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Pour vos TCA, avez vous été suivis par des professionels ?

S
37 ans france 2687
Je me demandais si vous étiez suivis par un ou des professionels ( médecin, infirmière, travailleur social, psychologue, ...) concernant vos TCA.
Si oui de quel professionel s'agit-il ? Il  
vous a bien aider, sur quel plan ?
43 ans Campagne poitevine 2254
Oui, par un psychiatre et une nutritionniste. Au départ, je m'étais adressée à une généraliste mais elle ne m'aidait pas, je ne savais plus où j'en étais. Le psy m'aide à me poser les bonnes questions, j'ai compris pas mal de choses sur mon problème.
La nutritionniste m'aide à "retrouver un équilibre alimentaire". Elle a suivi le côté plus "physique" des choses en me faisant faire des analyses de sang et en voyant comment je pouvais retrouver une alimentation un peu plus normale. Pour elle comme pour le psy, au début, j'ai fait un carnet alimentaire. La nutri ne se souciait que de ce que je mangeais (puisqu'elle savait que le psy se chargeait du reste) et le psy regardait davantage les commentaires que je faisais sur mes émotions quand je mangeais. Maintenant, le carnet, j'ai arrêté pour le psy mais je continue pour la nutri (sinon, elle n'a pas de base pour savoir comment va mon alimentation).
Je dirais que l'association de ces deux branches-là me paraît pas mal... ce que j'en vois c'est que je vais beaucoup mieux déjà (ça fait à peu près un an que je suis suivie).
S
101 ans 4480
:arrow: Mon médecin généraliste qui a eu un role d'écoute et de soutien (parfois la consultation durait une heure avec lui car on en parlait à chaque fois ;))
:arrow: un psychologue que je ne revois plus du tout car j'ai déménagé
:arrow: une nutritionniste mais qui ne m'a pas aidée car ne comprenait pas ma souffrance
M
44 ans 283
Coucou !

Et bien moi, c'est tout récent mais je suis suivie par une endocrinologue spécialisée dans les TCA .

Elle est d'une très bonne écoute, elle m'a prescrit une analyse de sang, m'a proposé un réequilibrage alimentaire et d'essayer de ne faire qu'un seul achat phobique par semaine (un paquet de biscuits ou une tablette de chocolat...), tout en sachant que pour le moment ce sera difficile...
Elle m'a donné qques conseils en cas de "crises"...

Puis je suis une psychothérapie pour essayer de comprendre ce qui a déclenché tout cela, me vider la tête...
Mais il faut être en confiance avec les spécialistes, sinon il faut mieux changer car on n'avance pas !
Et surtout être patient car c'est un long travail, je ne suis qu'au début mais les témoignages montrent que cela en vaut la peine .

Sur mon carnet alimentaire, je note aussi les efforts que j'ai fait sur le plan social, vestimentaire ainsi que les périodes où je me sens bien, c'est une petite touche perso qui me fait prendre conscience qu'il y a une petite amélioration . ;)
43 ans Campagne poitevine 2254
melodya a écrit:


Sur mon carnet alimentaire, je note aussi les efforts que j'ai fait sur le plan social, vestimentaire ainsi que les périodes où je me sens bien, c'est une petite touche perso qui me fait prendre conscience qu'il y a une petite amélioration . ;)


J'ai commencé à faire ça aussi, il y a un moment, sur conseil du psy d'abord, puis c'est devenu naturel. Il y a maintenant des choses pour lesquelles je suis capable d'être fière de moi. Parfois ce sont des bricoles (avoir réussi à donner mon avis dans une situation stressante par exemple) mais pour moi, c'est énorme.
Bien sûr...Comment peut on souffrir d'un TCA et ne pas voir que l'origine est psychologique et donc, se soigne par cette voie...
Moi une psychothérapie, pendant deux ans et les progres sont énormes.!
Courage à toi !
:)
40 ans 5932
Bonjour,

Personnellement, je n'ai pas été suivie. J'ai fait le travail toute seule et je n'en suis pas peu fière.
Peut-être aussi que c'est une question de personnalité. Ou pas.

