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regard de soi d'une autre: de l'autre côté...

A
53 ans Alpes 2
Moi, je n'ai pas ce problème. Mince. Je subis donc parfois le rejet des "rondes" d'office alors que perso, je n'ai pas de regard "spécial" à l'égard des rondes, j'avais  
une amie qui l'était au collège, et ma soeur a été victime: de Céline elle était appelée "Céluline". elle a perdu après l'adolescence mais a vécu à vie se traumatisme et se besoin d'essayer mes vêtements... jusqu'au jour où son fils a émis ses 1ers mots: "T'a beau maman!" Quand on dit que la vérité vient de la bouche des enfants! Perso, j'ai été bouc émissaire, certes pas pour les mêmes choses, mais sûrement de ces mêmes gamines qui aiment se moquer des autres et faire mal...

Le regard des hommes: au début, il y a certes le regard... Mais écoutez, mesdames, la suite avec ces messieurs qui se retournent sur la "mince": "Tu devrais manger plus, tu es trop maigre" (j'ai le poids optimal/valeurs médicales). Et ces hommes m'emm. à me traiter comme une oie à gaver car s'ils viennent, je ne suis pas assez ronde. "tu railles les baignoires avec tes épaules, tes hanches". Et tous à partir... parce que je ne grossis pas, et mon épaule n'est pas douce pour y poser sa tête... Et rien à empoigner... Ma plus grande tristesse: un journaliste pour lequel j'avais craqué ces dernières années (pas un mince. Un genre montagnard. Et plus on y goute et plus on y prend goût... (à la différence des minces que finalement bof!)). Mais, voilà, monsieur, d'office, m'a épinglé trop maigre et aimer les rondes, les formes... Alors complexe... Et j'ai bien essayé de le conquérir... mais il s'est échappé quand même... Alors ne casser pas toutes les minces parce qu'elles sont minces et ont de la chance... Oui et non... Aussi dans les sports: à chaque chute une côte cassée, un os, nerf touché (à part les cuisses), mon docteur voulant que je grossisse un peu mais conscient que je brûle autant que, à me dire qu'il va m'enrouler dans un matelas de protection, que si j'avais eu un peu plus de graisse, ben je me blesserais pas autant.... Et profitez de l'atout de vos épaules, de vos seins, et prenez de l'assurance, cessez de vous voir grosse: certains qui font ceux qui, s'ils y gouttaient un peu, ils y prendraient goût au point de ne pas s'en lasser. Par contre, au niveau médical, c'est vrai qu'il y a des moyens à mettre en place car on manque de personnel, de plus de lève-malades, de fauteuils roulant biens et adaptés, etc. Là, vous pouvez pousser à ce qu'on se dépêche un peu plus pour équiper, et revoir aussi les ascenceurs à certains endroits (une de nos personnes âgées n'a pu entrer dans un pour une consultation médicale, il a fallu l'envoyer ailleurs...) Pensez à moi dans les moments de déprime et de ces mecs qui me tournent le dos parce que pas ronde et ne le devenant pas: les hommes, ils ne l'avouent pas, mais ils préfèrent à la maison tout sauf la mince!
39 ans Bordeaux 364
Je comprends ton message mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'on diabolise les minces ou qu'on les casse. Chacune voit midi à sa porte, l'important étant de se sentir bien dans sa peau. Ici, on apprend à assumer ses rondeurs, et à faire en sorte de subir un peu moins le courroux du grosse=moche.
Tu vois, tu le dis toi-même, tu es mince et tu subis des réflexions sans cesse, qui te font souffrir. Moi je suis grosse et je subis des réflexions sans cesse, qui me font souffrir. Et à partir de là, où est la différence? Où peut-on dire que l'une a plus de chance que l'autre? Nulle part... Et c'est là où je veux en venir. Face à la souffrance et à la mauvaise estime de soi-même, on est toute pareilles, et il y a autant de personnes qui dénigrent les gros que de personnes qui dénigrent les minces ou maigres. ici, on ne dénigre personne, on dénonce les idées reçues, on clame notre droit à être un être humain comme un autre, à être belles avec nos rondeurs, à dire non à l'industrie du régime, du perdre à tout prix. On a chacune notre lot de souffrance, et le combat chaque jour. C'est sûr, c'est pas tous les jours facile, et on craque parfois. Dans ce cas, on en parle, on est là. Et c'est tout autant ce que tu peux faire, ne pas croire que l'herbe est plus verte ailleurs, mais bien comprendre qu'on souffre autant que toi de cette différence, et qu'on peut être forte et la combattre
;)
59 ans douai 1905
Sephira a écrit:
Je comprends ton message mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'on diabolise les minces ou qu'on les casse. Chacune voit midi à sa porte, l'important étant de se sentir bien dans sa peau. Ici, on apprend à assumer ses rondeurs, et à faire en sorte de subir un peu moins le courroux du grosse=moche.
Tu vois, tu le dis toi-même, tu es mince et tu subis des réflexions sans cesse, qui te font souffrir. Moi je suis grosse et je subis des réflexions sans cesse, qui me font souffrir. Et à partir de là, où est la différence? Où peut-on dire que l'une a plus de chance que l'autre? Nulle part... Et c'est là où je veux en venir. Face à la souffrance et à la mauvaise estime de soi-même, on est toute pareilles, et il y a autant de personnes qui dénigrent les gros que de personnes qui dénigrent les minces ou maigres. ici, on ne dénigre personne, on dénonce les idées reçues, on clame notre droit à être un être humain comme un autre, à être belles avec nos rondeurs, à dire non à l'industrie du régime, du perdre à tout prix. On a chacune notre lot de souffrance, et le combat chaque jour. C'est sûr, c'est pas tous les jours facile, et on craque parfois. Dans ce cas, on en parle, on est là. Et c'est tout autant ce que tu peux faire, ne pas croire que l'herbe est plus verte ailleurs, mais bien comprendre qu'on souffre autant que toi de cette différence, et qu'on peut être forte et la combattre
;)


très bien résumé!!! on croit toujours que l'on souffre plus qu'une autre....quand on n'est ronde, on se dit que si l'on été mince, on serait épargné par les reflexions blessantes et traumatisantes et puis on s'aperçoit dans ces cas là, qu'on es toutes des victimes....enfin, là, c'est surtout en mon nom que je parles, mais tu as entierement raison....en voyant le reportage de ce soir sur la 3, j'ai compris qu'une personne qui n'avait que 15kg de plus souffrait ou pouvait souffrir autant qu'une personne en obésité morbide....c'est que quelques kgs me disais je, et pourtant, quand on réfléchit un peu, et oui je me croyais la seule à souffrir,on se rend compte qu'on souffre toujours et cela quelque soit le poid!!!
B I U


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