Oxymore a écrit:Ma faim, je la vis comme une agression en journée, comme l'instant avant le plaisir le soir.
La journée, je n'ai pas envie de manger (mais je me force maintenant) et quand mon ventre commence à grougroutter et à faire mal, je suis irritée. J'aimerais qu'il arrête son cirque sans que je doive manger mais faut pas rêver... Alors je me force à manger jusqu'à ce que ça passe.
Le soir, j'ai envie de manger alors, si je n'ai pas faim, j'attends avec impatience que ça vienne et dès que la faim pointe le bout de son nez, je me jète avec plaisir sur la nourriture.
Je suppose que mon comportement est lié au fait que chez ma mère, on ne mangeait que le soir et qu'on avait faim toute la journée mais difficile de renverser la balance. Quoi que... gamine, je fouillais l'appart à la recherche de nourriture en journée et si j'en trouvais j'engloutissais. Maintenant, j'ai beau avoir ce qu'il faut, il m'est pénible de manger.
Le soir par contre je dois faire attention à ne pas dépasser ma faim et je n'y arrive quasi jamais. :oops: :lol:
Je pense donc que tout doit venir de l'expérience qu'on a eu de la faim à notre plus jeune âge (satisfaction/frustration).