61 ans
Près d'Avignon
36
Je me souviens, quand j'étais encore mariée et encore mince, je me plaignais assez souvent de quelques bourrelets imaginaires, j'avais facilement des réflexions personnelles sur mon physique, je n'étais jamais
contente de moi. Un jour, mon mari me sort : oui tu devrais maigrir... Je monte sur mes grands chevaux, pense qu'il ne m'aime plus, que déjà il ne m'aimait plus sans oser me le dire etc. Et là, tout sereinement, il me répond : non, je ne fais que dire ce que toi tu dis depuis longtemps, si tu veux que j'arrête de le dire, arrête toi aussi...
J'ai pensé sur le coup que c'était là une réflexion fort intelligente et qu'il m'aidait à travailler sur moi... Avec le temps, je me suis aperçue que c'était de la facilité. En disant cela, il me clouait le bec et ne cherchait plus à connaître mon vrai mal-être...
En clair, les hommes abondent dans notre sens quand ils ont l'impression que, finalement, c'est ce qu'on veut entendre, sans chercher à essayer de nous comprendre...
J'ai pensé sur le coup que c'était là une réflexion fort intelligente et qu'il m'aidait à travailler sur moi... Avec le temps, je me suis aperçue que c'était de la facilité. En disant cela, il me clouait le bec et ne cherchait plus à connaître mon vrai mal-être...
En clair, les hommes abondent dans notre sens quand ils ont l'impression que, finalement, c'est ce qu'on veut entendre, sans chercher à essayer de nous comprendre...