En tout cas, je me suis mis un grand coup de pied aux fesses. J'ai cherché l'origine de mon mal-être. Le pourquoi du comment. Ca m'a pris le temps que ça m'a pris mais tant que je cherchais je ne m'empiffrais pas. J'ai tenu un cahier, également. J'y inscrivais mes joies, mes peines, mes colères. J'ai essayé d'éviter de tomber dans les "excès" de sentiments parce que c'est principalement dans ces moments-là que je ne me controlais plus. Mais je ne pouvais pas non plus tout garder à l'intérieur parce que dans ces moments-là, ces moments de frustration où on ne "laisse pas sortir", je mangeais également. Alors j'ai écrit.
J'avais un blog sur lequel je ne parlais absolument pas de TCA. J'y ai parlé de ma crise-déclic, juste après l'avoir faite. En parler "à chaud" m'a aidée à trouver les mots, MES mots, ces mots qui parlaient exactement de ce que j'étais en train de vivre dans ma tête comme dans mon corps. Je ne sais pas pourquoi je l'ai fait exactement. Je suis très instinctive. Je savais, sur le moment, qu'il fallait que je le fasse, c'est tout. J'ai eu des commentaires plus ou moins positifs, j'ai découvert des lectrices qui vivaient la même chose que moi mais qui n'en parlaient pas, j'ai découvert des gens qui, loin de me traiter en monstre, essayaient sincèrement de me comprendre, j'ai obtenu du soutien de gens à qui je dois beaucoup juste parce qu'ils me l'ont proposé et que je n'avais besoin que de ça : la proposition. Pas l'aide qui va avec, juste une proposition sincère. Alors j'ai fait fi des commentaires insultants, tant bien que mal.
Et puis un jour je me suis mise devant mon miroir et j'ai essayé de trouver ce qui n'était pas si mal que ça chez moi. Ca n'a pas fonctionné immédiatement. Ca m'a pris des mois pour arrêter de me dire "oui mais là ça ça ne va pas".
Et du coup que j'ai compris que je n'étais décidément pas si moche, que si j'avais pris les remarques des uns et des autres pour ce qu'elles étaient quand je ne souffrais pas encore de ces TCA, j'ai changé de comportement. Je me mets en valeur, je fais des bilans régulièrement histoire de ne rien "laisser trainer" qui pourrait me revenir en pleine poire version TCA, j'ai retrouvé le sourire et je n'ai plus fait de crises. Je ne suis pas au régime pour autant. Pourquoi ? Parce que je fais mes 13 000 pas par jour et que c'est quand même pas mal. Parce que je n'ai aucun problème de santé autre que ce TCA qui reste sûrement quand même un peu dans un coin en attendant le jour où (je ne sais pas si on s'en sort définitivement un jour). Parce que je suis grosse (il faut dire les choses comme elles sont) et charmante, que j'ai droit à des compliments et à des invitations (que je n'accepte certes pas mais c'est pour le principe). Parce que j'ai un homme qui m'aime et me soutient et qu'il ne me cache pas parce que je suis grosse comme il ne me cachait pas quand j'avais juste trois ou quatre petits kilos en trop. :D

Alors, non, pas suivie et pas besoin :lol:

Après, chacun sa façon de faire les choses et chacun ses besoins, hein, ça je ne dis pas.

Bonne journée ! :)
43 ans Campagne poitevine 2254
paine a écrit:
Bonjour,

Personnellement, je n'ai pas été suivie. J'ai fait le travail toute seule et je n'en suis pas peu fière.
Peut-être aussi que c'est une question de personnalité. Ou pas.



Moi, justement, je suis fière d'avoir réussi à aller chercher de l'aide auprès d'un pro parce que je ne m'en sortais vraiment pas toute seule... ça passait par moments mais ça revenait toujours et chaque fois, ça me fatiguait un peu plus.
J'ai décidé de me prendre en main au moment où ç a vraiment commencé à tellement envahir ma vie que ça pourissait toutes mes relations avec les gens.
Même si j'ai eu besoin d'aide au départ, ma réflexion et mon petit chemin, je les ai fait toute seule, si je n'y avais pas mis du mien, je n'en serais pas là aujourd'hui.
Ma plus grande peur, maintenant, c'est que ça revienne le jour où j'aurai un coup dur (parce que ça arrivera forcément, la vie n'ets pas toujours rose) mais je sais que je suis mieux armée pour affronter une éventuelle rechute et je pense que ça se fera avec moins de "casse" qu'avant.
40 ans 5932
noplacetohide a écrit:
paine a écrit:
Bonjour,

Personnellement, je n'ai pas été suivie. J'ai fait le travail toute seule et je n'en suis pas peu fière.
Peut-être aussi que c'est une question de personnalité. Ou pas.



Moi, justement, je suis fière d'avoir réussi à aller chercher de l'aide auprès d'un pro parce que je ne m'en sortais vraiment pas toute seule... ça passait par moments mais ça revenait toujours et chaque fois, ça me fatiguait un peu plus.
J'ai décidé de me prendre en main au moment où ç a vraiment commencé à tellement envahir ma vie que ça pourissait toutes mes relations avec les gens.
Même si j'ai eu besoin d'aide au départ, ma réflexion et mon petit chemin, je les ai fait toute seule, si je n'y avais pas mis du mien, je n'en serais pas là aujourd'hui.
Ma plus grande peur, maintenant, c'est que ça revienne le jour où j'aurai un coup dur (parce que ça arrivera forcément, la vie n'ets pas toujours rose) mais je sais que je suis mieux armée pour affronter une éventuelle rechute et je pense que ça se fera avec moins de "casse" qu'avant.

