et si la seule solution était un régime??

simplement_lulu a écrit:

Cela me fait mal de voir à quel point tu sous estimes ta propre valeur pour te donner si peu d'attention à toi même et ne pas accepter plus d'aide.

Tu en parles c'est bien :)
Tu nous as demander de l'aide et c'est super, car comme nous toutes dans ce parcours tu en as besoin à un moment ou un autre, sous une forme ou une autre.

Pourquoi rester avec une souffrance si tu peux trouver un moyen de vivre sans ?

Et ne dit pas que ce n'est pas important s'il te plait, sinon tu ne torturerais pas avec ces histoires de régime non ?

Tu nous parles bien de toi un peu ici, alors tu vois tu peux ;)

Penses y s'il te plait, et en attendant tu peux tenter un petit truc :) te dire à toi même tous les soirs que tu le vaux bien :lol: , non sérieusement que comme tout le monde tu mérites d'être bien et que toi tu as le droit de te sentir bien dans ton propre corps !

merci du fond du coeur. je me rend compte que ce n'est pas si dramatique que ça en a l'air, que je peux y arriver. c'est vrai oui j'exige beaucoup de moi même, je relache un peu la pression et j'y vais à mon rythme. merci pour tout le courage et la bonne humeur que vous me communiquez :kiss:

Dans la RA l'une des choses qui n'a pas été facile pour moi c'est d'accepter le lâcher prise et d'accepter aussi de demander de l'aide (ça a été une dieteticienne du gros en l'occurence).

Tu ne peux pas tout savoir, un regard extérieur et neutre IRL est vraiment utile tu sais, pour avancer et aussi t'aider à prendre du recul :)

Ce n'est pas dramatique c'est clair, mais c'est important de se sentir bien dans son corps :)

Anne a écrit:

oh que oui ça je le sais très bien! :roll: j'ai comme l'impression que j'ai du mal à "accepter" mes moments de faiblesse, quand j'ai commencé à réellement m'aimer comme je suis, quand j'ai commencé à reprendre du plaisir en mangeant quoique ce n'était pas si évident, mais surtout le fait que je me suis sentie très bien dans mon gros et gras corps, tout ça a fait qu'à l'instant même où ça n'allait pas, j'ai sentie mes efforts disparaitre. j'avais plutot l'impression que malgrès mes efforts, je ne pourrais pas y arriver, je ne pourrais pas me défaire complétement de cette obsession. j'ai oublié que je devais prendre mon temps, j'ai oublié que j'ai passé presque toute ma vie passée dans les régimes et les restrictions. avant même mon premier régime à 9 ans, à la maison on me culpabilisait pour un rien! même pour un malheureux petit verre de lait que je réclamais au gouter (j'adore le lait!), à une certaine période, je me nourrissait exclusivement de pommes et de lait simplement parce que j'aimais tellement que je ne mangeais que ça. j'ai eu la très mauvaise idée de manger une pomme à minuit alors que je n'arrivais pas à dormir à cause de la faim, mon frère me voit, le dit le lendemain aux parents qui confisquent tout ce qui se manges (?!) parce qu'à minuit on n'est pas sensé manger! je crois que c'est là le moment où j'ai réellement sentie que c'était "mal" de manger. s'en suivent les fameux régimes, les longues heures passées à mettre sur pieds des plans pour pouvoir trouver des trucs à manger. les TCA, ça je connais depuis toute petite... en plus de ça, il y avait tellement d'autres choses qui ont fait que j'avais honte 24h/24 j'ai finit par avoir honte d'exister, je faisais tout pour me faire oublier, .. je ne veux pas trop en parler mais c'est juste pour dire que le fait d'avoir réussi à m'accepter, ça était réellement un exploit. quand je l'ai perdu pendant quelques jours, je m'en suis voulu..