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Méchancetés d'enfants subies quand on était petit et gros

C
33 ans Caen 11
A moi..
Moi les remarques, c'est hier et aujourd'hui (enfin comme je suis tjrs au lycée, je les vis tjrs, et je m'en souviens bien)
J'ai tjrs été plus grosse que...
A la  
maternelle, je me souviens pas, mais en primaire, c'était la folie..
Je me souviens, qu'une fois, pour "parer" à une attaque, j'avais fais une insulte raciste (la p'tite fille qui m'insultait était noire), et j'avais du coup perdues toutes mes amies par la même occasion...
Aux autres remarques, on me disait "Les écoutes pas".. Pas facile à 10 ans...
Evidemment, les cours d'EPS sont l'horreur. En 6eme, aux agrets (poutres, barres fixes, etcs, bref le truc impossible pour moi quoi), j'avais eu en appréciation "n'as pas les conditions physiques pour"..
Y'a aussi qu'j'étais choisie la derniére dans les équipes..
Ou alors, je passe dans un couloir, et un mec me dit :
"Et non pas par la, c'est interdit aux poids lourds"... Génial!
Une gamine m'avait aussi demandé "mais pourquoi t'as un gros ventre" ... okayyy...
Au lycée, c'est clair et net, ça se calme.. Mais des fois tu sens quand même trés bien le regard des autres..
Je suis en option théâtre au lycée, et dans le théâtre contemporain, beaucoup de visuel avec le corps est demandé (souvent même c'est de la danse), ou alors quand il faut faire des portés, j'ai toujours réussi à y échapper jusque la.. Mais je suis ce qu'il y a de plus mal à l'aise...
En ce moment, c'est la distribution des rôles.. Qui fera "La belle" dans la piéce.. Et quel rôle correspondra à mon physique..Je me le demande(réponse bientot :?)..
Fin voila' mon p'tit roman ^^'
44 ans Montréal 752
c0mplainte a écrit:

En ce moment, c'est la distribution des rôles.. Qui fera "La belle" dans la piéce.. Et quel rôle correspondra à mon physique..Je me le demande(réponse bientot :?)..
Fin voila' mon p'tit roman ^^'



Tiens, ça me rappelle l'option théâtre au secondaire...je voulais un rôle, tranquille, discret, un rôle de bonne, mais voilà, dans l'histoire, le patron lui prenait une fesse une fois. On m'a fait clairement comprendre qu'avec mon physique, personne ne voudrait jamais me pincer une fesse. J'ai foutu le théâtre là, ça m'avait bien écoeuré, on ne me trouvait aucun rôle, puisqu'il n'y avait aucune grosse dans cette pièce...pffff
37 ans Lyon 63
l'enfance... douce periode propoce a la confection d'une jolie carapace contre les insultes ^^
j'ai un souvenir très précis de ma première opposition direct: je vous brosse le tableau, je susi au CE1, je suis la plus groose de toute les petite fille queje connais, et une fille Perine me regarde d'un air dédaigneux et ose me dire après tout eune après midi de messe basse dans mon dos qu'elel veut que je la dégoute parce que j'ai l'air enceinte... je dirais dommage pour elle j'ai toujours eu une alngue bien pendue et je l'ai remballé a cause de ses cheveux et de sa tronche.....
sinon ma deuxième école j'ai maudit le prof de sport, qui quand je passait au agret me disais de surveiller mes bourrelets..... nous voici au collège (e t oui le temps passe si vite^^) là une bande de crétin mal dégrossi m'ont appelé Conan la Barbare et 1 autre au self celui là qui m'a appelé "la graisseuse" jolie jeu de mot avec "l'agresseuse".... bon là ce ne sont que les souvenir des brimade en rapport avec le poids... mais j'ai quand meme quelque belle victoire a mon actif^^
heureusement est arrivé la période du lycée, ou là j'étais contente de ne pas etre la fille la plus grosse du bahut ( bon j'étais la plus grosse de la classe mais j'étais très souvent en retrait des autres donc je m'en fichais un peu)...
mais je dois bien avouer que mes années primaire et maternelle en plus du colège ont fais de moi celle que je suis maintenant, une personne froide renfermée, mais très sensible et capable de tacler si on me prend la tête..... je n'irais pas jusqu'a remercier ceux qui m'ont blessé mais si je les revoyais aujourd'hui je serais surement indulgente....
43 ans Liège, Belgique 427
sempai a écrit:
les enfants ne sont pas tendres mais parfois les adultes sont pires.


