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Muriel Robin : j'aime la femme que je suis devenue

P
71 ans charente maritime 860
Je ne sais pas si je mets ce message au bon endroit. Toutes mes excuses, si ce n'est pas le cas.
Ce matin, en allant au marché, j'ai vu une affiche  
sur un magazine quelconque et j'ai vu la photo de Muriel Robin avec le titre suivant : "j'aime la femme que je suis devenue".
J'avoue m'être dit que je me retrouvais assez bien dans cette phrase. Je me sens à l'aise aujourd'hui alors que je l'étais moins quand j'étais plus jeune. Peut-être parce que je m'imposais trop de contraintes ? Mes parents n'avaient pas trop d'argent. Quand je faisais mes études, je me suis souvent privées de soirées sympa parce que j'avais l'impression que je devais à mes parents de travailler pour les remercier de se priver pour moi. Ensuite, je me suis très investie dans mon travail. Cela fait plusieurs années que je me suis dit que l'on pouvait s'investir dans son travail sans empiéter sur sa vie personnelle. Mes horaires de travail restent conséquents mais je me refuse désormais à travailler chez moi, le soir, les week-ends ou pendant les vacances. Je m'occupe plus de moi, j'ai changé de coiffure, m'habille un peu différemment et ne m'en porte pas plus mal. J'ai l'impression de mieux réussir ma vie et j'en suis très satisfaite.
Y a-t-il d'autres personnes dans mon cas ?

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P
71 ans charente maritime 860
Je suis un peu étonnée du déplacement de mon message dans rondeur et images de soi mais ce n'est pas grave. Je me suis sans doute mal exprimée : ce que j'ai dit n'a rien avoir avec le poids (à 18 ans, je pesais 39 kilos pour 1,53 m et je n'ai commencé à prendre du poids quà 35 ans et être en sur-poids qu'après 45). Je voulais simplement exprimer que j'avais trouvé un équilibre qui me convenait car sinon, je n'ai jamais eu de problème ni avec mon image (mince ou ronde), ni dans mes relations avec les autres. En clair, vieillir n'est pas du tout une fatalité.
48 ans 17521
je ne comprends pas ce qui te gènes dans le déplacement de ton message, on parle bien d'image de soi, il me semble... ;)

d'un autre côté, l'article sur muriel robin (dans le dernier psychologie magazine, du mois de septembre 2006), parle entre autre de sa perte de poids, perte qu'elle a initié en commençant par un "jeune de 3 semaines en clinique" :roll: ... si il faut en arriver là pour "aimer la femme qu'on est devenue"... :shock:
41 ans Rhône-Alpes 872
^^ 3 semaines de jeune..... piouuuuuuuuuuuuu ! moi j'aurais déjà attaqué les barreaux du lit !

Quand tu pense que dernièrement elle et allez voir une tribu en Namibie, où il n'on rien et se prive de tout.... le pire elle les admirais ! MDRRRR ! elle enchaine en s'offrant un séjour en clinique pour un jeune !

Quand à cette tite phrase "j'aime la femme que je suis devenue".... ben il suffit juste de s'aimer, s'accepter.... pas facile mais c'est fou comme on se s'en bien après !
25680
karen a écrit:
je ne comprends pas ce qui te gènes dans le déplacement de ton message, on parle bien d'image de soi, il me semble... ;)

d'un autre côté, l'article sur muriel robin (dans le dernier psychologie magazine, du mois de septembre 2006), parle entre autre de sa perte de poids, perte qu'elle a initié en commençant par un "jeune de 3 semaines en clinique" :roll: ... si il faut en arriver là pour "aimer la femme qu'on est devenue"... :shock:


Non non perte de poids qui suit un travail sur elle même assez long et qu'elle a finalisé par une cure de jeûne (ça prend qu'un petit paragraphe sur 7 pages dans tout l'article) pour se vider la tête et repartir sur de nouvelles bases.

"Je me suis aidée en faisant un jeûne de trois semaines dans une clinique. J'avais besoin de silence, de me laver, comme pour installer du neuf à l'intérieur. Ce jeûne m'a recentrée comme jamais. Je me sens la lumière qui passe partout; Je n'ai perdu que sept kilos, mais je me suis débarrassée du poids que j'avais à l'intérieur. Je ne suis plus la fille énervée de "L'addition", car la vie ne m'agresse plus. Ou plus de la même manière. J'aime la femme que je suis devenue"

Article très intéressant à lire car elle explique bien à quel point le poids que l'on porte même si il devient physique est bien plus dans la tête qu'autre part.

Et c'est en se débarrassant de ces démons et de ces poids qu'elle a pu changer et devenir lus douce, heureuse.

A lire dans le Psychologies N°255 - Septembre 2006
25680
pheli a écrit:
J'avoue m'être dit que je me retrouvais assez bien dans cette phrase. Je me sens à l'aise aujourd'hui alors que je l'étais moins quand j'étais plus jeune. Peut-être parce que je m'imposais trop de contraintes ? Mes parents n'avaient pas trop d'argent. Quand je faisais mes études, je me suis souvent privées de soirées sympa parce que j'avais l'impression que je devais à mes parents de travailler pour les remercier de se priver pour moi.


C'est marrant ce que tu dis parce que justement Muriel Robin parle du "pacte tacite" qu'elle avait passé avec sa mère et qui l'empêchait d'âtre elle et de vivre sa vie au final.

Donc au fond c'est pas si étonnant que tu te soi retrouver dans ces paroles puisque toi aussi tu t'es libéré de ce poids pour être toi ;)
"....Et puis un matin, je me suis réveillée et le je me suis dit :"Tenir notre pacte de souffrance commune serait grotesque puisque tu n'es plus là, alors j'ai le droit, presque le devoir, d'être heureuse. Le droit d'être debout et plus coupable."..."

C'est fou tous les trucs qu'on peut endossé, et les histoires de famille qui peuvent nous bloquer.
mais une fois qu'on en prend conscience on peut avancer :)
Et c'est un peu ce que tu as fait finalement ;)
25680
Lolypops a écrit:
^^ 3 semaines de jeune..... piouuuuuuuuuuuuu ! moi j'aurais déjà attaqué les barreaux du lit !

Quand tu pense que dernièrement elle et allez voir une tribu en Namibie, où il n'on rien et se prive de tout.... le pire elle les admirais ! MDRRRR ! elle enchaine en s'offrant un séjour en clinique pour un jeune !

Quand à cette tite phrase "j'aime la femme que je suis devenue".... ben il suffit juste de s'aimer, s'accepter.... pas facile mais c'est fou comme on se s'en bien après !


Elle en parle justement dans l'article.
Elle explique qu'elle a été voir les anafants de kaboul un peu par culpabilité :
"Bien sûr, il y a la malheureuse qui se sent proche des malheureux.
Et aussi coupable d'avoir plus que les autres, donc qui redistribue, qui partage. Ca permet de se dire "Dans mon marasme, je suis aussi quelqu'un de bien." ......"


Elle explique aussi qu'elle ne refera pas Kaboul aujourd'hui et pourquoi.
B I U


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