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Je suis incapable de courir!

R
39 ans 15384
Moi j'ai de l'asthme,je fais de la tachycardie ventriculaire ( une forme grave de tachycardie ),donc je suis tout aussi incapable de courir ..
Le moindre effort m'essoufle et me fatigue,je  
suis totalement dépendante de mon Symbicort ...
Aussi faut-il pas oublier que courir pour certains d'entre nous courir n'est pas la solution bien au contraire , vous pouvez vous abimez les articulations , la marche reste beaucoup mieux , moins fatiguant , plus sympa et surtout pas de problèmes d'articulations
P
34 ans 858
Petite_lubie a écrit:
Je fais un petit up plutôt que d'ouvrir un sujet mais depuis que je suis toute petite je suis incapable de vraiment courir, en revanche je peux faire de la natation ou du tennis par exemple.

En fait, dès que je cours, à la fin de l'effort, je tousse pendant longtemps et j'ai du mal à respirer parce que ça me brûle.

J'ai toujours eu ça, petite mes parents me disaient que c'était normal et mes profs se moquaient de moi en disant que j'étais nulle de pas savoir courir (en plus j'ai des problèmes de coordination des mouvements et je suis très maladroite donc les profs de sports m'ont toujours détestée) et qu'il fallait que j'arrête d'en rajouter à chaque fois parce que j'étais pas asthmatique donc j'avais pas de raison de tousser comme ça.

En gros, dès que j'avais ce problème, c'était une blague et une manque de volonté. Du coup, en voyant ça, je me demande si quelqu'un a déjà eu ça.

Ma corpulence n'a jamais rien changé dans la question.


Je rajoute que j'ai une sinusite qui refuse de se soigner et que j'ai régulièrement des problèmes de glaires (dernièrement c'est l'apothéose) et parfois j'arrive quand même à courir un peu.

J'ai parfois l'impression d'avoir une gêne dans la gorge quand je respire.
34 ans Québec 465
C'est très difficile de courir... On n'y arrive pas du jour au lendemain. Je fais du jogging depuis un bout de temps et avant, moi aussi je me disais incapable de courir, j'avais mal au vendre, je n'arrivais pas à respirer normalement. C'est à force d'entraînement que je suis arrivée à même en faire pendant 1h.

Comme conseil, je dirais entraînement, courir à son rythme (on se fiche des autres), et surtout, réguler sa respiration ex:
J'inspire (1...2...3), j'expire (1...2...3). Si on ne fais pas attention à sa respiration, qu'elle est irrégulière ou trop rapide, on s'essouffle plus vite. Et puis, pendant les 5 à 10 premières minutes, notre corps fait un très gros effort car le rythme cardiaque est en augmentation, à un certain moment, le rythme cardiaque se stabilise et l'effort devient alors un peu plus facile. Alors il faut tenir au moins 5 à 10 minutes et ne pas arrêter si rendu à ce niveau là c'est difficile, parce que vous allez marcher, votre rythme cardiaque va ralentir pour revenir à la normale et si vous reprenez la course, tout sera à recommencer, vous serez épuisées et très essoufflées.
42 ans au bord du lac 605
Petite_lubie a écrit:
Petite_lubie a écrit:
Je fais un petit up plutôt que d'ouvrir un sujet mais depuis que je suis toute petite je suis incapable de vraiment courir, en revanche je peux faire de la natation ou du tennis par exemple.

En fait, dès que je cours, à la fin de l'effort, je tousse pendant longtemps et j'ai du mal à respirer parce que ça me brûle.

J'ai toujours eu ça, petite mes parents me disaient que c'était normal et mes profs se moquaient de moi en disant que j'étais nulle de pas savoir courir (en plus j'ai des problèmes de coordination des mouvements et je suis très maladroite donc les profs de sports m'ont toujours détestée) et qu'il fallait que j'arrête d'en rajouter à chaque fois parce que j'étais pas asthmatique donc j'avais pas de raison de tousser comme ça.

En gros, dès que j'avais ce problème, c'était une blague et une manque de volonté. Du coup, en voyant ça, je me demande si quelqu'un a déjà eu ça.