J'admire toutes celles et ceux d'entre vous qui on su se défendre tout seuls alors qu'ils étaient si jeunes... Moi je n'étais pas une enfant très "éveillée", toujours dans la lune, pas très maligne et hyper timide, en fait, je ne parlais jamais. Donc les insultes et les coups pleuvaient, sans que je ne me plaigne à personne, pour moi c'était "normal" d'être traitée comme cela car j'étais grosse, conne, moche, bref, ils avaient raisons tous ces petits harceleurs...
Il faut dire que je ne trouvais pas de soutien dans mon environement familial, mes parents avaient très honte de moi, dès l'enfance ils m'ont trouvée laide, quand on allait en courses le samedi, je devais rester sagement dans les rayon des livres pendant qu'ils faisaient leurs commissions et quand par malheur on croisait un ami de mon père avant que j'aie le temps de partir, ils disaient que j'étais "une copine de leur fils"... Car mon frère lui, n'a jamais eu ce genre de problèmes.
Oui, finalement, ce sont les adultes qui m'ont fait souffrir...
je me souviens de ma maitresse d'école primaire qui voyait que je me faisais tapper à chaque récré et qui n'a jamais bronché.
Quand nous devions préparer une chorégraphie pour le spectacle de l'école, elle ne voulait pas que je danse parceque j'étais trop grosse et que c'était pas beau ma graisse qui bougeait! Mon unique rôle c'était de m'occuper du poste-radio, play... stop... rew...
Avec le temps, j'ai pardonné aux enfants mais jamais je ne pardonnarais aux adultes. Question d'honneur...pour le peu qu'il m'en reste.
49 ans meuse 1180
Petite fille ,pour moi c etait horrible ,moqueries,insulte et j en passe ....
Enfin ,ado je me suis rebellée et d une force ,je leur faisait peur car si ils etaient pas content ,ben je leur mettais une raclée ,garçons ou filles ,rien ne m arretait !!!donc finalement ils ont vite arreter de m emmerder !!!

Par contre ,j ai garder ce caractere de combattante et c est pas toujours evident de me raisonner lorsque je me sens agresser
Je parais mechante alors que je suis tres gentille (dixit ma famille,amis)tout ça grace a ma super carapace

C est facile pour la petite fille que j etais d ecrire sur vlr car personne ne me voit ,ne m entend et ici, enfin, je peux etre moi mm

Mes parents m ont toujours aimée ,et ce malgres mon mauvais caractere (et mon poids qui finalement n a jamais genée que moi)


Enfin ,je crois que l on se souvien seulement de nos souffrances mais a bien y reflechir ,il n y a pas que les "gros" qui en ont bavés !!!
et les autres !!!
ceux qui avaient
des lunettes
des poux
appareil dentaire
oreilles decolées
drole de nez
drole de tete
des boutons
les roux .............ect............
les enfants sont cruels entre eux ,mais bon ,c est aux adultes de leur apprendre qu ils ne faut pas blesser par de vilaines paroles

Petite(vers 10 ans) ,ma maitresse m avait dit que j etais une barrique de graisse et moi je lui ai dit qu elle etait vieille et moche !!
resultat des courses ,mes parents ont etaient convoqués et l ont mis mal a l aise !!!elle ne s attendait pas a ça la vilaine gourde !!!
et quand je la voit avec ses bequilles(encore de ce monde) ,ben j ai envie de la bousculer ,je sais ,pas bien !!!

bisous
42 ans lyon 60
Hinata a écrit:
sempai a écrit:
les enfants ne sont pas tendres mais parfois les adultes sont pires.


J'admire toutes celles et ceux d'entre vous qui on su se défendre tout seuls alors qu'ils étaient si jeunes... Moi je n'étais pas une enfant très "éveillée", toujours dans la lune, pas très maligne et hyper timide, en fait, je ne parlais jamais. Donc les insultes et les coups pleuvaient, sans que je ne me plaigne à personne, pour moi c'était "normal" d'être traitée comme cela car j'étais grosse, conne, moche, bref, ils avaient raisons tous ces petits harceleurs...
Il faut dire que je ne trouvais pas de soutien dans mon environement familial, mes parents avaient très honte de moi, dès l'enfance ils m'ont trouvée laide, quand on allait en courses le samedi, je devais rester sagement dans les rayon des livres pendant qu'ils faisaient leurs commissions et quand par malheur on croisait un ami de mon père avant que j'aie le temps de partir, ils disaient que j'étais "une copine de leur fils"... Car mon frère lui, n'a jamais eu ce genre de problèmes.
Oui, finalement, ce sont les adultes qui m'ont fait souffrir...
je me souviens de ma maitresse d'école primaire qui voyait que je me faisais tapper à chaque récré et qui n'a jamais bronché.
Quand nous devions préparer une chorégraphie pour le spectacle de l'école, elle ne voulait pas que je danse parceque j'étais trop grosse et que c'était pas beau ma graisse qui bougeait! Mon unique rôle c'était de m'occuper du poste-radio, play... stop... rew...
Avec le temps, j'ai pardonné aux enfants mais jamais je ne pardonnarais aux adultes. Question d'honneur...pour le peu qu'il m'en reste.



