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témoignage:Sentiment d'impuissance kan tu nou tien

T
49 ans val-de-marne 19
(si je met ce mess ici c'est ke les tca sont souvent lié à1 mal être, j'ai hésité avt de le mettre ici)

Ce qui m'a attiré sur ce site c'est  
d'abord la volonte de s'accepter et de s'aimer.C'est ma volonté de vivre et de me reconstruire qui m'a attiré ici
.
Depuis que je suis sur cette terre, la vie ne m'a vraiment fait de cadeau (un lapsus non révélateur) je voulais dire ne m'a pas vraiment fait de cadeau
Un père absent
Une mère à moitie absente , a moitié présente
Une grand-mère maman
Une séparation à 3 ans de ma maman
Une séparation à 10 ans de ma grand mère, de ma famille, de ma terre d'enfance
Un beau-père agresseur (12ans)
Une mère dans le déni
Suite a cela un terrible sentiment d'impiussance qui me poursuit jusqu'à maintenant
Une défenestration (13 ans)
Une scolarité déprimante
Une adolescence sous emprise
Des déménagements successifs
Un dégout de moi
Une tristesse infini
Une dépression
Une psychotérapie (4 années)
Un groupe de parole (3 années)
0 petit amie, amoureux, fiancé ou homme jusqu'a aujourdhui.
Une hyperphagie
Une obésité qui se confirme ces derniers temps

Toute ma vie je me suis souvent sentie seule , en manque, de trop, et l'éternel victime, prête à se sacrifier pour les autres au point de s'oublier et de me sentir trahie si on ne faisait pas de même pour moi.
Il ya 5 ans suite à une bonne dépression, j'ai du aller chez un psy.j'ai beaucoup rechercher dans mes lectures pour savoir ce qui m'arrivait;J'ai énormément travailler sur moi car j'en avais marre de souffir sans savoir pourkoi.
Qu'est ce qui n'allait pas chez moi, pourquoi je mangeais autant, pourquoi je n'avait pas de volonté comme les autres, pourquoi je ne plaisais pas aux hommes, c'était sans doute par ce que j'étais moche, je n'avais pas de personnalité, que je n'avais rien pour plaire.
J'étais persuadé d'ailleurs ke la première personne ki serait tombé amoureux de moi, serait la bonne sous prétexte qu'elle aurait le courage de prêter attention à quelqu'un comme moi.
D'ailleurs J'ai eu une vraie relation sexuelle (la première et la dernière), c'était pour me rassurer et me dire k'a 27 ans je pouvais kan même le faire, même si je n'ai ressenti ke de la douleur et de la peur, et k'en réalité 2 ans après les faits je me suis rendue compte ke j'avais vécue cette expérience comme un viol, totalement passive et impuissante.
L'impuissance que l'on ressent partout ou l'on va , ou l'on met les pieds, à l'école, au travail, au restaurant, chez soi face au frigo, face à sa famille, face aux hommes, face à ses amis qui mène souvent à l'incompréhension de tous et surtout de soi-même.
Malgré beaucoup de travail sur moi, aujourd'hui, je me sens toujours aussi seule, sans amour, sans affection.
Les blessures ke j'ai en moi sont toujours à vif et c'est très dur de cicatriser, de se battre pour se construire. On est très en colère quant on pense que les adultes à ki on a fait confiance, ont profité de nous et nou ont utilisé comme des objets.
C'est extrêment dure de s'aimer, d'avoir un bonne image de soi, on ne sait pas ki on est, ce qu'on vaut, on a l'impression qu'a chaque moment la vie va nous écraser.
Je me sent souvent impuissante face à ce qui m'est arrivé et même si raisonnablement une partie de moi, me di ke c'est pas de ma faute car on me le fait comprendre en psy
Au plus profond on se dit qu'on aurait pu se défendre, être plus forte;plus puissante que l'agresseur.
Aujourd'hui, je mène kotidiennement un combat pour moi-même malgré l'angoisse de pas avoir la chance de construire une famille, de rencontrer quelqu'un ki m'aimera et ke j'aimerai, malgré ce sentiment d'impuissance ki me tenaille.
J'essais de me battre et d'y croire, il y a des améliorations,je suis moins triste, plus combattante et petit à petit moins passive, j'essaie aussi d'ê moins caliméro.
J'essaie de gérer, de creuser pour trouver la lumière du tunnel, j'essaie d'ê plus tolérante avec moi, de me convaincre ke je vaut la peine, des fois ça marche, des fois pas.
C'est d'ailleurs assez étrange de se convaincre d'un truc dont on croit profondément le contraire.C'est comme si on était scindé en deux, l'adulte raisonnable et l'enfant bléssé et bien des fois cê l'enfant qui prend le pas pour l'instant.

Manger sans faim a développer mon obésité, mais cela m'a permis de tenir jusqu'à là c'est le coté positif.
Manger peut devenir une calamité et vous donner un sentiment d'impuissanceet un sentiment de perte de contrôle mais aussi peut vous sauver la vie.
C'est la tout l'ambiguité de la vie, elle n'est pa simple mais bizzarement je l'aime kan même. ;)
B
53 ans sud 628
eh ben dis donc :cry:
c'est fou lorsque je lit des temoignages comme ça j'essaye de m'imaginer le visage de la perdonne qui est derrière les lignes, j'essaye de voir si j'aurais pu croiser cette personne ou meme la cotoyer sans voir la detresse, je me dit où sont ses amis, sa famille ?, comment gerer une situation comme ça, c'est vrai que la vie t'as pas trop fait de cadeau..., je sais que ce que je dis n'est pas trés constructif mais bon.... ton post fini sur une note optimiste, c'est déja ça, bravo pour ton courage et ta capacité maintenir le cap malgré les bourasque, tu m'as vraiment touchée tu peux me mp si tu veux, si tu as besoin... tu peux compter sur moi... ;)
52 ans Grenoble 258
il va te falloir effectiveent un long travail de deuil, pour évacuer tout ce que tu as vécu... je ne sais que dire.... c'est limite si il ne faudrait pas changer de vie et surtout j'espère que tu as coupé les liens avec otutes les personnes qui t'ont été toxiques par le passé !!! si tu ne l'as pas fait n'hésite pas à le faire sousprétexte que tu es gentille que tu pardonne etc ... la il est plus que temps de penser à toi et uniquement à toi !!!! tant pis les autres ont déjà eu leur chance ! alors oui occupes toi de toi prends soin de ton corps de ton esprits , essayes de te découvrir et de t'aimer !

bon courage à toi ....
T
49 ans val-de-marne 19
Merci des réponses, j'y suis sensible.
ça me donne du courage :kiss:
44 ans France 5623
tartopomme a écrit:
Manger sans faim a développer mon obésité, mais cela m'a permis de tenir jusqu'à là c'est le coté positif.


coucou :)

je trouve ça très juste.
c'est vraiment ça , je trouve , qui a la clef , concernant les crises dans les TCA et leur acceptation.
comprendre qu'elles surviennent quand le corps ne sait plus quoi trouver pour appaiser une angoisse , se protéger.
Manger ( ou ne pas manger , selon le TCA ), ça soulage, ça réconforte, c'ets une solution qu'on a trouvé pour tenir.
même si ça a aussi un revers de la médaille ( prise de poids, perte de poids, problèmes de santé , etc... )

tu es très lucide , et tu es pleine de force aussi visiblement quand on lis ton parcours .
plein de courage pour la suite ;)
44 ans France 5623
boreale a écrit:
qui a la clef

qui "est" la clef

( oups faute de frappe :) )
B I U