Comme quoi c'est vraiment une question de personnalité et/ou de besoin sur le moment. L'important c'est, effectivement, que le fait de demander de l'aide ou non soit une démarche qui corresponde vraiment au besoin qu'on a.
M
44 ans 283
Il faut avoir du recul aussi pour se sentir vraiment libéré des TCA toute seule!

Il y a qques années, je pensais m'en être sortie seule, hélas, 2 ans après, tout était à refaire...
Je pensais avoir trouvé la source de mes soucis alimentaires, et en avoir fini avec les TCA et les yo-yo, ... et NON .

Finalement, pour moi, le mieux est ce binôme psy + endocrino, j'ai accepté l'idée d'une aide à 28 ans .

Bon courage !
46 ans Marseille 32
coucou

il ya deux ans apres être venu sur ce forum et avoir compris que j'étais juste malade, que j'étais atteinte d'hyperphagie boulimique et je n'étais pas seule, j'ai compris que j'avais besoin d'aide....

j'ai tres vite consulté une psy spécialisée sur les TCA.

au début c'était tres bien, elle m'a vraiment fait avancer, et puis le travail stagnait...

j'ai fini par ne plus y aller car vers la fin elle me disait ''mais quand même c simple non? faite moi confiance arretez de manger quand vous avez plus faim!!!!!!''

morte de rire, c justement pour savoir comment faire que j'allais la voir...

j'ai compris qu'elle m'aidait d'un coté et m'enfoncer parfois de l'autre, elle voulait surement que j'ai un déclic, un sursaut, mais la seule chose qui en est ressortie, c'est qu'à cause de ces petites phrases, j'a fini par perdre le peu de confiance que j'avais en moi et j'avais besoin de justifier mes crises face à elle au lieu d'en parler et d'avancer ensemble....

au final,
ce que j'en retiens
au début j'étais vraiment perdu et seule
elle m'a beaucoup aidé
et j'ai eu des clés en mains pour ouvrir seule d'autre porte
un an de suivi et un an de travail seule, je m'en sors plutot bien, meme si je ne suis pas guerie...
j'ai arreté d'aller voir cette psy au bon moment...

et maintenant parfois, je me sens faible et seule, j'ai tendance à revenir en arrière... reproduire de vieux shémas de penser... alors je tenterais bien de revoir une autre psy... je verrais en septembre...

seule c dur quand même.... mais contente de vous retrouver sur ce forum!!!

take care
see you
M
44 ans 283
Et bien, Connie_blue , bon retour parmi nous !

Ton parcours est intéressant même si au final ce ne fut pas trop ça avec ta psy, mais ça montre aussi aux autres que tout n'est pas simple et que là, tu es prète à voir un nouveau psy car chacun à sa méthode de travail qui n'est pas adaptée à tout le monde !

Tu as pris du recul toute seule avant d'envisager une nouvelle thérapie en septembre, c'était peut être la solution car j'imagine bien que de voir une autre psy aussitôt, et de devoir recommencer tout depuis le début est décourageant...

Je pense que tu as fais le bon choix et merci pour ton témoignage !

à bientôt ;) !
46 ans Marseille 32
.... désolée, je n'ai pa eu le temps de passer par ici avant mais... Merci beaucoup Melodya pour ton commentaire :D
42 ans Toulouse 5609
Non, je ne suis suivie par personne, et à vrai dire avant VLR, je ne connaissais même pas l'existence de la R.A. je me débrouille toute seule et c'est pas facile, mais j'ai de trop mauvais souvenirs des psy et des nutritionnistes, et c'est horriblements durs d'en trouver qui soient pro-R.A. Ils étaient sensés m'aider du temps de mon anorexie et ça n'a pas été le cas du tout...
donc pour mes TCA actuelles c'est bibi qui se dépatouille toute seule :lol: mais bon j'ai quand même un généraliste cool (il est tout jeune aussi, peut-être que ça joue) qui n'y est pas hostile: il ne connaissait même pas non plus, mais quand je lui ai dit que les régimes c'était définitivement NIET! et que je faisais ma R.A, on en a parlé longuement et il en convient: ça peut réglé les problèmes de TCA et ça peut, à long terme, réguler un peu mon poids...
il ne le conseillera pas à ses patientes, il me l'a dit, il croit quand même dans les régines (grrrrrrrrrr!!!) mais il respecte mon choix, il m'encourage dans cette voix, ne me parle plus du régime et est un vrai interlocuteur en cas de problème.
B I U