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Le cercle infernal...de l'anorexie et de la boulimie...

38 ans Pau (64) 56
Nouvelle crise de boulimie... Ce matin-même... Génial pour commencer la journée et l'affronter!... Je me déteste, au plus au point... C'est plus possible tout ça... J'en peux plus... Je croyais  
que j'allais un peu mieux depuis quelque jour (au niveau de la boulimie, disons de l'hyperphagie plutôt puisque je me fais pas vomir) mais non, je replonge, la tête la première, je sais pas pourquoi, c'est plus fort que moi... je perds le contrôle, je perds pieds, j'ai la tête qui tourne et ce matin après cette crise des idées noires, vraiment très noires me passent par la tête... Je vois qu'un seul moyen d'en finir avec tout ça....................
43 ans Toulouse, ou pas très loin 3982
Ouh la la Girllost, pense pas comme ca.
Oui je sais, "facile à dire" ma diras-tu, tu te sens désepérée et tu ne vois plus ce qui est beau dans la vie. Va vite voir quelqu'un qui t'aime, et quelqu'un que tu aimes. Mais avant, ouvre grand ton coeur et tes oreilles. L'affection il n'y a rien de mieux pour t'aider.
Moi je t'embrasse tres fort, je ne te connais pas mais tu m'a beaucoup touché et je vais penser à toi souvent aujourd'hui.
Tendresses
44 ans France 5623
GirlLost a écrit:
Mais je sais que quand je me prive c'est soit pour compenser les crises de boulimie, soit que j'ai carrément fini par me dégoûter de toute cette bouffe ki me détruit. Et puis c'est aussi que je ne supporte plus mon corps, avec les kilos en plus repris... Par contre, je comprends pas quand je retombe dans la boulimie... C'est à la fois moi et pas moi... C'est moi qui remange, sans être vraiment moi qui le veut... Je sais pas si vous comprenez!


je te comprends tout à fait: moi c'est ..."tout pareil" (!)

et je suis encore plus d'accod quand je lis que tu as l'impression que "c'est à la fois toi et pas toi qui remange"....

pour ce qui me concerne c'est vrai que quadn j'arrive à ma période post hyperphagie , j'ai l'impression de redevenir moi, de reprendre le contrôle sur ce corps qui commence à me répugner.... Et pourtant dans ces périodes de post boulimie (pour ce qui me concerne je ne peux pas vraiment parler de périodes anorexiques, puisque je mange quand même, à midi) si je suis objective je ne peux pas dire que je suis tout à fait normale non plus puisque la normalité serait de faire comme tout le monde: ne pas me focaliser sur mon poids comme une folle!!!

après quand tu dis que tu ne comprends pas pourquoi tu retombes dans une crise boulimique... tout pareil pour moi encore :( Un vrai mystère.... ceci dit là je suis en pleine période d'amaigrissement, et je me dit (comme à chaque fois remarque:-( ) que c'est la dernière fois que suis dans cette galère, que quand mon poids sera arrivé là où je souhaite tout ira bien et je ne replongerais plus, restera plus qu'à stabiliser tout ça.... je veux croire que cette fois ci sera la bonne :?

