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Je les ai entendus parler de moi...

62 ans Québec, Canada 1664
Pour ma part je ne crois pas que ne rien dire soit la meilleure chose à faire.

Elle s'est sentit, et avec raison, blessée par les propos de sa  
soeur ... ne rien dire c'est ouvrir grand la porte au mal être ... c'est comme de laisser germer une mauvaise graine germée dans son âme ... une petite graine qui nous gruge peu à peu.

Euhhhh bon c'est imagé mais c'est ce qui s'est passé pour moi lorsque, gamine, j'ai subis sans rien dire les propos destructeurs de ma mère.

A un moment donné le mal te ronge et te détruit presque.

Je laisserais passer un peu de temps ... le temps de retrouver ta sérénité et ta solidité ... mais à mon avis une discussion avec les personnes concernées s'impose ne serait-ce que pour leur faire comprendre à quel point tu as été blessée par leurs propos.
VertFushia a écrit:
Infernaleeee a écrit:
En gros, tu lui dis d'écraser maintenant comme ça elle écrasera toute sa vie et devra toujours garder pour elle son ressenti ?
Personne ne lui dis de les insulter mais de leur dire ce qu'elle pense.
Je pense qu'écraser, c'est accepter. Qui ne dit mot consent. On ne peut consentir à une telle attitude dégradante...
Surtout en étant ronde et en militant contre les injustices faites aux rondes...
La traiter de cette façon aurait été aussi atroce que de dire de son enfant homosexuel qu'il est anormal ou de sa belle-fille noire qu'elle est une sale nègre.
Passer l'éponge là-dessus, je pense que c'est une erreur car ne pas mettre le nez des gens dans leur propre bêtise et méchanceté les conforte dans l'idée qu'ils ont raison.
En parler, c'est les faire changer... Ne fut ce qu'un minimum.

Désolée Infernaleeee, je ne reconnais pas du tout mon discours dans ce que tu écris que j'ai dit. D'ailleurs je ne m'adressais pas à toi, sinon j'aurais probablement développé davantage.
Bref, ton avis est intéressant, mais je pense autrement : pour moi le problème se situe en amont, au niveau de la compréhension de la situation. C'est sûr que si tu as l'impression d'être écrasée, il te sera salutaire de t'énerver. Moi je n'ai pas ce type de ressenti, dans une situation de ce type je perçois ma tristesse et je vois surtout les limites de la personne en face de moi + les miennes, et je compatis, et je m'adapte. Doucement mais fermement. En général je m'en vais, vive la paix. Bonne nuit. ;)


Difficile de rester en paix dans une situation où on t'envoie des obus sur la tête...
PouletteBBQ a écrit:
Pour ma part je ne crois pas que ne rien dire soit la meilleure chose à faire.

Elle s'est sentit, et avec raison, blessée par les propos de sa soeur ... ne rien dire c'est ouvrir grand la porte au mal être ... c'est comme de laisser germer une mauvaise graine germée dans son âme ... une petite graine qui nous gruge peu à peu.

Euhhhh bon c'est imagé mais c'est ce qui s'est passé pour moi lorsque, gamine, j'ai subis sans rien dire les propos destructeurs de ma mère.

A un moment donné le mal te ronge et te détruit presque.

Je laisserais passer un peu de temps ... le temps de retrouver ta sérénité et ta solidité ... mais à mon avis une discussion avec les personnes concernées s'impose ne serait-ce que pour leur faire comprendre à quel point tu as été blessée par leurs propos.


