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Méchancetés d'enfants subies quand on était petit et gros

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Nathouille a écrit:
Pour mon petit frère, le saut de classe ne l'a pas du tout dérangé. Il a toujours été quelqu'un de trés populaire partout où il mettait  
les pieds...
On peut dire pire même: il avait quasiment 2 ans d'avance.

Mais c'est vrai que souvent la moindre différence à cet âge là, ça peut facilement exclure.
Moi, ça n'était pas à cause de mon année d'avance, mais plutot à cause de ma grande taille (15 cm de plus que tout le monde: on me demandait combien d'années j'avais redoublé... et on me mettait sur le dos des responsabilités trop importantes du fait que j'étais la plus "grande" (alors que souvent, j'étais la plus jeune...)


Comme tu le dis la moindre différence et quand tu cumules difficile de passer au travers.

Comme toi j'avais un an d'avance et j'étais plus grande que tout le monde.
Mais en 6eme quand les 3eme venaient narguer les petits nouveaux, il n'y a qu'à moi qu'ils ne faisaient pas de réflexion (normal certains étaient plus petit que moi), comme quoi parfois il y a de ces retournements de situation :lol:
Seuls ceux de mon âge et les plus jeunes sans prenaient à moi, jusqu'à ce que je dise stop et que je les remette à leur place !

En même temps toute cette période m'a aussi appris à ouvrir les yeux fassent au différences puisque j'ai été très sensibilisés.
Malgré la souffrance je ne regrettes pas ce que cela m'a apporté au final, ca a changé mon regard pour toujours.
I
46 ans NANCY 5017
Anne a écrit:
Malgré la souffrance je ne regrettes pas ce que cela m'a apporté au final, ca a changé mon regard pour toujours.


oui très juste. ( Marilou Berry a sorti un truc dans le style , elle aurait très bien pu avoir la grosse tête parce que fille de ...et non , elle garde les pieds sur terre parce que - de part son physique - elle sait ce que c'est d'être différente ) .
44 ans 2883
C'est vrai.
C'est entre autre pour cela que je n'ai pas de regrets, et que je ne souhaite pas avoir la vie d'une autre personne.
Cette vie n'est pas parfaite, c'est vrai, mais c'est la mienne construite de mes échecs, problèmes, joies, succés, c'est une combinaison qui n'appartient qu'à moi même si parfois j'ai été influencée par d'autres par leur comportement ou leurs actes.

Les choses auraient pu être différentes, c'est vrai, mais alors, j'aurais été différente aussi, et aujourd'hui, malgré mes défauts et les petits soucis quotidiens, je me dis que je suis contente d'être moi aprés tout.
Je n'aimerais pas être à la place des gens qui nous ont fait souffrir par exemple.
F
60 ans marseille 23
oui tout cela remonte super loin moi a 10 ans 1metre10 50 kilo ......certe pas a cause de ce que je mangé mais a cause des medocs ,cortisone .
je me souvient que mes parents me faisait habillé par une vieille couturiere qui me faisait des robes affreuses ,mais bon la pauvre n'y était strictement pour rien .
al'école primaire j'été le cube,le tank,le tonneau .......je ne me souvient plus tres bien .
j'ai fait des stages dans des maisons d'amaigrissement a sanary près de ou j habite pendant les mois d'été juillet et aout ,la ct le crève la dalle a 600 calories je rentrais a la maison contente j'avais perdu 5 ..6 kilo
puis il revenais vite.
en rentrant au lycée la ct l horreur ,pour moi gt la seule grosse,moche et surtout un truc qui me hantée.......JE N'AURAIS JAMAIS DE PETIT COPAIN
j'ai jamais eu de veritable ami ni garçon ni fille gt celle qui ne parlé a personne qui resté dans son coin et surtout qui disait beaucoup de bétises pour faire rigolais tout le monde..... je me souvient d'une réflexion d'un garçon de ma classe qui c'est tellement senti minable après ...... du coup il est devenu mon meilleur ami.... un jour j'ai du sortir une connerie tellement enorme (comme moi) lol qu'il dit tout haut est tout fort ... tain vous les grosses vous etes trop marante vous devez avoir un don...... mdrrr
puis les confidences de ce charmant garçon me faisait parfois tres mal ,mais il ne s'en rendais pas compte ....du style ....tu la connait .......il me décrit la fille ... puis me dit tain j'aimerais bien sortir avec elle, elle est tanké ,petit cul,petite taille, HA! ce mot PETIT.......
et la il me dit ... tu sait moi j'aime bien quand sa tien dans une main que je puisse faire le tour de la fille sans m'y prendre pendant 1h..... :evil:
enfin voila que de souvenir .........
38 ans paris 3056
quand j'etais toute gamine, je suis restée pendant 5 ans chez une nourrisse ( de la maternelle au CE1) qui etait vraiment mechante, je me souvient des "descend de là la grosse" quand elle me deposait en voiture... Je ne sais plus vraiment si j'ai essayé d'en parler à mes parents, mais ça m'a vraiment marqué... et quand on est gamin on ne sait pas vraiment quoi faire, on se dit que si il nous arrive telle ou telle chose c'est qu'on l'a mérité...
38 ans France 1769
Je vais faire un petit HS mais C'est bizarre car il y a pas mal de sujet où je me retrouve complètement (par exemple celui-ci) et malgré avec vécu plein d'évenements similaires aux vôtres, j'arrive pas à les exprimer...