tu me touches sincèrement quand je lis tes post girllost, et je pense fort à toi. courage et puis j'espère sincèrement que tu vas aller mieux. pleins de bisous !!!
38 ans Pau (64) 56
Merci beaucoup à vous deux, Fanny-Manon et Boréale!
Vous aussi vous me touchez beaucoup avec vos réponses!...
Je répond d'abord à Fanny-Manon: ce matin je suis vraiment tombée bien bas, à tous les niveaux, et surtout moralement comme tu as pu le voir. Je sais pas pourquoi j'ai eu ces idées noires, enfin si, mais pourquoi ce matin précisément?... Je me suis laissée submerger. Je n'étais vraiment pas bien. Je sais qu'être en compagnie d'une personne qui m'aime pourrait fortement m'aider, car mon problème vient aussi de ce fait: je n'ai pas de petit ami et ça commence à faire un moment!...Alors, je ne me sens pas aimée, c'est bête mais c'est comme ça... :( Forcément ça m'aide pas face à mon problème, au contraire... Je souhaite plus que tout au monde retrouver l'amour, hélas il ne semble pas se manifester...
En ce qui te concerne, Boréale, nos "cas" sont effectivement similaires puisqu'on a les mêmes sentiments et la même incompréhension vis-à-vis de nos crises de boulimie... Et comme toi, quand je suis dans une phase d'amaigrissement (en l'occurrence avec l'anorexie pour moi) je me dis que tout ça, du moins la boulimie, cessera, que je maigrirai jusqu'à un poids qui me convienne et me stabiliserait si j'y parviens... Or ce n'est pas le cas! Ce n'est pas que je continue à maigrir, non, au contraire je regrossis à cause de la boulimie qui revient me surprendre. C'est un véritable engrenage...
Voilà. Encore merci pour vos messages qui font que je ne me sens plus si seule :) !
A bientôt et bon courage à vous aussi!
Céline.
56 ans Out of Africa... 4355
Ce genre de chose ne se guérit pas en un jour ! Il faut du temps et beaucoup de patience. C'est sur que l'amour d'un homme t'aiderait mais ca ne te donnera pas cette estime de toi qu'il te manque... tout au plus passeras tu d'une dépendance à une autre. Tu n'existera qu'au travers du regard de ton amoureux et ne seras pas forcément mieux dans ta peau. C'est toi et toi seule qui doit te sentir "aimable (= possibilité d'être aimé), personne ne peut le faire à ta place... courage et poursuis ton chemin
40 ans Nancy Vannes 3418
Tu as eu une crise ce matin, certes mais tu n'en avais pas eu depuis quelques jours. Pense plutôt en diminution de la réquence des crises, c'est plus réaliste, d'une, et puis ça évite les désillusions et ça motive mentalement à se sentir de plus en plus "normale", à se dire "ben oui, c'est lent, mais j'arrive à surmonter ma maladie". Garde ça en tête: une maladie, ça disparait pas en claquant des doigts et être restée plusieurs jours sans crise d'hyperphagie, c'est vraiment génial, moi je te dis bravo.
Courage ma belle et gros bisous
38 ans Pau (64) 56
Réponse à Câline et Lythys.
Je sais bien qu'on ne se sort pas de ce problème, de cette maladie, comme ça du jour au lendemain, c'est éviden... Ca demande de la patience, du courage, des efforts, de l'espoir aussi... Mais voilà, on a tous nos moments de faiblesse, de doutes, et même si sur le moment ils peuvent sembler nous faire régresser, je réalise qu'ils nous font malgré tout avancer, ça peut paraître paradoxal mais c'est ce que je pense. Alors, je sais que j'ai encore du chemin, un long chemin (d'autant plus que je suis partagée entre deux sentiments: vouloir m'en sortir réellement, et en même temps ne pas vraiment le vouloir :( ... J'sais pas pourquoi...) mais je ne désespère pas et je souhaite bon courage à tout le monde!
Bisous @+
A
42 ans 76 2
Bonjour a toutes,

Je ne souffre pas du meme mal que vous mais ma petite soeur oui elle a 19 ans elle pese 40 kg pour 1.60 m environ... Au debut l'anorexie n'etait pas super visible puis elle est est devenu omni presente ainsi que des crises de boulimie vomitive pour la plupart et non reguliere... Elle s'est fait hospitaliser il n'y a pas longtemps aujourd'hui elle accepte de se nourrir mais refuse tout ce qui est susceptible de la faire grossir ca elle ne l'accepte pas encore... Moi etant sa soeur ainee je lui apporte tout le soutient qu'il m'est possible de lui donner ainsi que tout l'amour que je dispose, je l'ecoute quand elle a besoin ou envie, je suis la si a besoin de quoi que se soit pourtant a l'heure ou je vous parle je me sens totalement impuissante et desarmee fasse a cette maladie...Je ne sais pas trop quoi faire suf ce que je fait deja... Courage a vous car je sais a quel point ce n'est pas facile...
Je vous embrasse
ange
38 ans Pau (64) 56
Crois-moi c'est déjà beaucoup le fait que tu sois là pour ta soeur, à ses côtés! Se sentir aidé(e) peut faire toute la différence!... Cependant je comprends que tu puisses te sentir désarmée, impuissante face à cette maladie. Mais ce qui importe c'est vraiment que ta soeur ne se sente pas seule, mais apparemment elle ne l'est pas alors, bravo! Courage!...
58
Bonjour,