Il me semble clair que le temps est un élément important, là dedans. Parfois, quand j'ai été choquée par le comportement de quelqu'un, je l'évite quelques temps, le temps de ne plus être dans l'émotionnel et d'être "refroidie" et après, je lui en parle. Mais jamais en terme de "blesser", "tristesse" tout simplement parce que, honnêtement, quand on parle aussi mal des gens, quel est le but si ce n'est d'être blessant avec elles pour les écraser et paraitre ainsi plus forte, plus belle, "mieux", ... ?
Leur dire qu'on a été blessé, n'est-ce pas les satisfaire ?
Non... Personnellement, soit je le dirais en face et je lui dirais froidement ce que je pense, un grand sourire aux lèvres, genre à un moment bien précis et bien choisi... Par exemple quand elle parle à table devant tout le monde d'hypocrisie (imaginons, après, le contexte est à trouver)...
"Oui... bien qu'il existe de nombreuses personnes qui disent ne pas apprécier l'hypocrisie et qui la pratiquent à foisons. Tellement plus simple de tenter de détruire les gens dans leur dos, par exemple en les critiquant sur leur physique, alors qu'entre nous, il n'y a pas souvent de quoi se comparer...".
Froid garanti jeté à table... En général, dans ces circonstances, la personne visée ne sait quoi répondre car elle ignore si c'est elle qui est visée et en même temps, la culpabilité l'envahit. Ou au contraire, elle renchérit et là, il s'agit d'un dialogue... Après avoir brisé cette glace d'hypocrisie, on peut retrouver des relations saines. Dans le non dit, non... Car on accepte ainsi de ne pas être respecté...
Ou alors, seconde attitude, si je n'ai pas envie d'être agressive, je me débrouillerai pour le dire de façon claire, simple, précise, non émotionnelle, directement à la personne dans un contexte déterminé.
Encore une fois, il s'agit de contexte.
En même temps, je n'ai aucunement peur de devoir me disputer avec quelqu'un, car honnêtement, dans ma vie, il n'y a que quelques personnes qui soient réelement importantes à mes yeux dont mon mari, ma mère et quelques proches.
Mais j'ai déjà du envoyer bouler ma mère qui me connait très bien et sait que c'est provisoire du moment qu'elle ne recommence pas le comportement qui m'a poussé à devenir infernale...
Personnellement, je tiens au respect qui est une valeur fondamentale en société. Il ne s'agit pas d'un combat de domination, d'être écrasé ou d'écraser...
Mais je pense sincèrement par contre qu'en ne montrant pas à autrui qu'il te manque de respect, on cautionne alors cet irrespect eon est pr^et pour l'escalade...
Les gens ont souvent tendance, quand tu leur donnes la main, à te prendre le bras...
M
50 ans Sud 686
Infernaleeee a écrit:

Non... Personnellement, soit je le dirais en face et je lui dirais froidement ce que je pense, un grand sourire aux lèvres, genre à un moment bien précis et bien choisi... Par exemple quand elle parle à table devant tout le monde d'hypocrisie (imaginons, après, le contexte est à trouver)...
"Oui... bien qu'il existe de nombreuses personnes qui disent ne pas apprécier l'hypocrisie et qui la pratiquent à foisons. Tellement plus simple de tenter de détruire les gens dans leur dos, par exemple en les critiquant sur leur physique, alors qu'entre nous, il n'y a pas souvent de quoi se comparer...".


Ou alors elle peut attendre (ce qui ne sera pas long visiblement...) la prochaine fois que sa soeur se plaint "en public" de sa façon de la traiter alors qu'elle est enceinte et lui répondre "tu veux dire que ça serait aussi méchant et grossier que quand tu m'as insultée et méprisée en douce dans la cuisine avec maman la dernière fois ?" avec un air macifique et innocent. Ca permettrait de clouer le bec à sa soeur tout en montrant que malgré ce qu'elle pense, elle n'a pas créé de conflit et a su se contenir ELLE (alors que la soeur est en train de faire toute une histoire d'un truc minime en comparaison).

Si sa soeur semble être amnésique elle peut rajouter gentiment (avec l'arrière plan sarcastique) "mais si, tu sais, je suis grosses, je m'habille mal car on voit mes horribles bras etc (je ne me rappelle plus des horribles propos exactes du 1er post)".
44 ans 04 5576
Merci à vous toutes, les filles, je me sens mieux, et le gros de la crise est passé.
:kiss:

Je vois peu ma famille et de moins en moins d'ailleurs. J'y été allée à Noel, et c'était la première fois que j'y retournais depuis. On a toujours eu un peu de mal à s'entendre parce qu'effectivement, on n'a pas les mêmes vues sur la vie, pas les mêmes opinions, pas la même façon de percevoir les choses, et qu'ils refusent assez de comprendre que je veux faire mes propres choix.

En fait, à part ma petite soeur qui est un modèle d'ouverture d'esprit (enfin non c'est une chieuse :lol: mais au moins elle elle écoute, pose des questions jusqu'à ce qu'elle ait compris mon point de vue et son contexte, et l'accepte, même si elle n'est pas d'accord), je n'ai que très peu de points communs avec eux.