Ma corpulence n'a jamais rien changé dans la question.


Je rajoute que j'ai une sinusite qui refuse de se soigner et que j'ai régulièrement des problèmes de glaires (dernièrement c'est l'apothéose) et parfois j'arrive quand même à courir un peu.

J'ai parfois l'impression d'avoir une gêne dans la gorge quand je respire.


ça ressemble à de l'asthme à l'effort, ça vaudrait la peine d'aller chez un médecin qui te fasse faire des tests. et non, ce n'est pas normal de tousser longtemps après un effort :?

Si tu tiens vraiment à courir, les programmes qui alternent marche et course m'ont permis d'arriver à courir jusqu'à 40 min d'affilée même par temps sec alors que je faisais aussi de l'asthme à l'effort. Il y a un site très bien où tu télécharges des séances en musique sur ton mp3: www.jiwok.com (c'est payant mais franchement pas cher)
34 ans Québec 465
Je ne savais pas que ça existait de l'«asthme à l'effort». Est-ce qu'une personne en parfaite forme peut en souffrir?
42 ans au bord du lac 605
libellule333 a écrit:
Je ne savais pas que ça existait de l'«asthme à l'effort». Est-ce qu'une personne en parfaite forme peut en souffrir?


qu'est-ce que tu appelles "en parfaite forme"? L'asthme est une maladie assez sournoise car elle peut se manifester tardivement et dans des contextes bien différents. Et elle ne préjuge pas de la résistance de l'organisme à d'autres maladies... C'est une maladie fonctionnelle, chronique, on est asthmatique à vie et on gère comme on peut.

En fait la "crise" d'asthme se manifeste généralement lorsque les bronches sont irritées, soit par des particules générant une allergie (poussière, acariens, pollens, poils d'animaux), soit par un essouflement trop prononcé (asthme à l'effort) soit pour des raisons plus psychologiques (l'angoisse peut provoquer des crises d'asthme). Et ces facteurs peuvent se combiner entre eux: j'arrive à gérer mon asthme à l'effort de manière à pouvoir courir tranquillement, mais hors de question d'y penser au printemps quand je fais de l'asthme à cause des pollens ;) mais par ailleurs je ne suis pour ainsi dire jamais malade!
34 ans Québec 465
Ce que je veux dire c'est si une personne dans le genre d'un prof d'éducation physique qui s'entraîne presque tout le temps pour être atteint d'asthme à l'effort ou si c'est une maladie qui est une conséquence d'un manque d'activité physique. Finalement, est-ce que ça peut atteindre n'importe qui? Je suis désolée si ma façon de le dire a pu en offenser certains.
42 ans au bord du lac 605
libellule333 a écrit:
Ce que je veux dire c'est si une personne dans le genre d'un prof d'éducation physique qui s'entraîne presque tout le temps pour être atteint d'asthme à l'effort ou si c'est une maladie qui est une conséquence d'un manque d'activité physique. Finalement, est-ce que ça peut atteindre n'importe qui? Je suis désolée si ma façon de le dire a pu en offenser certains.


je comprends mieux ta question (et je ne suis pas offensée te rassure ;) ). Alors non, ça n'a rien à voir avec l'activité physique, c'est une hypersensibilité des bronches qui n'a pas grand chose à voir avec le mode de vie. Personnellement j'ai débuté mon asthme à l'effort je faisais 6h de natation par semaine en club plus des randonnées de plusieurs heures tous les week-ends avec mes parents (et j'avais un IMC de 23) donc on peut dire que j'étais en très bonne forme physique! ;)
34 ans Québec 465
D'accord je comprends...