Je suis totalement dans le même cas que toi, et je pensais être la seule, et pas normale.
En fait, tout à commencé au lycée, en seconde je crois. Il me semble que j'étais invisible aux yeux des autres, et je me rappelle qu'un jour, pour que l'on "me voit", j'ai refusé ouvertement de manger à la cantine, alors tout le monde s'est inquiété pour moi. Mais à cette époque c'est inconsciemment que j'ai fait ça pour me faire remarquer.
Sinon, en terminale, je devais avoir 16 ans, j'ai eu une période d'ano durant un mois environ, j'arrêtais de manger petit à petit (j'étais arrivée à 48 kilos (pour 1m67), donc c'est pas "dangereux" à ce stade), et puis un jour ma mère m'a poussé à bout à cause des conflits au sujet de la nourriture, et là sous la pression, j'ai fait une petite crise d'hyperphagie, en pleurant, car elle m'avait empêché de continuer mon "régime" qui n'en était pas un. Depuis donc 3 ans environ, j'alterne entre ano et hyperphagie, mais plus le temps passe, plus les cycles se rapprochent, dans la même semaine, je peux passer d'ano à hyperphagie à ano. Et en plus, plus ça va, et plus ce sont les crises d'hyperphagie qui durent longtemps, et l'ano qui dure peu. Comme il y a ma famille, je ne peux pas faire mes crises comme je veux, et cela me frustre.
Cet été, je suis montée à 61 kilos car j'étais toute seule chez moi. Mais là, comme je fais du sport 3 fois par semaine, je suis retombée à 58.

Tout comme toi, je sens les crises d'hyperphagie arriver, et je sais que je ne peux rien faire contre, je culpabilise après, et je ne prends aucun plaisir à faire ces crises car ce que j'ingère me dégoûte profondément, par contre le moment juste avant la crise, j'ai terriblement envie de tout ce qui est calorique. une fois que je commence à mâcher la première bouchée, je me dis que c'est pas si bon que ça, et que ça ne vaut pas la peine que je mange tout ça, mais je le mange quand même car le mécanisme est enclenché, et puis de toute façon la phase ano est coupée, perdue, car j'ai ingéré une bouchée. C'est tout ou rien en gros.

Là je suis en troisième année de fac, et c'est toujours pareil.

J'ai essayé de manger normalement, mais l'excès reprend vite le dessus, et puis l'ano me manque.
Je ne sais pas si c'est pareil pour toi, mais dans chaque période (ano ou hyperphagieàBonjour,

Je suis totalement dans le même cas que toi, et je pensais être la seule, et pas normale.
En fait, tout à commencé au lycée, en seconde je crois. Il me semble que j'étais invisible aux yeux des autres, et je me rappelle qu'un jour, pour que l'on "me voit", j'ai refusé ouvertement de manger à la cantine, alors tout le monde s'est inquiété pour moi. Mais à cette époque c'est inconsciemment que j'ai fait ça pour me faire remarquer.
Sinon, en terminale, je devais avoir 16 ans, j'ai eu une période d'ano durant un mois environ, j'arrêtais de manger petit à petit (j'étais arrivée à 48 kilos (pour 1m67), donc c'est pas "dangereux" à ce stade), et puis un jour ma mère m'a poussé à bout à cause des conflits au sujet de la nourriture, et là sous la pression, j'ai fait une petite crise d'hyperphagie, en pleurant, car elle m'avait empêché de continuer mon "régime" qui n'en était pas un. Depuis donc 3 ans environ, j'alterne entre ano et hyperphagie, mais plus le temps passe, plus les cycles se rapprochent, dans la même semaine, je peux passer d'ano à hyperphagie à ano. Et en plus, plus ça va, et plus ce sont les crises d'hyperphagie qui durent longtemps, et l'ano qui dure peu. Comme il y a ma famille, je ne peux pas faire mes crises comme je veux, et cela me frustre.
Cet été, je suis montée à 61 kilos car j'étais toute seule chez moi. Mais là, comme je fais du sport 3 fois par semaine, je suis retombée à 58.

Tout comme toi, je sens les crises d'hyperphagie arriver, et je sais que je ne peux rien faire contre, je culpabilise après, et je ne prends aucun plaisir à faire ces crises car ce que j'ingère me dégoûte profondément, par contre le moment juste avant la crise, j'ai terriblement envie de tout ce qui est calorique. une fois que je commence à mâcher la première bouchée, je me dis que c'est pas si bon que ça, et que ça ne vaut pas la peine que je mange tout ça, mais je le mange quand même car le mécanisme est enclenché, et puis de toute façon la phase ano est coupée, perdue, car j'ai ingéré une bouchée. C'est tout ou rien en gros.n a au moins un plaisir : dans l'ano, c'est de perdre du poids rapidement, de tout contrôler, et dans l'hyperphagie (enfin avant) c'est ne pas se priver. tandis que lorsque je mange normalement, je ne perds pas de poids, je ne suis pas mince, et je ne peux pas tout m'autoriser non plus.

