Le sexe est un besoin pour la femme comme pour l'homme en bonne santé. Mais, paradoxe, nous ne sommes pas qu'un sexe, même si le sexe peut être un épicentre du bonheur. Et le manque sexuel, la frustration sont source de grands malheurs. Il nous faut TOUT pour être heureux. Les câlins, la jouissance, la compréhension partagée, la reconnaissance de ce que nous sommes singulièrement.
Le sexe n'est pas antinomique à l'affection ni à l'amour. Et lorsqu'on se retrouve seul sans amour le sexe qui peut nous rappeller le manque de l'autre. L'amour peut venir de l'entente sexuelle aussi parfois.
Reprocher à des hommes en manque qui le méritent leur bêtise ou leur grossièreté, oui. Leur reprocher de vouloir du sexe, non. On dirait qu'on assiste à un nouveau phénomène : une femme coquine est libérée, un homme coquin est un monstre.