je-suis-comme-je-suis a écrit:
et je suis sure que si ça arrêtait d'être prohibé, beaucoup d'hommes seuls iraient voir une pro, plutôt que de se tripoter devant des gamines ou de commettre l'irréparable sur quelqu'un de leur entourage (je suis consciente que ça ne résoudra pas tout mais ça fera surement avancer le truc...)
L'excuse à deux balle qu'on nous sort pour fermer les yeux et trouver une raison morale d'accepter sans broncher la prostitution comme si c'était une solution aux viols, aux incests, à la pédophilie, etc. Et pourquoi pas une solution contre le rhum ou les guerres dans le monde?!?!
C'est les hommes, qui depuis des annnnnnnées cherchent dans leur cerveau des moyens de faire passer la pillule...en nous voilant le VRAI coté de la chose, la VRAIE prostitution, ce que c'est VRAIMENT, ce que qu'une première passe engendre dans la tête et l'âme d'une femme, ce que c'est que l'esclavagisme sexuel!
je-suis-comme-je-suis a écrit:
pis un bordel, c'etait avant tout un lieu de vie, où parfois les gens ne venaient pas "sexer" mais juste arrêter d'être seul...
Oh ben dit donc, un vrai lieu de détente quoi...un endroit merveilleux ou Mickey et Donald nous offre des coktail sur une musique relaxante...
Et les femmes, analysées sous tous les recoins, déambulant nues à moitiées ivres...la plupart avec la faim dans le ventre depuis des jours?... A oui, un REEL lieu de détente...A mais non, ça c'était AVANt...mais nous savons que l'homme a tellement évolué que les choses seront bien sûres différentes...
je-suis-comme-je-suis a écrit:
alors oui aux prostituées, oui aux maisons closes!
Ouais, et "Oui aux hommes et leur queue, qui comme toujours n'engendrent que des choses positives dans ce monde!"
Citation:À quel moment peut commencer un travail de réinsertion ?
Il existe trois phases dans le discours d’une prostituée.
Dans un premier temps elle dira : « J’ai choisi ce que je fais, je suis heureuse ». La souffrance est anesthésiée.
Dans un second temps, elle franchit une porte symbolique en venant dans une association comme le Mouvement du Nid. Elle ne peut plus se taire. Elle est obligée de regarder la vérité en face. Elle n’a plus de liens, si ce n’est avec le milieu, qui donne tout mais détruit. Elle laisse alors remonter en elle ce qui ne va pas. Elle tient un discours de dégoût vis-à-vis des clients. Le corps des clients lui devient insupportable. Cependant, elle reste dans une ambivalence : entre la justification de la prostitution et le désir de s’en sortir
Enfin, dans la troisième phase, la souffrance s’éveille. Le discours sur la réinsertion peut être entendu. La personne, femme ou homme, passe alors par un moment terrible : le corps qui a tout subi se met à vivre et à souffrir, l’esprit aussi. Se réapproprier son corps c’est aussi accepter de revivre la souffrance de ce corps qui a eu froid, mal, qui a été méprisé. Elle devra chercher la force de lutter pour vivre, faire les démarches, entrer en formation. C’est très dur.
http://www.lien-social...p3?id_article=297&id_groupe=12
Même si vous y croyez à mort à vos bordels...seront ils ouvert pour les gamines de 15 ans? Pour les sans papier? Les clients n'auront pas peur d'y aller et d'être vus? Et franchement, vous penser vraiment qu'il n 'existera pas un "marché noir"?
Que la misère soit exploitée par des escrocs, ça rentre dans une certaine logique de "méchant" mais quand l'état organise ce marché...comment avoir des reperes de bien ou de mal? Pour certains, ça risque d'être confu.
Sur cette voie, dans 15 ans j'ouvre ma boutique d'Opium... :P