Pourtant j'ai envie de m'en sortir, mais je ne sais pas quoi faire. J'ai pensé aller voir un nutricionniste ou diététicienne, mais je ne sais pas si ça règlera le problème à la base, car les TCA (troubles compulsions alimentaires) viennent d'abord d'un problème psychologique, comme tu dis "besoin de combler un vide", mais quel vide ? Tu as une idée d'où ça vient ?

Bisous et désolée d'avoir écrit autant !!!

Réponds-moi !!
58
oops y'a eu un bug dans mon message !! je te le remets sans bug cette fois j'a vérifié lol
Si quelqu'un pouvait donc effacer le message qui est doublé merci :)


Bonjour, Je suis totalement dans le même cas que toi, et je pensais être la seule, et pas normale. En fait, tout à commencé au lycée, en seconde je crois. Il me semble que j'étais invisible aux yeux des autres, et je me rappelle qu'un jour, pour que l'on "me voit", j'ai refusé ouvertement de manger à la cantine, alors tout le monde s'est inquiété pour moi. Mais à cette époque c'est inconsciemment que j'ai fait ça pour me faire remarquer. Sinon, en terminale, je devais avoir 16 ans, j'ai eu une période d'ano durant un mois environ, j'arrêtais de manger petit à petit (j'étais arrivée à 48 kilos (pour 1m67), donc c'est pas "dangereux" à ce stade), et puis un jour ma mère m'a poussé à bout à cause des conflits au sujet de la nourriture, et là sous la pression, j'ai fait une petite crise d'hyperphagie, en pleurant, car elle m'avait empêché de continuer mon "régime" qui n'en était pas un. Depuis donc 3 ans environ, j'alterne entre ano et hyperphagie, mais plus le temps passe, plus les cycles se rapprochent, dans la même semaine, je peux passer d'ano à hyperphagie à ano. Et en plus, plus ça va, et plus ce sont les crises d'hyperphagie qui durent longtemps, et l'ano qui dure peu. Comme il y a ma famille, je ne peux pas faire mes crises comme je veux, et cela me frustre. Cet été, je suis montée à 61 kilos car j'étais toute seule chez moi. Mais là, comme je fais du sport 3 fois par semaine, je suis retombée à 58.

Tout comme toi, je sens les crises d'hyperphagie arriver, et je sais que je ne peux rien faire contre, je culpabilise après, et je ne prends aucun plaisir à faire ces crises car ce que j'ingère me dégoûte profondément, par contre le moment juste avant la crise, j'ai terriblement envie de tout ce qui est calorique. une fois que je commence à mâcher la première bouchée, je me dis que c'est pas si bon que ça, et que ça ne vaut pas la peine que je mange tout ça, mais je le mange quand même car le mécanisme est enclenché, et puis de toute façon la phase ano est coupée, perdue, car j'ai ingéré une bouchée. C'est tout ou rien en gros. Je ne sais pas si c'est pareil pour toi, mais dans chaque période (ano ou hyperphagie), on a au moins un plaisir : dans l'ano, c'est de perdre du poids rapidement, de tout contrôler, et dans l'hyperphagie (enfin avant) c'est ne pas se priver. tandis que lorsque je mange normalement, je ne perds pas de poids, je ne suis pas mince, et je ne peux pas tout m'autoriser non plus. Là je suis en troisième année de fac, et c'est toujours pareil.

Pourtant j'ai envie de m'en sortir, mais je ne sais pas quoi faire. J'ai pensé aller voir un nutricionniste ou diététicienne, mais je ne sais pas si ça règlera le problème à la base, car les TCA (troubles compulsions alimentaires) viennent d'abord d'un problème psychologique, comme tu dis "besoin de combler un vide", mais quel vide ? Tu as une idée d'où ça vient ?

Bisous et désolée d'avoir écrit autant !!!

Réponds-moi !!
38 ans Pau (64) 56
Salut Sweethy!