Je crois que je n'assume pas du tout cette periode enfant/ado ou jen suis pris plein la face... et je garde tout en moi... :?

Désolé pour ce HS :oops:
38 ans paris 3056
je comprends, rien que de dire ça j'ai eu du mal... mais bon on est sur un forum, donc on est toutes plus ou moins anonymes, ce qui facilite la tache, mais rien que ce que j'ai dis,plus haut m'a quand meme un peu défoulé
43 ans 96
Pitouchok : ça viendra peut-être plus tard.... à force de lire nos histoires, tu finiras peut-être par te lancer, en sachant que nous ne te jugeront pas puisque nous avons vécus des histoires pas identiques, mais peut-être un peu similaires....


Alors, en primaire, j'étais la "grosse dondon", on se moquait de moi, on m'isolait souvent (sauf si une des filles manquaient, car elles ne voulaient pas être en nombre impair... bref, le bouche-trou). Et parfois, sans savoir pourquoi, ça allait mieux, j'étais bien intégrée au groupe, on se voyait les samedis... La primaire reste donc un moment partagée entre insultes et très bons moments. Depuis, j'ai revu pas mal de copains de primaire, qui un jour ont parlés de leurs regrets face à un autre souffre-douleur de l'école... Je leur ai dis que moi, je n'avais aucun regret, puisque pour ma part, je ne lui avait jamais manqué de respect. Et j'en ai profité pour leur faire remarquer qu'il n'y avait pas eu que lui... à priori, ils ne semblaient même pas se souvenir de leurs insultes à mon égard... Et tous se sont excusés, me disant ne pas s'être rendu compte à l'époque de leurs mots et de leurs actes.... ça n'efface pas tout, mais ça soulage un peu quand même.

Au collège, nouvel univers (ceux de primaire étaient tous partis dans le privé et moi la seule dans le public)... mais rebelotte : insultes ("tu devrais avoir honte, c'est affreux de te voir, tu devrais porter un sac à patates sur le corps et le visage...), voire pages de cahiers arrachées, objet collants non identifiées retrouvées dans mon sac... Trois fois, j'en suis venue aux mains... une fois, j'ai mis une claque à une "caîd" parce qu'elle m'avait insultée. Par la suite, elle est devenue une copine (je ne me souvenais pas cet évènement, c'est elle qui m'en a parlé, car ça l'avait marqué). Une autre fois, avec une fille et la troisième avec un mec... juste deux-tapes (toujours moi qui réagit suite à des insultes).... Y a eu une 4ème fois, le jour où mon "copain-ex" (histoire compliquée) m'a tapé devant toute la classe...
Je me positionnais beaucoup en victime, auprès des pions notamment, mais d'une certaine manière, je cherchais aussi... mêmes les pionnes en avaient marre, et une m'avait dis que j'avais aussi à changer certaines choses de mon côté. Idem qu'en primaire, j'eai revu certains de mes "bourreux"... aucun souvenir de leur comportements, excuses.. pas d'effacement, mais encore du soulagement.

Lycée... une seule attaque, dans le bus par des anciennes du collège, mais ça a vite cessé, car j'avais au lycée des copines très grandes geules et bagarreuses qui dès le lendemain, ont fait comprendre aux filles qui m'avaient chahutées qu'elles pouvaient leur faire pareil, mais bien pire.... les minettes ont bien vite détallées.... Le reste du lycée fut très très cool : j'avais beaucoup de copains, j'ai enfin pu connaitre la joie d'être invitée, ou du moins conviée à participer à des sorties (ciné...).