Je pense que c'est aussi un peu ma faute parce que j'ai arrêté de leur expliquer, pour mon boulot, pour le mode de vie que j'ai choisi, pour mon poids aussi. ça me bouffait trop de voir qu'ils ne comprenaient pas, et qu'ils n'avaient pas envie de comprendre d'ailleurs. L'arrêt de la communication c'est moi qui l'ai imposé, en leur faisant part de mes décisions quand j'en avais envie ou besoin, parce qu'ils sont concernés, sinon c'est le black out total sur ma vie.

Mes parents, et ma mère surtout, ont fini par accepter cela et cela se passe généraement très bien avec eux, parce que finalement, je leur parle de si peu de choses que quand on discute, ils sont contents.

Le problème vient surtout de ma soeur aînée, à mon avis. Elle et moi n'avons absoluement pas la même vision de la vie. Pour moi elle ressemble tout à fat à Bree dans Desperate housewives (pas ma Bree à moi, enfin notre Bree à nous, qui est un amour et qui a les pieds sur terre) : elle a fait de sa vie un perpetuel Walt Disney où tout doit être parfait, elle princesse d'un royaume parfait, mariée à un prince parfait et le dominant complétement, future mère du premier héritier de la famille. Elle suit les traditions, les coutumes, les modes de pensées à la mode, n'a aucune idée originale et pense que le monde entier doit tourner autour de son nombril parfait. Je fais clairement tache dans son paysage, avec mon statut d'expert scientifique dans le nucléaire, ni fiancée ni mariée à 27 ans, grosse, impliquée dans ma carrière, dédaigneuse des traditions et ayant, c'est vrai, beaucoup de mal à être jalouse de son quotidien. J'essaie de rester ouverte, mais c'est vrai que cela se sent que je ne suis pas dans le "ton" familial quid epuis deux ou trois ans la met au centre de toutes les discussions (d'abord fiancailles, puis organisation de son mariage, puis mariage, puis voyages de noces, puis attente de bébé, puis tombée enceinte, maintenant grossesse). Qu'est ce que j'y peux, moi, si ça m'a saoulée d'entendre parler de la prépa de son mariage alors que j'avais pas mon mot à dire (juste le droit d'être d'accord et emerveillée), si j'avais pas envie de me taper les 5000 photos de son voyage de noces (j'ai regardé les premières, mais elle n'avais pas trié, je n'allais pasme faire tout l'album quand même !), si j'avais pas envie de savoir tous les mois qu'ele avait ses règles et qu'elle en était très très déçue et triste, surtout que sa collègue venait d'annoncer sa grossesse, et maintenant si elle a des nausées -gonflements des chevilles - si le bébé bouge etc etc.

Comprenez moi bien, je suis ravie qu'elle soit heureuse, et j'étais contente pour elle à chaque étape de sa vie quand elle avait ce qu'elle voulait, mais elle me demande trop d'implications dans quelque chose qui ne me touche pas directement. Je ne suis qu'une belle soeur, ce n'est pas moi qui me suis mariée, je suis une future tante, pas une future maman.

Ce week end, il y a fallu tout arrêté, discussions et tout et tout, parce que bébé bougeait et qu'il fallait que chacun vienne voir cela. Elle a beau être ma soeur, ça me met mal à l'aise d'aller tripoter son ventre parce que le petit bouge. Et puis j'ai peur de lui faire mal, ou d'appuyer sur la tête du petit. Je sais, il ne risque rien , mais j'ai peur quand même. Ce genre de chose, je trouve cela difficile, parce qu'elle empiète sur mon espace vital.

Je crois qu'on ne s'entendra jamais, elle et moi, parce que nous sommes aussi égoistes l'une que l'autre. Je m'étais faite à cette idée, mais je ne pensais pas qu'elle amenait ma mère à me cracher dessus quand j'avais le dos tourné. En même temps, je râle toujours quand je les vois parce que leurs ragots et eprsifflages sur le voisinage et la famille me choquent et n'enervent. Je ne devrais pas être étonnée d'en être aussi la cible, je savais qu'elles étaient comme ça. M'enfin, là je ne les verrai pas avant noel, elles pourront s'éclater tout leur saoul sur mon dos bien gras.

