(si je met ce mess ici c'est ke les tca sont souvent lié à1 mal être, j'ai hésité avt de le mettre ici)
Ce qui m'a attiré sur ce site c'est
d'abord la volonte de s'accepter et de s'aimer.C'est ma volonté de vivre et de me reconstruire qui m'a attiré ici
.
Depuis que je suis sur cette terre, la vie ne m'a vraiment fait de cadeau (un lapsus non révélateur) je voulais dire ne m'a pas vraiment fait de cadeau
Un père absent
Une mère à moitie absente , a moitié présente
Une grand-mère maman
Une séparation à 3 ans de ma maman
Une séparation à 10 ans de ma grand mère, de ma famille, de ma terre d'enfance
Un beau-père agresseur (12ans)
Une mère dans le déni
Suite a cela un terrible sentiment d'impiussance qui me poursuit jusqu'à maintenant
Une défenestration (13 ans)
Une scolarité déprimante
Une adolescence sous emprise
Des déménagements successifs
Un dégout de moi
Une tristesse infini
Une dépression
Une psychotérapie (4 années)
Un groupe de parole (3 années)
0 petit amie, amoureux, fiancé ou homme jusqu'a aujourdhui.
Une hyperphagie
Une obésité qui se confirme ces derniers temps
Toute ma vie je me suis souvent sentie seule , en manque, de trop, et l'éternel victime, prête à se sacrifier pour les autres au point de s'oublier et de me sentir trahie si on ne faisait pas de même pour moi.
Il ya 5 ans suite à une bonne dépression, j'ai du aller chez un psy.j'ai beaucoup rechercher dans mes lectures pour savoir ce qui m'arrivait;J'ai énormément travailler sur moi car j'en avais marre de souffir sans savoir pourkoi.
Qu'est ce qui n'allait pas chez moi, pourquoi je mangeais autant, pourquoi je n'avait pas de volonté comme les autres, pourquoi je ne plaisais pas aux hommes, c'était sans doute par ce que j'étais moche, je n'avais pas de personnalité, que je n'avais rien pour plaire.
J'étais persuadé d'ailleurs ke la première personne ki serait tombé amoureux de moi, serait la bonne sous prétexte qu'elle aurait le courage de prêter attention à quelqu'un comme moi.
D'ailleurs J'ai eu une vraie relation sexuelle (la première et la dernière), c'était pour me rassurer et me dire k'a 27 ans je pouvais kan même le faire, même si je n'ai ressenti ke de la douleur et de la peur, et k'en réalité 2 ans après les faits je me suis rendue compte ke j'avais vécue cette expérience comme un viol, totalement passive et impuissante.
L'impuissance que l'on ressent partout ou l'on va , ou l'on met les pieds, à l'école, au travail, au restaurant, chez soi face au frigo, face à sa famille, face aux hommes, face à ses amis qui mène souvent à l'incompréhension de tous et surtout de soi-même.
Malgré beaucoup de travail sur moi, aujourd'hui, je me sens toujours aussi seule, sans amour, sans affection.
Les blessures ke j'ai en moi sont toujours à vif et c'est très dur de cicatriser, de se battre pour se construire. On est très en colère quant on pense que les adultes à ki on a fait confiance, ont profité de nous et nou ont utilisé comme des objets.
C'est extrêment dure de s'aimer, d'avoir un bonne image de soi, on ne sait pas ki on est, ce qu'on vaut, on a l'impression qu'a chaque moment la vie va nous écraser.
Je me sent souvent impuissante face à ce qui m'est arrivé et même si raisonnablement une partie de moi, me di ke c'est pas de ma faute car on me le fait comprendre en psy
Au plus profond on se dit qu'on aurait pu se défendre, être plus forte;plus puissante que l'agresseur.
Aujourd'hui, je mène kotidiennement un combat pour moi-même malgré l'angoisse de pas avoir la chance de construire une famille, de rencontrer quelqu'un ki m'aimera et ke j'aimerai, malgré ce sentiment d'impuissance ki me tenaille.
J'essais de me battre et d'y croire, il y a des améliorations,je suis moins triste, plus combattante et petit à petit moins passive, j'essaie aussi d'ê moins caliméro.
J'essaie de gérer, de creuser pour trouver la lumière du tunnel, j'essaie d'ê plus tolérante avec moi, de me convaincre ke je vaut la peine, des fois ça marche, des fois pas.
C'est d'ailleurs assez étrange de se convaincre d'un truc dont on croit profondément le contraire.C'est comme si on était scindé en deux, l'adulte raisonnable et l'enfant bléssé et bien des fois cê l'enfant qui prend le pas pour l'instant.
Manger sans faim a développer mon obésité, mais cela m'a permis de tenir jusqu'à là c'est le coté positif.
Manger peut devenir une calamité et vous donner un sentiment d'impuissanceet un sentiment de perte de contrôle mais aussi peut vous sauver la vie.
C'est la tout l'ambiguité de la vie, elle n'est pa simple mais bizzarement je l'aime kan même. ;)