La fac.... dans les meilleures années de ma vie : pleins de sorties (parfois trop... ;) ), pleins de copains, d'amis, de propositions diverses... des amitiés très sympas, certaines durant encore, d'autres non (mais même si ça n'a pas duré, jamais de clash, juste l'éloignement de style de vie...).

Et maintenant : pleins d'amis, mais vivant en ville à 2h minimum de chez moi, j'y vais donc une à 2 fois tous les 2 mois. Moins d'amis par chez moi, beaucoup moins de sorties (en même temps, avec le boulot, j'assumerais plus les nuits blanches comme avant...), mais des liens qui se tissent petit à petit et des collègues de boulot qui félicitent mon travail :D Et moi qui avait eu droits à des insultes dans la rue par des étrangers, je n'en ai plus eu depuis presque 10 ans...

Bref, superbe évolution, à la fois parce qu'en grandissant, certaines personnes prennent du plomb dans la tête et ne jugent pas (ou plus) sur les apparences, mais aussi liée à un cheminement personnel, à une remise en question.

Désolé pour le roman :oops:
L
46 ans pariscity or in another world 334
avec tout ce que j'ai subi...

le pretexte: le nez, les cheveux, mon nom... le poids est venu plus tard à l'âge de dix ans, plus une conséquence mais également un regain de souffrance...

jusqu'au lycée j'ai vraiment souffert, oui...

la primaire: c'était chaque jour, chaque pause, tout le temps, sans répit
le collège: la violence
le lycée: solitude...

conséquences: sensibilité, timidité, prise de poids, envie de mourir...
la timidité et la solitude ont engendré bien d'autres souffrances encore pires...

les seuls vrais amis que j'ai eu et que j 'ai gardé jusqu'à aujourd'hui datent de ma dernière année d'université...

il m'a fallu des années pour m'en remettre.

Ça m'ennerve, aujourd'hui, d'entendre parler des gens qui disent que ce n'était rien... tous ces gens qui ne comprennent pas la souffrance...
La souffrance d'être rejeté, humilié, moqué, rabaissé... tout le temps, en permanence... et je ne parle que de l'école puisque c'est le sujet ici...

Mais le positif, c'est que j'ai "juré" de ne jamais devenir comme eux.

Ça apprend, si on sait avoir du recul et être intelligent, à être bon et non vindicatif ou associable, à ne pas juger les autres, et ce, même, en étant timide. Parcequ' être timide, ce n'est pas "détester les gens", c'est juste la peur d'être encore une fois rejeté.

Mieux vaut l'amour que la haine, non?
46 ans 4830
Nathouille a écrit:
C'est vrai.
C'est entre autre pour cela que je n'ai pas de regrets, et que je ne souhaite pas avoir la vie d'une autre personne.
Cette vie n'est pas parfaite, c'est vrai, mais c'est la mienne construite de mes échecs, problèmes, joies, succés, c'est une combinaison qui n'appartient qu'à moi même si parfois j'ai été influencée par d'autres par leur comportement ou leurs actes.

Les choses auraient pu être différentes, c'est vrai, mais alors, j'aurais été différente aussi, et aujourd'hui, malgré mes défauts et les petits soucis quotidiens, je me dis que je suis contente d'être moi aprés tout.
Je n'aimerais pas être à la place des gens qui nous ont fait souffrir par exemple.


Suis d'accord avec nathouille... ayant subi également insultes, quolibets, bastons..bref tout ça... avec le recul, je me dis objectivement que si tout ça ne m'étais pas arrivée, je ne serais sans doute pas la même personne aujourd'hui... et que je n'entende personne dire "dommage" lol!