Comme le dient la plupart d'entre vous, je vais laisser passer du temps, je verrais bien comment ça tourne. Si je vois que je n'arrive pas à gérer, je viderai mon sac.
37 ans sur terre 1613
Tiens, toi aussi tu as une famille vache ?
Ma tante est une ex ronde, elle a perdu 30 kilos et maintenant elle ne se sent plus péter ! ( désolé de l'expression mais c'est la vérité ..)
Elle a toujours été jalouse de moi car même avec mes formes je plais, et je sais m'assumer.
Ses petites critiques, je les connaîs aussi, je les vis chaque jours...
" tiens, t'as pas regrossi toi ? ah si, t'as le ventre énorme là tu pourrai ..."
je pourrai quoi ?
faire un régime ?
devenir une fille comme les catalogue, juste pour plaire aux autres ?


Non, j'veux pas être autre chose que moi.
Je comprends ta peine, j'aurai été à ta place, j'aurai hurlé de toutes mes forces et je leur aurait dit qu'il n'y a pas besoin d'être maigre pour être moche. ( là j'aurai lancé un grand regard sur la "soeur"...)
J'suis méchante je crois :)

J'vais conclure sur un vieux dicton con mais vrai " Aime toi et les autres t'aimerons" :)

COURAGE ma belle ! :)
39 ans sur la lune 6
cé pa evident de repondre a sa famille cé sur
moi je di jamais rien et ensuite sa passe comme tout....
65
n'oublies pas de vivre pour toi Thetoad et fonces dans le tas à la prochaine reflection

Courage
41 ans 22/29 2570
Je viens de lire ton message Thetoad et j'en suis bouleversée.
Ton histoire et la mienne se ressemble beaucoup.
Ma mère qui m'a pourri mon enfance, humiliée, frappée car j'avais pris 1 kg(...) n'a jamais accepté mon surpoids. Aujourd'hui, ça s'est calmé mais elle ne manque pas une occasion de me dire à chaque fois : "tu devrais faire un régime" :roll:
Ma soeur est enceinte. Elle est le centre de la famille.
Je sais qu'elle m'aime, on s'entend bien mais je sais ce qu'elle pense de mon poid. Je suis sûre qu'elle a dû en parler à ma mère. Des fois, c'est mieux de ne pas entendre ce qu'on dit sur toi même si c'est se voiler la face.
AUjourd'hui, je vis loin d'eux. Je ne les vois que très rarement. Je vis ma vie et je ne leur dis rien. Je crois que je me suis blindée à force même si parfois il m'arrive de craquer.
Courage et je suis là si tu veux en parler. :kiss:
Comment peut-on, sous couvert de valeurs familiales, faire autant de mal à ses enfants ?!
C'est abominable...
53 ans Sud ouest 356
En référence à ton dernier message : c'est super que tu arrives à mener ta vie comme tu le sens, d'être assez forte pour ne pas te laisser influencer par ta famille. Bravo !!! :kiss:
B
37 ans Lyon 1
Bonjour,

je me promenais par hasard sur ce forum, et ton message m'a beaucoup touché. Est ce que tu peux m'envoyer un message privé? car de moi meme je ne peux pas, je viens de m'inscrire.

ps: je ne suis pas un psychopate, juste une jeune internaute très émue
F
37 ans Toulouse 1468
TheToad, je comprends ce que tu ressens quand une partie de ta famille te critique ainsi, moi aussi certains proches ont le meme genre d'attitude (qui passe souvent pour eux par le regard dégouté) à tel point que je me sens souvent réduite à mon excès de poids uniquement.
C'est très dur d'en parler ouvertement avec eux, car on sait qu'on va droit au conflit, et donc (en ce qui me concerne) qu'en plus d'etre grosse on est une chieuse.
Par contre j'ai une tante, ronde, qui a rompu avec pas mal de traditions familiales de sa génération, c'est à dire entre autres ne pas avoir d'enfants, ne pas etre mariée, avoir une brillante carrière et surtout mener sa vie intime et amoureuse (et elle en a une belle!) assez loin des "sunlights" des "référents" familiaux. Et ben je peux te dire qu'au final elle est bien plus heureuse que la plupart (voire la totalité) des rabats-joie qui lui prédisaient une vie de merde!
Alors voilà, et sa vie n'est pas forcément celle que je cherche, mais je retiens une chose, c'est qu'en faisant ce dont on a envie on a quand meme pas mal de chances d'etre heureux :D :D .
Mais ça reste dur à mettre en oeuvre. Vis ta vie et profite de ce que tu aimes, en plus je suis sure que tu as plein de raisons d'en etre fière (comme ton travail par exemple -HS on : quel parcours tu as suivi pour etre expert dans le nucléaire? Ca m'intéresserait pas mal! HS off-)
Bisous!
44 ans 2883
:kiss: thetoad

