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(VIE)olée [poème]

T
44 ans 52
(vie)olée
Violée,
Bafouée, jetée dans un enfer
plus bas que terre
se sentir seule dans l'humidité d'un gouffre à l'odeur de honte
sans que personne ne puisse savoir  
tout au fond à quel point on souffre
Violée,
Le souvenir suintant de la pire des salissures s'emparant des songes telle une sangsue ne laissant derrière elle que des lambeaux de rêves qui brûlent rapidement près du bûcher de sa conscience, rejoignant dans les cendres de sa vie, sa confiance calcinée
Violée,
avoir grandit trop vite,
être une ombre que rien n'abrite,
être terrorrisée par le mot "bite"
Violée,
vouloir oublier,
mais à jamais souillée
penser à reconstruire, avec des briques pleines de fissures
le mur protecteur d'une âme
vidée de son essence
Violée,
& se faire pénétrer par la culpabilité
se sentir mise à nue par un simple regard
avoir perdu son intimité & être intimidée...
VIOLEE.

http://deadtotheworld.site.voila.fr[/url]
38 ans Concarneau (France, 29) 2545
bienvenue à toi et ton poème est très joli... :)
T
44 ans 52
merci a toi...C rare que les gens trouvent ce texte "joli"!
M
62 ans 182
Bonjour Tumeur,
les mots qui me sont venus à la lecture de ce poème :
violent,
désespoir
taper
claquer
Voilà en vrac, mais je n'arriverais pas à en faire une phrase.
Byebye et à +
52 ans BREST 3113
Bienvunue à toi Tumeur, ton poème m'a prise aux tripes à moi :?
T
44 ans 52
merci, mon but en ecrivant je pense C de faire passer mes emotions de mes tripes aux votres...
bon appetit.
38 ans Concarneau (France, 29) 2545
Voilà un an que tu as disparu
En rentrant du travail.
Je me perds dans cette pénombre
Et j’ai l’impression que mon esprit succombe
À la succession des questions
Sans chance de compréhension.
Tu es toujours là… Sans être là.
Tout ce que je fais me ramène à toi.
Je suis ta fille, tu es mon père…
Tu es mon modèle et aussi mon adversaire.
Tu es la source de mes origines.
Mais j’ignore où se situe le début.
Car ta personnalité clandestine,
M’a toujours confondue.
Tu m’as enseigné les émotions,
Sans jamais que je vois les tiennes.
Tu as été ma plus grande déception
Tout en étant mon plus grand phénomène.
J’ai beau être indépendante,
Je me surprends quelquefois, le soir,
À t’en vouloir…
Parce que tu es absent.
Je ne verrai plus ton sourire.
Je ne sentirai plus ta chaleur de tes mains.
Je ne verrai plus ton regard s’attendrir.
Je ne te verrai plus t’occuper d’un jardin.
Quelquefois, je ne sais pas si je t’en veux,
De n’avoir pu te dire adieu,
Ou si c’est simplement l’envie
De savoir que tu n’as plus de soucis.
Toute ma vie, je suis resté suspendu à tes lèvres,
Espérant entendre cette phrase au moins une fois :
« Ma fille, je suis fier de toi ! »
Et je continue encore d’en faire le rêve.
Mais j’ai fait la paix avec moi-même.
Car je sais maintenant que tu n’étais pas un être surhumain,
Que comme moi, tu n’étais qu’un être humain
Pris avec ses propres dilemmes.
Tu es parti et je dois faire mon deuil
Même si je ne vois pas de cercueil.
C’est pourquoi, avec ce poème,
Je voudrais te dire que je t’aime.
Adieu Papa !
38 ans Concarneau (France, 29) 2545
" préférance de mettre un an parce que si je mettais 13 jours, le mot jour ne va pas avec le texte à mon gout"
U
40 ans Chartres 1193
Eh bien pas glorieux tout ça...
Je serai tentée de vous faire partager un de mes écrits, mais je ne sais lequel choicir alors si cela interesse qqun, l'adresse du site est http://cawoline.free.fr
hanayoridango, ton poème est très touchant. Les images qui sont contenues dans les vers sont d'une puissance et d'une force peu commune... je suis touché, les larmes au bord des yeux...
35 ans 830
A UNE BONNE MERE

C’est aujourd’hui dans un poème
Que je te dis « Maman Je T’aime »
Merci beaucoup de ta présence
Et de ton ultime patience
Dans ces moment très difficiles
Où tu as su tisser ce fil
Qui nous unit dans nos pensées
Lorsqu’avec timidité
Tu poses sur moi ce regard
Qui semble parfois vouloir
M’effleurer telle une caresse
Que souvent tu proposais avec gentillesse
Mais que, j’avoue, je le regrette,
J’ai repoussé pour des raisons secrètes.
Excuse moi si je t’ai fait souffrir
Mais il fallait laisser mourir
Toutes ces rancœurs qui ont grandi
Et qui maintenant je fuis
Pour te montrer tout le bonheur
Que ton immense et généreux cœur
A su chaque jour, à chaque moment
En cultiver tous les plants
Désormais c’est ta fête
Et aujourd’hui je te souhaite
Avec tout l’amour de la terre
Un heureux et joyeux anniversaire

Bébé

Voici le poème que j'ai écrit pour ma mère, à son annuversaire, le 1er août de cette année. La pauvre en avait les larmes aux yeux.
Tendresses,
Rébecca
très beau aussi, dans un tout autre regsitre, Reina. Une tendresse qui fait monter les larmes aux yeux, cette fois de bonheur... arrêtez les filles, je vais passer pour un grand sentimental :oops: ... merci à vous ;)
35 ans 830
Je lis et relis mon poème, aujourd'hui j'ai un coup de blues. Je ne cesse pas de pleurer... :cry:
Rébecca
38 ans Concarneau (France, 29) 2545
MetalWarrior a écrit:
hanayoridango, ton poème est très touchant. Les images qui sont contenues dans les vers sont d'une puissance et d'une force peu commune... je suis touché, les larmes au bord des yeux...



j'ai pas fait ça simplement pour toucher les gens, mais simplement parce je me sduis rendue compte hier que plus jamais je ne le verrai, même si ça fait déjà 13 jours qu'il n'est plus là.
j'avais comem l'impression que la journée il était au boulot et le soir couché, comme il le faisait quand il était à la maison, jusqu'à hier ou j'ai réalisé que plus jamais je ne le verrai...
38 ans partout 77
Hana, frachement, je suis en larmes...
B I U