Je pense sincèrement que le recul est nécessaire face à ce genre de situation.... et je n'ai qu'une chose à dire "sales jeunes!!!" (mais les ados, c'est pas plus intelligent, et parfois les adultes non plus alors...)
41 ans miramas 87
Moi aussi c'est pareil je croix que c'est surtout une mentalité

j'ai été mis à l'écart, j'étais le souffre douleur de toute la classe, on se moquée de moi pour le sport (lorsqu'il fallait que l'on se change) en plus j'étais toujours la dernière à être prise pour faire des groupes

mais bon c'est le passé et ce n'est pas toujours très bon de se le remémorer

mais je crois aussi que c'est ce qui fais de nous ce que nous somme à l'heure actuelle (mais je ne dit pas qu'il faut passer par la souffrance pour en arriver là)
44 ans Toulon 305
@ mon tour

Alors moi je me souviens pas qu'à l'école primaire on se soit moqué de moi pourtant j'étais déjà en surpoids. Les 1er souvenirs de moqueries que j'ai c'est au collège, j'avais ma bande de copains (qui sont devenus des amis(es) pour certains(es)) mais voilà je suis tombée amoureuse d'un mec (lui aussi avait sa bande), au début je lui ecrivais des lettres sans signer jusqu'au jour où j'ai signé (la plus grande bétise de mon adolescence). A partir de ce jour là, j'ai eu le droit à des rires, des surnoms trés divers et trés blessants de la part de ses potes mais lui riait avec eux.

Plus tard au lycée j'ai pas trop eu de moqueries mais plutot des regards. Je le sens quand les gens pensent du mal de moi ( ou je focalise trop dessus peut-etre). Meme maintenant ya toujours des gens qui disent des méchancetés, je ne me suis jamais laissée faire non plus.

Mais maintenant je prefere garder en mémoire tous les compliments des personnes gentilles, qui elles méritent mon attention. Bien que rancunière je n'ai qu'une vie et je ne veux pas la vivre dans la tristesse et les mauvais souvenirs. Je laisse les personnes moqueuses entre elles et j'évolue avec les gentilles et les tolérantes.

@ plus ;)
Quand le fait que j'étais un enfant rond a commencé à se voir, vers 7 ans, j'ai commencé à être la cible de railleries. On m'a beaucoup mis de côté car j'étais "trop grosse". "Grosse patate" etc.
Mais je n'avais pas que ça comme défauts dans mon école primaire : j'étais fille de prof, j'étais la seule belge et j'étais athée alors que tous les autres étaient catholiques.
Mais ça n'a jamais été très loin mis à part via les insultes et le mépris. A cause de ce mépris, je n'ai jamais été à l'aise en société.
J'ai juste reçu un coup en dernière année primaire (à 11 ans) par un pauvre type d'une intelligence équivalente à celle d'une huitre. Je ne m'en suis pas grandement inquiétée.

Quand je suis arrivée en secondaire, c'était "bouboule" les deux premières années sans que ça n'aille très loin. J'étais entourée de quelques amis. Ca a commencé à partir en couille quand j'avais 16 ans et que j'ai commencé à m'affirmer, me maquiller, devenir féminine, à m'habiller en noir car j'aimais le noir... Là, par jalousie (j'étais plus jolie que la plupart, honnêtement) ou par simple bassesse, j'ai subi un surnom particulièrement lourd et ridicule jusqu'à la fin de mes années d'école.
J'ai été la cible de coups et blessures. On m'a cassé le poignet, on m'a fait tomber plus d'une fois expressément pour que je me fasse mal. On m'a insulté, méprisé, toisé, menacé, pris de haut.

J'ai toujours gardé les épaules droites et je ne me suis jamais laissée faire.
C'était du harcèlement issu de bien des gens. Ceux qui ne me connaissaient pas n'avaient pas envie de me connaitre car ma compagnie aurait nuit à leur réputation. Les autres s'étaient fait une opinion de moi. C'était trop tard.
A l'époque, je faisais dans les 75 kgs pour 1m65.

Quand j'ai eu mon diplôme, avec des résultats scolaires allant vers le bas vu que je n'aimais plus aller à l'école et malgré mon Qi bien supérieur à la moyenne (ce qui ne fait pas tout) et ma culture bien développée ainsi que mon esprit critique, j'ai décidé de partir de la ville en question.

J'ai pu revivre une vie libre de toute bande de connards ayant des préjugés sur moi et rencontrer des gens biens.
Toutefois, la discrimination s'est encore sentie parmi un groupe de filles dans mon école supérieure. Il faut dire que j'ai l'habitude de snobber les gens pour éviter de m'investir dans des discussions de groupe. Ca n'aide pas mais que celui qui n'a jamais connu ma situation jette la première pierre, il aurait vécu la mienne qu'il aurait réfléchi autrement.
J'ai été choquée de l'intolérance de quelques élèves assistantes sociales.