Ton message m'a beaucoup ému, je te comprends tout à fait que tu leur ai pas pardonné.
44 ans Montréal 752
Hinata a écrit:
Il faut dire que je ne trouvais pas de soutien dans mon environement familial, mes parents avaient très honte de moi, dès l'enfance ils m'ont trouvée laide, quand on allait en courses le samedi, je devais rester sagement dans les rayon des livres pendant qu'ils faisaient leurs commissions et quand par malheur on croisait un ami de mon père avant que j'aie le temps de partir, ils disaient que j'étais "une copine de leur fils"...


Ça, ça m'a vraiment scié....c'est vraiment incroyable ce que les parents peuvent faire subir aux enfants parfois.
T
43 ans paris 10
je me souviens d'avoir abandonné le théâtre le jour où j'ai découvert les costumes :shock: petite robe moulante pour mes rondeurs !
du coup, j'ai laissé tomber ... ma mère ne comprenait pas pourquoi je ne voulais plus en faire.
P
59 ans 75 19
Annellie a écrit:
Hinata a écrit:
Il faut dire que je ne trouvais pas de soutien dans mon environement familial, mes parents avaient très honte de moi, dès l'enfance ils m'ont trouvée laide, quand on allait en courses le samedi, je devais rester sagement dans les rayon des livres pendant qu'ils faisaient leurs commissions et quand par malheur on croisait un ami de mon père avant que j'aie le temps de partir, ils disaient que j'étais "une copine de leur fils"...


Ça, ça m'a vraiment scié....c'est vraiment incroyable ce que les parents peuvent faire subir aux enfants parfois.


Alors ça je trouve ça incroyable et surtout inhumain de renier ainsi son enfant!
:twisted: :twisted:

Pour le reste, comme beaucoup, j'ai eu une enfance sans amis ou presque , et assez vite, j'aipréféré éviter les autres.
:) :)
48 ans 10768
Annellie a écrit:
Hinata a écrit:
Il faut dire que je ne trouvais pas de soutien dans mon environement familial, mes parents avaient très honte de moi, dès l'enfance ils m'ont trouvée laide, quand on allait en courses le samedi, je devais rester sagement dans les rayon des livres pendant qu'ils faisaient leurs commissions et quand par malheur on croisait un ami de mon père avant que j'aie le temps de partir, ils disaient que j'étais "une copine de leur fils"...


Ça, ça m'a vraiment scié....c'est vraiment incroyable ce que les parents peuvent faire subir aux enfants parfois.

+1 :shock:
moi j'appelle pas ça des parents...... :evil: :-# :evil:
I
49 ans Reims 505
Hinata a écrit:
sempai a écrit:
les enfants ne sont pas tendres mais parfois les adultes sont pires.


J'admire toutes celles et ceux d'entre vous qui on su se défendre tout seuls alors qu'ils étaient si jeunes... Moi je n'étais pas une enfant très "éveillée", toujours dans la lune, pas très maligne et hyper timide, en fait, je ne parlais jamais. Donc les insultes et les coups pleuvaient, sans que je ne me plaigne à personne, pour moi c'était "normal" d'être traitée comme cela car j'étais grosse, conne, moche, bref, ils avaient raisons tous ces petits harceleurs...
Il faut dire que je ne trouvais pas de soutien dans mon environement familial, mes parents avaient très honte de moi, dès l'enfance ils m'ont trouvée laide, quand on allait en courses le samedi, je devais rester sagement dans les rayon des livres pendant qu'ils faisaient leurs commissions et quand par malheur on croisait un ami de mon père avant que j'aie le temps de partir, ils disaient que j'étais "une copine de leur fils"... Car mon frère lui, n'a jamais eu ce genre de problèmes.
Oui, finalement, ce sont les adultes qui m'ont fait souffrir...
je me souviens de ma maitresse d'école primaire qui voyait que je me faisais tapper à chaque récré et qui n'a jamais bronché.
Quand nous devions préparer une chorégraphie pour le spectacle de l'école, elle ne voulait pas que je danse parceque j'étais trop grosse et que c'était pas beau ma graisse qui bougeait! Mon unique rôle c'était de m'occuper du poste-radio, play... stop... rew...
Avec le temps, j'ai pardonné aux enfants mais jamais je ne pardonnarais aux adultes. Question d'honneur...pour le peu qu'il m'en reste.