Merci pour ton témoignage, et bienvenue à toi ;)

Grâce à toi, je constate qu'il n'y a bel et bien pas que moi qui souffre d'ano et d'hyperphagie à la fois... C'est "rassurant" de sentir que l'on n'est pas seul dans ce cas!
Par contre, je ne pense pas apparemment -mais peut-être que je me trompe!- que les mêmes raisons peuvent expliquer pourquoi on a ce rapport avec la nourriture. Toi tu parles d'avoir été "invisible" et d'avoir eu envie de te faire remarquer... Dans quel sens? Besoin d'amitié, ou de l'affection d'un garçon? En fait, toi tu n'as aucun problème direct avec ton corps, ton poids si? Enfin, maintenant probablement, mais pas à la base?
En ce qui me concerne, dans un message précédent, j'ai effectivement parler d'un besoin de "combler un vide". En fait, je ne saurai te l'expliquer moi-même, tout ce que je peux te dire, c'est que c'est tout simplement ce que je ressens. Bon, c'est vrai que j'ai aussi un certain manque affectif, étant célibataire, et ça, ça joue beaucoup... Je le sais... Mais à cela s'ajoute un problème avec mon corps, ou plutôt l'image que j'en perçois... J'ai pas l'impression que ce corps m'appartient, il n'est pas fait pour moi... :cry: Hélas, c'est bel et bien mon corps quand même!!! Je le sais, et il va falloir que j'apprenne à vivre avec...
Voilà. A bientôt te lire j'espère!
58
bonjour !!
alors pour répondre à tes questions : disons que le fait d'avoir une alimentation différente des autres me permettait de capter l'attention sur moi, mais comme je l'ai déjà dit, c'était totalement inconscient. Et puis, ça c'était au tout début, c'est un souvenir que je me rappelle. Ensuite, je crois que la nourriture est plus ou moins le symptôme de mon mal-être, mais je ne sais pas d'où il vient...et je n'ai pas envie de le savoir, je le sais déjà plus ou moins d'ailleurs.

Tu me demande si c'est amitié ou affection sentimentale....ni l'un ni l'autre je crois. Pour l'instant je suis célibataire, et cela me va très bien, je me sens mieux toute seule, j'ai l'impression que je ne serais plus jamais amoureuse, je l'ai été, je me suis sentie trahie. Je ne l'ai pas vraiment été depuis, j'ai eu des petits-amis, mais les ruptures ne me faisaient rien. En plus, comme je ne supporte pas mon corps du fait que j'ai eu des relations avec des gens que je n'aimais pas, cela m'a dégoûtée et détruite, je ne supporte pas que l'on me touche, c'est horrible. Je pense d'ailleurs que c'est ça qui contribue à mon rapport avec la nourriture. (je crois que je t'ai répondu dans ta question de problème direct avec mon corps)
Toi tu dis que tu as un manque affectif, et tu crois que c'est cela qui te fait le combler par la nourriture ? Tu crois que si tu trouves quelqu'un ton problème se résoudra de lui-même ? Je te le souhaite en tout cas !!
Au niveau affectif, amitié, oui une vraie amie me manque, mais je me refuse à avoir une amie, dès que je vois que je me rapproche d'une fille, ou que je m'entends très bien avec elle, je mets inconsciemment une sorte de "hola", car je me dis qu'elle va se rendre compte que je suis nulle, et me laisser tomber, alors je me fais souffrir en la refusant, pour ne pas souffrir encore plus plus tard...c'est compliqué lol
En plus je me suis mutilée pendant quelques temps, et depuis toute petite j'ai développé des TOC (je crois que c'est le nom) envers mes parents qui "m'étouffent" (je suis la benjamine). Par exemple, ne rigolez-pas, c'est pas drôle, mais je ne supporte pas certaines choses chez eux. Par exemple donc, mes parents sont grand-parents (mes soeurs ayant environ 20 ans de plus que moi), et j'accepte bien le fait que mes neveux appellent mon père "papi", mais quand je vois mon pèr gaga au plus haut point, limite il se roulerait par terre pour les faire rire, et qu'il dit en faisant des figures de clown "paaapi", je ne supporte pas, je dois partir pour aller me taper !! oui c'est bizarre. Il y a des tas d'autres choses comme ça, bien pire que ça...et ça m'énerve, et m'empêche de vivre. Un autre exemple, depuis des années je ne peux pas regarder mon père car il a pris du ventre, et si par malheur je vois son ventre, il faut aussi que je me tape, surtout le ventre avec mes poings et la tête contre un mur aussi. Par rapport à ma mère, je ne supporte pas qu'elle dise des gros mots, je crois que c'est la pire chose celle-là, et ce qui est contradictoire, c'est que si elle a le malheur d'en dire un, je monte vite dans ma chambre où on ne m'entend pas, et je l'insulte moi-même toujours en me tapant !! J'ai envie de la taper elle, mais je ne le fais pas bien sûr !!!
un jour ma mère m'a dit que je deviendrai schizophrène, car c'est vrai il y a ces éléments déclenchant qui me déclenchent ces sortes de crises.