A l'heure actuelle, je sais que je suis quelqu'un de fort charismatique et d'impressionnant car on n'a de cesse de me le dire. Beaucoup de gens me jalousent car malgré mon poids de près de 140 kilos, j'arrive à m'affirmer et à prouver que toute femme ronde peut être réfléchie, intelligente et snobber toutes les conneries relatives aux régimes et au paraître.
C'est ainsi que je suis respectée dans mon boulot comme étant une assistante sociale sérieuse et mes clients me le rendent bien, disant que j'ai "bon coeur", ce qui me fait un peu rire.
Je suis mariée, j'ai une vie stable. Je ne vois pas pourquoi j'aurais à baisser les bras face à une bande d'incultes.

On croisera toujours dans la vie plus con que soi et à l'époque de l'adolescence, c'est fréquent étant donné que toute la bétise liée aux complexes physiques est présente.

Le tout est d'assumer sa personnalité et surtout de pouvoir la développer sans honte à l'âge de 15 ou 16 ans.
Ca, c'est plus dur.

Moi, j'ai du me faire violence pour ne jamais craquer et ça se ressent toujours aujourd'hui. Je me fais violence chaque jour.
E
103 ans Occitanie 3854
J'ai pas tout lu .. .ça risquerait de me rappeller que de très mauvais souvenirs...

Bref... Moi j'ai souvent été l'exclue, tête de turc ect .. mais est ce pour mon poids ou ma timidité ??? je crois que la timidité y faisait beaucoup, ils savaient que j'oserais pas rétorquer donc c'etait facile...

Que les enfants sont courageux de s'en prendre aux plus faibles

Pour moi l'école c'était l'horreur, 'jen faisais des cauchemards, l'impression d'aller au bagne... à chaque fois qqes jours avant la fin des vacances je me mettais à pleurer


J'ai zappé les pourquois, les insultes ect ... qq'unes m'ont marqués, mais j'ai bcp oublié, comme je le fais toujours pour ce qui me fait mal ...

Mais un truc que je ne pourrai jamais oublié... la tête de turc que j'étais a été aussi victime de la part de deux crétins de ma classe d'attouchement sexuels... ils ont pas été très loin heureusement mais je vous dis pas l'image que j'ai eu de moi après ça

Personne ne l'a jamais su... ma mère l'a su y a seulement qqes mois, et on en a jamais reparlé.

Après au lycée.. bah ça allait mieux... j'étais toujours aussi mal considéré dans ma classe... gentil remarque d'un de mes camarades de classe une fois alors qu'il me croise dans un couloir alors que je causais à une copine en lui montrant des photos... il attrappe la photo , ct un copain dessus...

et sa remarque : "ah y en a un qui a eu le courage de te tron*her.... "

heureusement qu'à cet age là j'étais quand même mieux et que j'avais des amis... et dire que j'étais dans une classe de scientifique, qui du coup se considérait comme les "têtes" du lycée... :roll:
42 ans lyon 60
Je me retrouve dans beaucoup de témoignages, que c'est dur de ce rapéler de toutes ces misères. On ne m'a pas fait de cadeaux quand j'étais jeune entre les insultes ou les coups...
Je me souviens en 5ème, on atendait que notre prof arive et je parlais avec un camarade de classe et d'un coup je ne sais pas pourquoi il me file un grand coup de poing dans le ventre, je me suis plié en deux tellement la douleur étiat atroce. Et il me dit "t'es trop grosse tu ne peux pas ressentir de douleur" :x


Toujours dans le même collège, je craquais pour un mec qui était le frère de la fille la plus populaire du collège, je lui laissais des mots sur les tables quand je savais qu'il allait avoir la même salle que moi. Et un jour sa soeur lui dit "c'est qui la fille qui craque pour toi?" Et lui, il me montre du doigt. Et elle hurle dans la cours "ahhh mais c'est cette grosse!" :cry:


Voilà, j'ai encore beaucoup d'histoires mais j'ai pas envie de revivre ces moments difficiles. Je ne sais pas d'ailleurs mais au jour d'aujourd'hui je suis célibataire. Aucune confiance en moi, je ne sais pas si c'est dut à tout ça mais je n'arive pas avoir une relation durable, c'est bien triste :cry:

Bon je dévie du sujet, je m'en escuse. ;)
B I U


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