44 ans
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J'ai pas de conseil magique à donner, surtout que je ne suis pas dans la même situation que toi.
Je sais juste que pour ma part, VLR m'a été d'un grand secour. Je pense que notre plus grand ennemi, la personne la plus intolérante que nous cotoyons la plupart du temps, c'est nous-même. Notre esprit devient un "concentré" de "gens bêtes et méchants", on finit par devenir plus cruel avec soi-même que les gens les plus grossophobes qu'on croise dans la rue.
Les insultes, le mal physique et mental, les tortures qu'on s'inflige à nous-même sous divers pretextes tels que "l'esthétique", "la normalité", "la paresse", etc, etc, nous empéchent nous même d'être heureuses.
Depuis plusieurs mois, j'ai découvert une nouvelle sensation: "l'abandon de moi-même", profiter du présent, etc. Avant, quand j'étais plus dodue, je ne m'abandonnais jamais. Mon pantalon me faisait mal aux bourrelets du ventre (parce que je refusais d'acheter des vêtements à la taille au-dessus, ça aurait été reconnaitre que j'étais grosse, et que j'allais le rester encore, que je n'allais pas maigrir miraculeusement, réussir un énième régime, etc), je surveillais ma position devant les gens, je me demandais ce qu'ils pensaient de moi, je ne pouvais sortir sans maquillage, parce que je me trouvais moche sinon, je me demandais ce que les gens pensaient devant mon assiette, quand je faisais les courses, etc. Tout me rappellait mon poids, et je crois que cette pression permanente me poussait à manger pour me rassurer, ou par frustration de ne pouvoir me contrôler, sans compter à force avec la propre force du corps, les changements métaboliques, etc. Tout autour de moi devenait objet de pression: je n'osais même pas regarder des éléphants, hypopotames, baleines, en vrai ou sous forme d'objets, images sans me sentir visée, jugée, comparée à ces animaux.
Depuis que j'arrive à me relacher mentalement, à exiger moins de moi-même, je me sens bien. Et j'ai maigri. Je n'ai plus de TCA non plus. Les TCA, c'est un essai plus ou moins réussi de RA qui j'en suis persuadée m'a permis de les faire disparaitre.
Pour le reste, pour moi, c'est une volonté de changer petit à petit, un aprivoisement de soi-même, passant par un travail sur l'image, les vêtements, les soins du corps, les sorties, activités, les discussions, etc.
J'espère en tout cas que les discussions ici t'apporteront un peu de réconfort.
Je sais juste que pour ma part, VLR m'a été d'un grand secour. Je pense que notre plus grand ennemi, la personne la plus intolérante que nous cotoyons la plupart du temps, c'est nous-même. Notre esprit devient un "concentré" de "gens bêtes et méchants", on finit par devenir plus cruel avec soi-même que les gens les plus grossophobes qu'on croise dans la rue.
Les insultes, le mal physique et mental, les tortures qu'on s'inflige à nous-même sous divers pretextes tels que "l'esthétique", "la normalité", "la paresse", etc, etc, nous empéchent nous même d'être heureuses.
Depuis plusieurs mois, j'ai découvert une nouvelle sensation: "l'abandon de moi-même", profiter du présent, etc. Avant, quand j'étais plus dodue, je ne m'abandonnais jamais. Mon pantalon me faisait mal aux bourrelets du ventre (parce que je refusais d'acheter des vêtements à la taille au-dessus, ça aurait été reconnaitre que j'étais grosse, et que j'allais le rester encore, que je n'allais pas maigrir miraculeusement, réussir un énième régime, etc), je surveillais ma position devant les gens, je me demandais ce qu'ils pensaient de moi, je ne pouvais sortir sans maquillage, parce que je me trouvais moche sinon, je me demandais ce que les gens pensaient devant mon assiette, quand je faisais les courses, etc. Tout me rappellait mon poids, et je crois que cette pression permanente me poussait à manger pour me rassurer, ou par frustration de ne pouvoir me contrôler, sans compter à force avec la propre force du corps, les changements métaboliques, etc. Tout autour de moi devenait objet de pression: je n'osais même pas regarder des éléphants, hypopotames, baleines, en vrai ou sous forme d'objets, images sans me sentir visée, jugée, comparée à ces animaux.
Depuis que j'arrive à me relacher mentalement, à exiger moins de moi-même, je me sens bien. Et j'ai maigri. Je n'ai plus de TCA non plus. Les TCA, c'est un essai plus ou moins réussi de RA qui j'en suis persuadée m'a permis de les faire disparaitre.
Pour le reste, pour moi, c'est une volonté de changer petit à petit, un aprivoisement de soi-même, passant par un travail sur l'image, les vêtements, les soins du corps, les sorties, activités, les discussions, etc.
J'espère en tout cas que les discussions ici t'apporteront un peu de réconfort.