L
Et oui c'est moiqui me répond à moi-même ! :D
Non, en fait....je me rends simplement compte que vou sne savez rien de moi.....
J'ai eu 30 ans il y a quelques mois. Je n'ai jamais été très fine, mais à l'époque (mon Dieu que c'est loin...) où mon poids était "normal", on peut même dire que j'étais gâtée par la nature. :oops:
Depuis 4 ans, je vis avec un homme merveilleux. J'aime beaucoup mon travail. J'ai une vie sociale et familiale plus que satisfaisante.
Il y a juste une ombre à mon beau tableau : mon poids, le cercle vicieux dans lequel la nourriture me traîne.
Ces 4 dernières années, j'ai pris plus de 30kg. Je sais bien pourquoi....parce que la nourriture est un exutoire, un défouloir pour moi. La moindre grosse fatigue, la moindre contrariété, le plus petit coup de cafard.....et hop ! je me jette pour ainsi dire sur tout ce qui se mange. Et ensuite, je culpabilise.
Le pire c'est que je ne jusqu' à il y a très peu je ne me voyais pas tels que les autres pouvaient me voir. Je me voyais ronde, voire forte mais pas obèse. Ce n'est qu'en me voyant sur certaines photos que je me suis dit "non, ce n'est pas possible, ce n'est pas moi ! je ne peux pas être si grosse"
Je ne voulais pas croire mes vêtements qui ne m'acceptaient plus, qui me boudinaient, qui se déformaient, qui se déchiraient.
Je me disais que c'étaient les magasins qui avaient changé leurs tailles, que c'étaient mes vêtements qui étaient usés, de mauvaise qualité.
Belles illusions...... :(
Seulement, mon corps en a marre, et il me le crie de diverses façons : je ronfle (alors que ça ne m'était jamais arrivé), j'ai horriblement mal aux genoux, sans compter le dos, sans oublier les problèmes de respiration lors du moindre effort physique, mon rythme cardiaque un peu trop rapide, et mon foie qui est trop gras.
Je me dégoûte, je me fais horreur. Et ma vie intime s'en ressent : vu que je me déteste comment peut-il m'aimer ? vu que je me dégoûte comment peut-il avoir envie de moi ?
Pour détourner les yeux des autres de mon corps devenu difforme, je me suis muée en rigolotte petite blonde. Ben oui, je suis devenue drôle, cynique, caustique, envahissante dans mes propos juste pour faire rire les autres. La gentille, douce et discrète jeune femme que j'étais lorsque j'étais bien dans ma peau s'est noyée sous les amas graisseux pour laisser place à celle que je suis aujourd'hui: une jeune femme qui parle fort, qui tourne tout en dérision, qui fait comme si rien n'était sérieux, qui fait bien rire tout le monde.....mais qui pleure à l'intérieur.
Je me sens mal. Et je veux aller mieux. Je sais que c'est une opération, que ce n'est pas un jeu. Qu'il y ades chances pour que tout aille bien mais qu'il y a aussi des chances pour que ça se complique, et pour que j'y reste. Je sais aussi que ma vie va changer après, qu'elle ne sera probablement plus pareille, qu'il y aura un "avant" l'opération et un "après". Mais je sais au plus profond de moi que c'est mon ultime chance pour me retrouver enfin, pour revivre finalement. Et je veux courir le risque. Je sais d'où je viens, où je suis et où je veux aller. Je me doute bien que ça ne dépend pas que de moi, qu'il y a le facteur "chance" qui compte ausis pour beaucoup. "Allea jacta est" comme disaient le Latins. Inch Allah comme on dit à Bruxelles.
Voilà.....comme ça vous en saurez un peu plus sur moi.
Non, en fait....je me rends simplement compte que vou sne savez rien de moi.....
J'ai eu 30 ans il y a quelques mois. Je n'ai jamais été très fine, mais à l'époque (mon Dieu que c'est loin...) où mon poids était "normal", on peut même dire que j'étais gâtée par la nature. :oops:
Depuis 4 ans, je vis avec un homme merveilleux. J'aime beaucoup mon travail. J'ai une vie sociale et familiale plus que satisfaisante.
Il y a juste une ombre à mon beau tableau : mon poids, le cercle vicieux dans lequel la nourriture me traîne.
Ces 4 dernières années, j'ai pris plus de 30kg. Je sais bien pourquoi....parce que la nourriture est un exutoire, un défouloir pour moi. La moindre grosse fatigue, la moindre contrariété, le plus petit coup de cafard.....et hop ! je me jette pour ainsi dire sur tout ce qui se mange. Et ensuite, je culpabilise.
Le pire c'est que je ne jusqu' à il y a très peu je ne me voyais pas tels que les autres pouvaient me voir. Je me voyais ronde, voire forte mais pas obèse. Ce n'est qu'en me voyant sur certaines photos que je me suis dit "non, ce n'est pas possible, ce n'est pas moi ! je ne peux pas être si grosse"
Je ne voulais pas croire mes vêtements qui ne m'acceptaient plus, qui me boudinaient, qui se déformaient, qui se déchiraient.
Je me disais que c'étaient les magasins qui avaient changé leurs tailles, que c'étaient mes vêtements qui étaient usés, de mauvaise qualité.
Belles illusions...... :(
Seulement, mon corps en a marre, et il me le crie de diverses façons : je ronfle (alors que ça ne m'était jamais arrivé), j'ai horriblement mal aux genoux, sans compter le dos, sans oublier les problèmes de respiration lors du moindre effort physique, mon rythme cardiaque un peu trop rapide, et mon foie qui est trop gras.
Je me dégoûte, je me fais horreur. Et ma vie intime s'en ressent : vu que je me déteste comment peut-il m'aimer ? vu que je me dégoûte comment peut-il avoir envie de moi ?
Pour détourner les yeux des autres de mon corps devenu difforme, je me suis muée en rigolotte petite blonde. Ben oui, je suis devenue drôle, cynique, caustique, envahissante dans mes propos juste pour faire rire les autres. La gentille, douce et discrète jeune femme que j'étais lorsque j'étais bien dans ma peau s'est noyée sous les amas graisseux pour laisser place à celle que je suis aujourd'hui: une jeune femme qui parle fort, qui tourne tout en dérision, qui fait comme si rien n'était sérieux, qui fait bien rire tout le monde.....mais qui pleure à l'intérieur.
Je me sens mal. Et je veux aller mieux. Je sais que c'est une opération, que ce n'est pas un jeu. Qu'il y ades chances pour que tout aille bien mais qu'il y a aussi des chances pour que ça se complique, et pour que j'y reste. Je sais aussi que ma vie va changer après, qu'elle ne sera probablement plus pareille, qu'il y aura un "avant" l'opération et un "après". Mais je sais au plus profond de moi que c'est mon ultime chance pour me retrouver enfin, pour revivre finalement. Et je veux courir le risque. Je sais d'où je viens, où je suis et où je veux aller. Je me doute bien que ça ne dépend pas que de moi, qu'il y a le facteur "chance" qui compte ausis pour beaucoup. "Allea jacta est" comme disaient le Latins. Inch Allah comme on dit à Bruxelles.
Voilà.....comme ça vous en saurez un peu plus sur moi.