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Racontez nous vos plus beaux rateaux, pris ou infligés...

Je vais vous raconter celui que je me suis pris (le seul jusque là parce que le manque de confiance ne m'a pas vraiment incité à tenter ma chance, ce  
qui est regrettable).

Il y avait une fille dont j'étais amoureux quand j'étais au collège : je la trouvais belle, mais surtout très intelligente (elle était douée en cours) et vraiment adorable. Trop peu de gens le savaient : les très bons copains en somme. Et un jour, je m'étais embrouillé avec l'un d'entre eux : il avait dit quelque chose qui ne m'avait pas plu du tout, et ce fut l'escalade. Un lundi, alors qu'on faisait un foot en cours de sport, juste à la fin, il commence la journée en mettant mes affaires par terre. Celui que je croyais être un pote digne de confiance, et qui s'avérait être un sacré connard, m'a cassé les pieds toute la journée et me prévient qu'il va aller voir la fille en question pour me balancer, chose que je ne voulais en aucun cas.

On était dans la même classe de quatrième, c'était là le pire.
A la fin du cours de français qui clot la journée, il s'approchait d'elle. Je le vis lui parler de l'autre côté d'une baie vitrée qui délimitait le couloir. Etant géné par la situation, j'ai du faire semblant de chercher mon petit frère alors que mon cerveau faisait "attention missile à 6 heures, mayday, mayday". J'ai du attendre qu'ils soient tous partis en allant patienter un peu à la bibliothèque. Le connard, tout content de lui, me relata la discussion :
- tu sais, machin, il t'aime, il est amoureux de toi (avec un sourire et une sacrée tête de con)
- malheureusement, ce n'est pas réciproque
J'ai su lui cacher ma déception, et j'avais grandement envie de lui coller deux baffes. Par un habile truchement, je récupérais le numéro de la fille et je l'appellais le soir même pour lui dire que c'était des conneries et qu'il a dit cela pour m'emmerder. Elle avait l'air gênée. Quel menteur !

Quelques jours plus tard, l'ordure de service n'avait pas arrêté de me saouler pendant un cours d'allemant (ne me demandez pas pourquoi, mais j'avais suivi cette langue en LV2). On sort du cours, c'était la fin de la journée et il avait mis mes nerfs à rude épreuve. Il fait le fanfarron et soudain, ma main précère mon cerveau : je lui mets une grosse tarte en pleine figure.
- Hé, t'as fait quoi ?
- Ben ça, et je lui remets une bonne grosse baffe.
On s'est crépés le chignon, et j'étais bien content. Enfin, ce ne fut qu'un court soulagement parce que j'étais vraiment déçu. J'espérais beaucoup, mais bon, fallait se mettre à l'évidence : un petit gros, ça ne fait pas l'unanimité dans le coeur des filles (et ce doit être pire encore de nos jours, j'en ai peur).
B I U


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