Ce sont des personnes bien superficielles, ta mère et ta soeur.
Tu as plusieurs choix:
- soit tu ne dis rien, tu prends sur toi, elles sont comme ça, tu finiras par t'habituer...
- soit tu ne dis rien et tu les évites de plus en plus, vous finirez par devenir des étrangères complètement
- tu leur fais face: tu leur demandes en quoi ton poids leur fait aussi peur, en quoi ton poids les dérange elles, vu que toi ton poids ne te dérange pas mais leurs reflexions dans ton dos oui.
- tu leur fais face, tu les attaques, et tu risques de soit briser le tabou soit briser la famille.

je pense que c'est comme pour beaucoup de choses. Tu es un alien pour ta mère et ta soeur, elles ne te comprennent pas, et tu ne leur expliques pas non plus d'ailleurs. Résultat, elles ont peur de ce qu'elles ne connaissent pas, et donc elles agressent.

Je pense que ta mère et ta soeur sur quelques points te jalousent, ou sont curieuses, mais elles n'arrivent pas à mettre le doigt dessus, ou à poser les bonnes questions. Je pense aussi que ta soeur n'est pas si heureuse que ça dans sa vie: quand on est heureux, on a tendance à vouloir faire le bonheur autour de soi aussi, à partager son bonheur, à rendre les gens heureux. Or, ce n'est pas semble-t'il le cas de ta soeur, elle est frustrée sur quelque chose, et que toi tu paraisses heureuse et pas elle, ça l'insupporte.
43 ans à côté de Rennes 1128
Faut p-ê pas non plus dramatiser l'incident au possible.
Ca fait mal, c'est sûr. Surtout qd des critiques-reproches sont dit ds le dos par des gens sensés nous aimer (ou au moins nous soutenir et nous comprendre).
Mais, franchement, qui n'a jamais parlé de qlq'un (et même d'un proche), hors de sa présence, pour dire que sa coiffure était vraiment moche, ou qu'elle est squelettique à force d'être maigre, ou pr dire qu'on avait trouvé son comportement déplacé ou sa blague vraiment vulgaire?...

Moi, je sais que je le fais, pourtant sans méchanceté. Par exemple, ma mère que j'adore, il m'arrive bien svt, qd je rentre chez moi, que j'en discute avec mon homme, pour dire : "elle abuse là", "elle me casse les c****, avec sa déco", "et puis son poulet, elle a voulu bien faire, mais il était vraiment pas bon!", ou "Houuu... sa nouvelle coiffure... elle est pas terrible...".
Il y a plein de chose que je pense sur les gens sans pour autant le leur dire, je pense pas que ce soit de l'hypocrisie, puisque je les aime, et que je ne veux tout simplement pas les blesser avec mes petites opinions, sur des choses finalement sans grande importance.
Alors je préfère dire à ma mère : "bon, le poulet, il est un peu trop cuit, mais ça se sent pas avec les légumes".
Maintenant, si elle m'entendait ds la voiture, je sais que ça pourrait lui faire de la peine, et que ça n'a pourtant pas d'importance.

Voilà, le pb, c'est surtout d'avoir tout entendu.
Je suppose que j'aurai eu aussi mal, si j'avais entendu ma meilleure amie dire à voix basse à son mec : "ça fait un peu clodo son pantalon large..." alors que je suis toute fière d'avoir cousu mon 1er pantalon en entier, et qu'elle m'avait dit juste avant qu'elle le trouvait pas mal.

Ca s'appelle pas de l'hypocrisie ds ce cas, mais plutôt une sorte de diplomatie. Le tout est de voir si les critiques ds le dos s'accumulent, voir si il s'y ajoute des crasses. Autrement, mieux vaut parfois mettre son mouchoir par dessus, et penser à autre chose.
B I U


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