Bref je m'étale !!! Désolée !! C'est ton sujet pas le mien ;)

Donc je continue. Non à la base je n'ai aps de problème de poids, je suis très mince de nature, et disons que en mangeant plus de 3000 kcal par jour cet été, je n'ai pesé "que" 61 kilos pour 1m67, donc je rentre encore dans du 38/40 !! Même si dans mon poids que je devrais faire ça serait plutôt du 34/36.

Moi aussi j'ai un problème d'image de mon corps, en fait j'ai l'impression d'être obèse en même temps, et d'un autre côté, je ne me vois pas grossir.
J'ai l'impression d'être bête, mais mes parents ne veulent pas le croire, je me sens totalement inférieure aux autres, en plus ayant un an d'avance depuis toujours, je me suis toujours sentie inférieure !! Et peut-être est-ce pour ça que j'ai voulu me faire remarquer...

Au fait, je ne sais pas si tu le dis dans des posts précédents, mais est-ce que tu vois un psy ?
38 ans Pau (64) 56
Eh bien eh bien, je ne sais pas par où commencer :!:
Tout d'abord merci d'avoir répondu à mes questions, avec autant de précision!...
Je vais répondre à ta dernière question: non, je ne vois pas de psy... Peut-être le faudrait-il, mais je ne veux et ne peux pas. Pour l'instant. Je ne me sens pas prête à affronter ça. A mon tour, je te retourne cette question: tu consultes un psy? Non me semble-t-il, pourtant, même si je suis mal placée pour te le dire, je pense qu'il serait préférable que tu en vois un. Tu m'as parlé d'auto-mutilation: c'est très grave ça... Tu souffres aussi très probablement d'un complexe d'infériorité (tu dis toi-même te sentir inférieure aux autres, ne pas mériter l'amitié, tu te fais donc souffrir), tu as des TOC, ... autant de raisons d'aller consulter! Et au plus vite je pense! Mais il faut que ça vienne de TOI, que tu le veuilles, que tu veuilles te sortir de tout ça qui te détruit psychologiquement et se répercute sur ton alimentation...
Bon Courage! A bientôt.
58
Et bien il y a 3 ans j'ai fait une démarche pour aller voir un psychiatre (la même chose qu'un psy, mais remboursé en partie ! :D )
Mais ça ne m'a pas plu du tout, je ne savais pas quoi dire, la psy ne parlait pas...ne me posait pas de questions du tout !!
En plus, vu qu'elle pensait que mes parents étaient concernés (pour le problème d'étouffement), elle m'a vu d'abord, ensuite elle a vu mes parents ou le contraire, et ensuite : bilan familial...hem géniiial lol...donc depuis plus rien...étant donné que j'ai un emploi du temps de fou (1 activité, voire 2 ou 3 tous les soirs du lundi au samedi en plus des cours), je n'ai pas le temps lol.
Et toi, tu n'as jamais essayé ? Je pense que tu devrais, comme ça tu verrais si ça te convient ! tu ne peux pas savoir si tu ne t'y es pas rendue, non ? Tu ne crois pas qu'il faut précipiter les choses ? Sinon, tu ne te sentiras jamais prête, enfin je sais pas, mais c'est ce que je me dis pour moi !!
Ah, je ne souffre pas d'un complexe d'infériorité, je le pense vraiment ce que je dis !! Que les autres sont mieux que moi !! Mais parfois j'arrive à dire si je fais mieux. Par exemple, si quelqu'un chante vraiment faux et mal, je me dis difficilement, mais je me le dis, que je chante mieux ! lol
En tout cas, il y a ce besoin de me soustraire au gens : tout faire pour leur éviter d'avoir mal, tant pis si j'ai mal !! Mais on ne se refait pas ! Est-ce une confiance en soi que je n'ai pas ?
Tu as confiance en toi ?
B I U