Alors ça peut commencer comme ça sans crier, même si une personne s'entraîne depuis longtemps et qu'elle n'a jamais eu de problème?! Alors oui, sournois, c'est le mot. Et comme traitement, il y a quoi?
F
22 ans 1
Pour ma part, j'adore faire du sport, mais mes poumons ne suivent jamais la cadence.
Vers mes 12/13 ans j'avais commencé à ne plus avoir d'endurance, mon prof de sport me jugeait car même les 6e courraient plus vite et plus longtemps que moi ( Et comment vous dire que cela m'a quelques peu attristée ). Mes parents prenaient ça comme une conséquence de mes entorses répétées dues à une maladie ( Maladie de sever ), je n'avais pas fait de sport depuis quelques temps donc ils pensaient que c'était à cause cela.
Peu de temps après ce sont des douleurs tels que brûlures, picotements, etc... qui sont apparues, j'avais aussi moins de souffle. Mon médecin a prit ça pour de l'asthme, et sachant que dans notre famille il y a des antécédents de maladies respiratoires, il ne m'a pas fait prendre rendez vous chez un pneumologue.
Ventoline en main lors des cours de sports, je pensait que ça irait mieux, et c'est allé mieux, pendant un certain temps. Après sont aussi arrivés des difficultés respiratoires, je faisais des crises de paniques car je sentais que je n'arrivais plus à respirer du coup cela empirait encore plus mon état.
Et cette année, c'était bien la pire. Je n'arrivais pas à monter un escalier, je manquais de tomber dans les pommes au moindre effort et j'étais obligé d'arrêter le sport et de prendre l'ascenseur au lycée ( ascenseurs qui marchent une fois sur 10 en passant ), je toussais à n'en plus finir, ces toux étaient même insupportables. Du coup rendez vous chez le cardiologue, radio des poumons, prise de sang, test à l'effort, etc.... Rien, nada.
Quelques mois plus tard après tout ces rendez vous, celui du pneumologue arrive enfin et là, surprise ! On m'a diagnostiquée une hyper réactivité bronchique et une hypersensibilité de la trachée. C'est une forme d'asthme, en plus embêtant je dirais même, mais ce n'est pas de l'asthme. Pour faire court, dès que quelque chose cloche dans l'air ( froid, pollen, pollution, fumée, etc... ) mes bronches me brûlent et se rétrécissent, ce qui explique : les douleurs, le manque d'endurance et donc le fait que j'étais essoufflée pour rien.
D'après mon pneumologue, le fait que je prenne de la Ventoline a comme accéléré les symptômes de ma maladie. Je tiens à dire que j'ai seulement 15 ans et que je dois prendre obligatoirement avec moi à chaque sortie mon inhalateur, les brûlures que je ressens sont quotidiennes et très souvent insupportable et malgré le fait que mes crises de toux soient moins présentes, elles sont toujours là malheureusement.
Certaines choses pour moi sont maintenant impensables vu mon état tel que des soirée avec beaucoup de mondes, danser lors d'une soirée, et même avoir un fou rire avec mes amis, des choses que tout les jeunes font mais que moi non, sous peine d'avoir mal aux poumons ou à la gorge.
Tout ça aurait pu être moins fort, moins poussé si je n'avais pas pris de Ventoline, et je ne souhaite à personnes d'avoir ce genre de douleurs car c'est parfois très handicapant et humiliant quand des personnes te répondent " Ce n'est qu'une crise de panique, c'est dans ta tête tout ça " quand tu te plains d'avoir mal, ou encore une remarque que j'entend trop souvent " T'es pas asthmatique, alors arrête de jouer la comédie ". Cette remarque, c'est l'une des pires pour moi, cela peux paraître stupide, mais mes camarades au collège se moquaient de moi à cause de mon endurance, maintenant, arrivée au lycée, les gens ne connaissent pas ce que j'ai et disent que j'invente une maladie pour me faire remarquer et mes profs de sports me la sortent beaucoup trop souvent, et ça me blesse de voir que des gens auxquels moi j'ai confiance, ne pas me croire sur mon état de santé.
Je sais que mon cas n'est pas désespéré, que je peux vivre avec, mais vivre une vie sportive et parfois même de jeune, je sais que je ne peux pas et ne pourrais pas le faire. Ne prenez pas de médicaments dans la précipitation, demandez toujours l'avis à un spécialiste.

J'espère dans tout les cas que ce commentaire aura aider quelqu'un, car l'hyper réactivité bronchique n'est pas à exclure et même si c'est peu connu, cela reste important.
B I U