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Plaisir gustatif ?

50 ans 142
Je commence le bouquin de Zermati, et j'ai un peu de mal avec ce qu'il appelle le "plaisir gustatif", qui est censé être très fort quand on commence à manger  
un aliment, puis diminuer jusqu'à disparaître quand on arrête de manger cet aliment.

Sauf que je n'ai pas cette sensation qui diminue en mangeant. Vous avez été confrontés à ça aussi ? Comment faire pour reconnaître cette sensation ?
47 ans Salon de Provence (13) 617
J'ai toujours eu du mal avec cette courbe du plaisir gustatif. Je ne l'ai jamais ressenti au niveau du palais, en tout cas. Je m'arrête quand je commence à avoir moins envie de mon plat que de mon dessert, par exemple.
Pourtant, je suis persuadée que la courbe existe, parce que j'ai déja constaté que le même plat, cuisiné de manière identique, m'apporte moins de plaisir quand j'ai moins faim. Et un plat que j'aime moyennement me régale si j'ai très faim.

Je pense que la seule façon de se rapprocher du plaisir gustatif, c'est la dégustation, justement. Plus tu mangeras lentement, en prenant le temps de décrypter les différentes sensations (chaud, froid, salé, croquant, épicé, amer,...), plus tu auras de chances d'arriver à mesurer ton plaisir.
Mais ne te prends pas la tête si tu n'arrives pas à avoir une idée très précise de la courbe. Il suffit d'avoir compris le mécanisme, et de se fier à ce qui, dans ton corps, te parle.
71 ans Charente Maritime 3080
Comme Sugar_free, le plaisr au départ est souvent intellectuel.

Mais le plaisir gustatif prend plein d'éléments en compte, comme la température du plat (c'est pas bonq quan ça a refroidi..), le fait de manger avec d'autre et d'avoir envie de passer en même temps qu'eux au plat suivant...

Mais sur les mets particulièrement goûteux, ce plaisir est bien plus net. Par exemple, sur du foie gras, sur un gateau mangé en fin de repas... Alors là oui, je peux aller à ressentir jusqu'à du déplaisr quand j'en ai assez mangé. La première fois que ça m'est arrivé sur un gateau, j'en suis litéralement tombée sur le cul. Je n'aurais jamais cru cela possible :shock: Et d'ailleurs, je viens de faire un très joli lapsus calimi (enfin lapsus clavieri) qui traduit bien ma pensée sur le sujet : j'avais écrit cadeau au lieu de gâteau :lol:

Quand je n'aime pas, ou quand le plaisir que j'imaginai n'est pas au rendez-vous, je ressents aussi du dégout à la première bouchée, et dans ce cas, je passe mon chemin... Lors de mon hospitalisation pour une cure de hernie, j'ai bien refusé 3 ou 4 plateaux servis sans tenir compte de mon avis. Résultat, changement vers du meilleur. Ca m'était aussi arrivé dans un grand restaurant, des côtes d'agneau au foie gras, la cuisson ne me convenait pas, le foie gras pas bon à mon goût. (vexé, le restaurateur ne m'a pas fait payé le plat...) Ca aussi, je ne me serai jamais cru capable de préférer ne pas manger que manger un truc qui ne me plait pas. Bref, je deviens une sale gamine. Peut être, mais la sale gamine, elle arrive alors à se faire plaisir avec de toutes petites quantités, et sur le poids, ça finit par jouer dur.
50 ans 142
J'aime bien ce que tu écris ! Je vais continuer à scruter attentivement mes sensations, et puis bon c'est un truc que je ne connaissais pas, donc ça ne peut pas venir d'un seul coup ;-)

Pour l'instant, la seule chose qui me fait arrêter de manger c'est plutôt les parois de mon estomac... :-(
B I U