42 ans
3006
kamae a écrit:
Tu sais, je suis moi-même une personne souffrant de TCA, en rémission pour l'instant, et je ne peux que me voir avant que je ne commence la RA quand je te lis. J'avais de gros doutes, moi aussi. J'ai eu peur, j'ai refait des crises à un moment, et petit à petit ça s'est calmé. J'accompagne ma RA d'autres actes, pas si anodins que ça : je ne prends plus le bus sauf obligation, je profite de tous les instants pour me bouger, et surtout je ne regarde plus dans l'assiette des autres. J'explique à ceux qui ne comprennent pas que je ne veux pas prendre de dessert (style : pour une fois, tu peux te faire plaisir...) que comme je n'ai plus faim je ne mangerai pas de dessert, et des fois c'est dur d'expliquer, mais il le faut, pour ma santé mentale (la nourriture n'est plus un diable pour moi) et ma santé physique (j'ai plus le bidon distendu et je ne souffle plus comme un boeuf quand je marche vite vite vite ;) ) ... Les personnes qui ne me comprennent pas s'éloignent, celles qui veulent mon bien restent. Aussi bien que mon physique, cette façon simple de s'alimenter éloigne les c*ns ;)
Je dois le dire : le carnet alimentaire ça a été sporadique, je ne l'ai pas suivi super bien, ça me gonfle d'écrire ce que je mange en fait. La substitution c'est ce qui m'a fait le plus peur, mais en même temps, quand on voit qu'on ne grossit pas, eh bien :shock: voilà ce que ça m'a fait. Un vrai choc. Et un sacré déclic.
Pandore a écrit:
Je ne dis pas le contraire. Ce sont les moyens utilisés : le carnet alimentaire, la phase de substitution ainsi que d'autre point qui ne sont pas adéquat à ma situation.
Comme je le disais a Pandore par d'autres voies, je partage ses reserves. Parce que nous relevons toutes les deux de TCA lourds, qui comportent de la boulimie de l'anorexie de l'hyperphagie (par phases hein). Parce que ces TCA-la, de par leurs causes et leur contexte, pour toutes deux, nous ont fait passer par des episodes de vie des plus sordides et dangereux, eh bien on a la lucidite qui fait qu'on sait ce qu'on mange et pourquoi on mange mal.
Perso le carnet alimentaire j'ai deja fait, ca m'a apporte sur le coup, mais je me suis retrouvee bloquee a certains points avec ca.
Je considere que l'objectif a atteindre n'est pas suffisant, tel qu'exprime dans la RA. Pour moi, c'est non seulement apprendre a manger a sa faim et quand on a faim dans le contexte present (qui va etre celui de la therapie), mais aussi savoir le faire dans tous les contextes possibles et imaginables, savoir prendre en compte le fait que manger est un acte social lourdement signifiant relationnellement parlant. La vie est une succession d'etats sociaux et affectifs, et je veux que ma RA me permette de les passer tous de facon non-nocive poour moi. C'est ca mon but ultime, et ce but-la il est autrement plus complexe que ce qui est exprime sur le site du GROS.
Parce que vivre seule et bien manger (a ma faim et que quand j'ai faim, en y prenant plaisir et tout) ca je sais faire. Mon besoin n'est pas la. Mon besoin est de savoir prendre en compte les effets de l'alimentation de mes proches sur la mienne en bonne harmonie.
Je pars du principe que les therapeutes du GROS vont etre intelligents, puisque meme si la methode n'est pas forcement adequate pour tous (comme toutes les methodes d'ailleurs) ils l'adapteront, du moins je pars de ce principe-la...
(parce que si ce n'est pas le cas - et j'ai malheureusement rencontre un certain nombre de psy plutot psychorigides quant a leurs methodes - alors je changerai de psy et voila tout)
Je ne dis pas le contraire. Ce sont les moyens utilisés : le carnet alimentaire, la phase de substitution ainsi que d'autre point qui ne sont pas adéquat à ma situation.
Comme je le disais a Pandore par d'autres voies, je partage ses reserves. Parce que nous relevons toutes les deux de TCA lourds, qui comportent de la boulimie de l'anorexie de l'hyperphagie (par phases hein). Parce que ces TCA-la, de par leurs causes et leur contexte, pour toutes deux, nous ont fait passer par des episodes de vie des plus sordides et dangereux, eh bien on a la lucidite qui fait qu'on sait ce qu'on mange et pourquoi on mange mal.
Perso le carnet alimentaire j'ai deja fait, ca m'a apporte sur le coup, mais je me suis retrouvee bloquee a certains points avec ca.
Je considere que l'objectif a atteindre n'est pas suffisant, tel qu'exprime dans la RA. Pour moi, c'est non seulement apprendre a manger a sa faim et quand on a faim dans le contexte present (qui va etre celui de la therapie), mais aussi savoir le faire dans tous les contextes possibles et imaginables, savoir prendre en compte le fait que manger est un acte social lourdement signifiant relationnellement parlant. La vie est une succession d'etats sociaux et affectifs, et je veux que ma RA me permette de les passer tous de facon non-nocive poour moi. C'est ca mon but ultime, et ce but-la il est autrement plus complexe que ce qui est exprime sur le site du GROS.
Parce que vivre seule et bien manger (a ma faim et que quand j'ai faim, en y prenant plaisir et tout) ca je sais faire. Mon besoin n'est pas la. Mon besoin est de savoir prendre en compte les effets de l'alimentation de mes proches sur la mienne en bonne harmonie.
Je pars du principe que les therapeutes du GROS vont etre intelligents, puisque meme si la methode n'est pas forcement adequate pour tous (comme toutes les methodes d'ailleurs) ils l'adapteront, du moins je pars de ce principe-la...
(parce que si ce n'est pas le cas - et j'ai malheureusement rencontre un certain nombre de psy plutot psychorigides quant a leurs methodes - alors je changerai de psy et voila tout)
Tu sais, je suis moi-même une personne souffrant de TCA, en rémission pour l'instant, et je ne peux que me voir avant que je ne commence la RA quand je te lis. J'avais de gros doutes, moi aussi. J'ai eu peur, j'ai refait des crises à un moment, et petit à petit ça s'est calmé. J'accompagne ma RA d'autres actes, pas si anodins que ça : je ne prends plus le bus sauf obligation, je profite de tous les instants pour me bouger, et surtout je ne regarde plus dans l'assiette des autres. J'explique à ceux qui ne comprennent pas que je ne veux pas prendre de dessert (style : pour une fois, tu peux te faire plaisir...) que comme je n'ai plus faim je ne mangerai pas de dessert, et des fois c'est dur d'expliquer, mais il le faut, pour ma santé mentale (la nourriture n'est plus un diable pour moi) et ma santé physique (j'ai plus le bidon distendu et je ne souffle plus comme un boeuf quand je marche vite vite vite ;) ) ... Les personnes qui ne me comprennent pas s'éloignent, celles qui veulent mon bien restent. Aussi bien que mon physique, cette façon simple de s'alimenter éloigne les c*ns ;)
Je dois le dire : le carnet alimentaire ça a été sporadique, je ne l'ai pas suivi super bien, ça me gonfle d'écrire ce que je mange en fait. La substitution c'est ce qui m'a fait le plus peur, mais en même temps, quand on voit qu'on ne grossit pas, eh bien :shock: voilà ce que ça m'a fait. Un vrai choc. Et un sacré déclic.