60 ans
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Il y a plusieurs types d'hyperstimulation, de la modérée à la sérieuse.
Dans l'hyperstimulation modérée, on note des douleurs assez fortes dans le bas ventre, une sensation de poids. A l'écho, les ovaires ont un volume un peu supérieur à celui qu'ils devraient avoir. On peut ressentir aussi quelques nausées et de la fatigue.
Plus l'hyperstimulation est sérieuse, plus les symptômes augmentent mais ils sont tellement sérieux qu'on ne peut pas ne pas s'en rendre compte.
Je vais te parler de mon expérience personnelle, puisque malheureusement j'ai fait deux hyperstimulations pour des traitements de FIV, une où j'ai dépassé le niveau modéré et une très grave où j'ai failli y rester.
Pour la modérée et la sérieuse, ça a commencé pareil :, j'avais des douleurs fortes dans le ventre, comme des crampes. Ensuite, les douleurs venaient par crise, plutôt le soir et le matin de bonne heure. C'étaient des crises qui duraient une vingtaine de minutes avec une douleur atroce toujours au même niveau d'intensité (la douleur devient très vite insupportable et elle le reste pendant les 20 minutes, puis elle disparait). J'avais ensuite de 30 à 45 mn de répit et ça recommençait.
Pendant les crises, vomissements violents (les vaisseaux autour de mes yeux ont éclaté), impossible de trouver une position qui soulage, je ne supportais pas qu'on me touche ou le moindre mouvement (les mouvements de zom assis sur le lit à côté de moi étaient un calvaire).
J'avais à peu près 5 à 6 crises entre 19h et minuit et bizarrement j'étais tranquille jusqu'à 7h du matin. Là ça recommençait avec 4 ou 5 crises jusqu'à 10 h et j'étais de nouveau tranquille jusqu'à 19h.
La crise commençait dans les genoux, j'avais l'impression qu'on les broyait. Puis la douleur montait dans les cuisses et le ventre, très intense tout de suite. J'avais l'impression d'avoir le ventre très dur et surtout qu'il allait imploser. Au début je me cramponnais en serrant les dents. Au bout de quelques jours, dès que je sentais la douleur dans mes genoux, je me mettais à pleurer, je n'en pouvais plus.
Les crises ont duré à peu près 6 jours pour la première hyperstimulation et 9-10 jours pour la seconde.
Un jour le médecin m'a demandé où se situait la douleur sur une échelle de 0 à 10 et je lui ai répondu qu'en crise, elle était à 12 ! Il était très inquiet car il sait que je ne suis pas douillette du tout.
A l'échographie, mes ovaires faisaient 5 fois et 6 fois leur taille pour l'hysperstimulation "modérée" et 7 fois et 9 fois leur taille pour l'hyperstimulation grave. Je risquais la rupture de l'ovaire.
Dans l'hyperstimulation grave, on m'a mise en restriction hydrique (boire le moins possible) car le liquide qui s'échappe des kystes fonctionnels s'accumule dans l'abdomen et risque de monter dans les poumons(l'hyperstimulation c'est le résultat de la stimulation de trop de follicules qui continuent à croitre après ponction, se transforment en kystes fonctionnels et éclatent). On met donc les patientes en restriction hydrique pour que le corps élimine en priorité ce liquide.
Mais malgré la restriction, le liquide est monté vers les poumons, j'ai fait un début de pleurésie et un petit malaise cardiaque car j'étais en phase de déshydratation. Là j'ai vraiment cru que j'allais crever, d'ailleurs je l'ai dit à zom... J'étais très calme, je lui ai juste dit d'aller regarder la télé et de revenir dans une dizaine de minutes pour voir si j'étais encore vivante... C'est là qu'il a eu peur et qu'il a appelé le médecin en urgence.
Etant donné qu'on m'avait réimplanté des embryons à chaque fois, je n'avais droit à aucun traitement, ni anti douleurs, ni anti inflammatoire, car ça risquait de faire perdre la grossesse si j'avais été enceinte. Pour la dernière hyperstimulation (la plus grave) ils ont quand même été obligés d'y aller à la cortisone en intra veineuse, le risque était trop grand pour moi.
Voilà j'espère ne pas t'avoir fait peur ! ;) Normalement les risques sont faibles (de l'ordre de 4% par tentative de PMA et surtout dans les FIV) mais pas pour moi, car il me faut des doses très fortes pour que mes ovaires réagissent, c'est pour ça que j'ai définitivement arrêté les traitements, le médecin m'ayant affirmé que si on comprenait pourquoi mon organisme réagissait comme ça, on ne savait pas encore comment l'en empêcher. Je n'ai absolument pas envie de repasser par là !!! :?
Avec les dosages que tu as, je doute que tu risques l'hyperstimulation. Par contre, toutes les femmes que je connais et qui font des traitements d'induction de l'ovulation se plaignent de douleurs abdominales plus ou moins fortes, de bouffées de chaleur et de nausées. C'est la conséquence des hormones, on n'y peut rien ! ;)
En tout cas au moindre doute, appelle ton gynéco.
