Bonjour,
C'est souvent quand on donne le plus qu'on récolte le moins. Paradoxal ? Non, réaliste. Nous sommes dans une société qui va a 200 à l'heure, on s'attache et on se détache aussi vite, on s'éprend on on se sépare en un clin d'oeil.
Effectivement, comme dit se7en, c'est pessimiste, triste. Il faut reconnaître une chose, au moins. VLR. Et oui, VLR, aide, dépanne, donne un coup de main... beaucoup de personnes qui sont ici ne se connaissent qu'au travers des messages qu'elles envoient. Quelques unes se sont recontrées physiquement, autour d'un verre, lors d'une sortie, d'un pique-nique, d'une réunion...
Pour recentrer (je digresse, moi ces temps-ci), le mot amitié est galvaudé, utilisé mal à propos. Nous avons tous des tonnes d'amis, alors qu'il n'en est rien. Nous avons des copains(ines), certes, des potes, oui, mais des amis... comme le disait Desproges : "les amins se comptent sur les doigts de la main du baron Empain".
Sinon, pour répondre à ta question, oui, effectivement, j'ai aussi donné pas mal et ça n'a pas empêché ceux à qui j'ai tendu la main, le coeur et le reste s'en sont retournés ailleurs, vers d'autres cieux, vers d'autres gens. Il faut se dire que c'est la vie ! Qu'on va connaître d'autres personnes qui deviendront peut-être des ami(e)s... Je pense que se remettre en question, ce n'est pas forcément une bonne solution, se dire que "je devrais faire comme ça, parler comme ci, dire ça...". Se poser la question (légitime) de savoir pourquoi un(e) tel(le) est parti, ne donne plus signe de vie... ma foi... je trouve que ça mine plus qu'autre chose. Il faut laisser faire le temps, à mon humble avis. Se poser trop de questions, c'est se cloisonner. Et ne pas s'en poser idem. Il faut juste arriver à trouver le bon équilibre. Ce qui n'est pas toujours facile.
Ne te desespère pas. Tu rencontreras d'autres personnes avec qui tu auras des choses à partager.
A bientôt