En tant que Maman, je n'arrive pas à admettre ça ! Que les enfants soient cruels entre eux, c'est un fait, mais là !!! Je ne sais même pas quoi dire devant tout ce mal qu'on t'a fait...C'est toi que j'admire d'avoir pu te construire là-dessus... :kiss:
43 ans Liège, Belgique 427
Oups, je ne m'attendais pas à tant de réactions :oops:
merci de votre soutien...
43 ans Chez les ch'tis. 2091
Hinata,moi aussi,j'ai été choqué par la cruautée (je ne vois pas d'autres mots pour qualifier ça) des propos de tes parents:c'est vraiment ignoble.

Moi aussi,j'ai eu droit a mon lot d'insultes quand j'étais en primaire,puis après au collége.Et heureusement que ça s'est estompé quand je suis rentré au lycée.
Je ne compte pas les moqueries,les insultes et les coups que j'ai dû essuyer!
Ce qui m'a le plus fait de mal,c'est que j'avais une très bonne amie,qui se disait être ma meilleure amie et ceux,de la maternelle jusqu'en 5 ème.
Quand elle a redoublée,je n'ai plus jamais entendu parler d'elle:je l'appelai,elle ne répondait pas,je la croisai,elle faisait comme si elle ne me voyait pas.Je l'ai prise entre quatre-yeux,un jour où elle ne s'y attendait pas,et là,elle m'a dit que,si elle avait était ma meilleure amie durant tout ce temps,c'était parce que j'étais une bonne élève et que je l'aidai pour les devoirs.Après ça,je n'ai plus jamais accordé ma confiance a personne.
Je n'ai jamais été invité a aucuns anniversaires,aucunes fêtes,jamais.
Entre ça et ma mère qui me disait que ça serait un "miracle" si j'arrivai a avoir un homme,je peux dire que ça n'a pas était simple.
43 ans Liège, Belgique 427
diamantbrut a écrit:
Je ne compte pas les moqueries,les insultes et les coups que j'ai dû essuyer!
Je n'ai jamais été invité a aucuns anniversaires,aucunes fêtes,jamais.
Entre ça et ma mère qui me disait que ça serait un "miracle" si j'arrivai a avoir un homme,je peux dire que ça n'a pas était simple.


Je crois que le plus important par rapport à tout ça est d'en tirer une force, de se dire "ils ne réussiront pas à m'abbattre" et de se battre pour rendre notre vie plus belle.
Je perçois un peu la vie comme si c'était un grand test. Après avoir vécu des choses si dures, après avoir tenu bon si longtemps (parceque parfois, des idées morbides m'ont traversée) on en vient à être si fortes mentalement...même si les fondations sont un peu bancales...que finalement on sera toujours de celles qui se relèveront après les coups durs

... Qu'en pensez-vous?
35 ans Nord 158
[Rien que de vous lire je pleure déjà tant les souvenirs sont terribles...]

La plus grande de toute la classe, loin devant les garçons.
La plus forte aussi, la premiere à avoir des seins..

Cours de récréation = Supplice ! Coups, insultes, je passe ma vie enfermer dans les toilettes en esperant la sonnerie..

Cours de sport, toujours dernière, mais là encore ça passe si il n'y avait pas les réflections du prof ET des éléves..

Piscine ... On se changait à plusieurs dans les cabines, je portais déjà des brassières..Vive les remarques desobligeantes et le maillot forcement moulant..

Le collège c'etait encore pire, passage à tabac, reflection même des profs, j'ai même eu le droit à un arrosage à l'extincteur, un poignet cassé et des vêtements dechirés...

Encore maintenant j'ai peur de revoir mes anciens "camarades" de classe.

Pourtant 4 ans après..

J'ai peur d'eux même adulte !

Changement de lycée, de ville pour etudier, et meilleur "environnement"

Mais maintenant que je cherche du boulot et que je vis chez ma mère j'ai toujours peur quand je sors, et si je les vois ? Et si ils m'aggressent ?

Au point que je cherche un boulot dans une ville à presque 100 kilometres de chez moi..

Arf, pas facile quand on a 12 ans, des seins, un appareil dentaire, de l'acné et des bourrelets ! :cry:

Arfouille j'pleure encore, j'aime pas ça :(

Snif :(
B I U


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