Dernière modif par le 6387j; modifié 2 fois
Dans l'hyperstimulation modérée, on note des douleurs assez fortes dans le bas ventre, une sensation de poids. A l'écho, les ovaires ont un volume un peu supérieur à celui qu'ils devraient avoir. On peut ressentir aussi quelques nausées et de la fatigue.
Plus l'hyperstimulation est sérieuse, plus les symptômes augmentent mais ils sont tellement sérieux qu'on ne peut pas ne pas s'en rendre compte.
Je vais te parler de mon expérience personnelle, puisque malheureusement j'ai fait deux hyperstimulations pour des traitements de FIV, une où j'ai dépassé le niveau modéré et une très grave où j'ai failli y rester.
Pour la modérée et la sérieuse, ça a commencé pareil :, j'avais des douleurs fortes dans le ventre, comme des crampes. Ensuite, les douleurs venaient par crise, plutôt le soir et le matin de bonne heure. C'étaient des crises qui duraient une vingtaine de minutes avec une douleur atroce toujours au même niveau d'intensité (la douleur devient très vite insupportable et elle le reste pendant les 20 minutes, puis elle disparait). J'avais ensuite de 30 à 45 mn de répit et ça recommençait.
Pendant les crises, vomissements violents (les vaisseaux autour de mes yeux ont éclaté), impossible de trouver une position qui soulage, je ne supportais pas qu'on me touche ou le moindre mouvement (les mouvements de zom assis sur le lit à côté de moi étaient un calvaire).
J'avais à peu près 5 à 6 crises entre 19h et minuit et bizarrement j'étais tranquille jusqu'à 7h du matin. Là ça recommençait avec 4 ou 5 crises jusqu'à 10 h et j'étais de nouveau tranquille jusqu'à 19h.
La crise commençait dans les genoux, j'avais l'impression qu'on les broyait. Puis la douleur montait dans les cuisses et le ventre, très intense tout de suite. J'avais l'impression d'avoir le ventre très dur et surtout qu'il allait imploser. Au début je me cramponnais en serrant les dents. Au bout de quelques jours, dès que je sentais la douleur dans mes genoux, je me mettais à pleurer, je n'en pouvais plus.
Les crises ont duré à peu près 6 jours pour la première hyperstimulation et 9-10 jours pour la seconde.
Un jour le médecin m'a demandé où se situait la douleur sur une échelle de 0 à 10 et je lui ai répondu qu'en crise, elle était à 12 ! Il était très inquiet car il sait que je ne suis pas douillette du tout.
A l'échographie, mes ovaires faisaient 5 fois et 6 fois leur taille pour l'hysperstimulation "modérée" et 7 fois et 9 fois leur taille pour l'hyperstimulation grave. Je risquais la rupture de l'ovaire.
Dans l'hyperstimulation grave, on m'a mise en restriction hydrique (boire le moins possible) car le liquide qui s'échappe des kystes fonctionnels s'accumule dans l'abdomen et risque de monter dans les poumons(l'hyperstimulation c'est le résultat de la stimulation de trop de follicules qui continuent à croitre après ponction, se transforment en kystes fonctionnels et éclatent). On met donc les patientes en restriction hydrique pour que le corps élimine en priorité ce liquide.
Mais malgré la restriction, le liquide est monté vers les poumons, j'ai fait un début de pleurésie et un petit malaise cardiaque car j'étais en phase de déshydratation. Là j'ai vraiment cru que j'allais crever, d'ailleurs je l'ai dit à zom... J'étais très calme, je lui ai juste dit d'aller regarder la télé et de revenir dans une dizaine de minutes pour voir si j'étais encore vivante... C'est là qu'il a eu peur et qu'il a appelé le médecin en urgence.
Etant donné qu'on m'avait réimplanté des embryons à chaque fois, je n'avais droit à aucun traitement, ni anti douleurs, ni anti inflammatoire, car ça risquait de faire perdre la grossesse si j'avais été enceinte. Pour la dernière hyperstimulation (la plus grave) ils ont quand même été obligés d'y aller à la cortisone en intra veineuse, le risque était trop grand pour moi.
Voilà j'espère ne pas t'avoir fait peur ! ;) Normalement les risques sont faibles (de l'ordre de 4% par tentative de PMA et surtout dans les FIV) mais pas pour moi, car il me faut des doses très fortes pour que mes ovaires réagissent, c'est pour ça que j'ai définitivement arrêté les traitements, le médecin m'ayant affirmé que si on comprenait pourquoi mon organisme réagissait comme ça, on ne savait pas encore comment l'en empêcher. Je n'ai absolument pas envie de repasser par là !!! :?
Avec les dosages que tu as, je doute que tu risques l'hyperstimulation. Par contre, toutes les femmes que je connais et qui font des traitements d'induction de l'ovulation se plaignent de douleurs abdominales plus ou moins fortes, de bouffées de chaleur et de nausées. C'est la conséquence des hormones, on n'y peut rien ! ;)
En tout cas au moindre doute, appelle ton gynéco.
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