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Réflexion des personnes bien pensantes

38 ans Parmis les terriens 592
Je pense que ce qu'il manque aux enfants c'est plus d'activités sportives, maintenant avec TV, jeux videos, DVD machins et trucs ça ne veut plus sortir (je generalise) et c'est  
vrai que l'on voit plus de jeunes ronds aujourd'hui qu'il y a 5 ans (peut etre je n'ai pas assez regardé aussi, c'est pas mon soucis de regarder les autres :) )
mais je pense que si les enfants joueraient au "loup" plus souvent ça irait peut etre mieu. Après j'en sais rien :D
36 ans l'ile des snipers 567
c'est comme la cigarette, on vous saoule jusqu'a ce que vous arrêtiez ou que vous écriasiez votre cigarette dans l'oeuil de quelqu'un
le problème de la 2e solution, c'est qu'on perd des amis...
49 ans albertville 1799
A mon avis, le role des parents n'est pas de faire culpabiliser l'enfant sur son surpoids (ou un sous-poids ce qui peut être problématique) mais sur l'attitude à adopter vis à vis de la nourriture.
Moi aussi, gamin, je me suis pris des réflexions par tout le monde (infirmière scolaire, profs, copains, famille etc...) et ça n'a rien changé. je n'ai compris que bien plus tard pourquoi il était bon d'avoir une alimentation équilibrée et en rapport avec son besoin (après être passé d'obésité sévère je suis descendu en obésité modérée, je reste rond mais stable désormais).
Par conséquent, je crois que petitemiss a tout à fait raison.
Toutefois, il ne faut pas donner complètement tord à sa copine. Sa réaction en cours est nulle et trop radicale mais sur le fond il y a une part de vérité. Si le surpoids arrive, il convient quand même de surveiller son attitude alimentaire et aider (et non pas l'accabler) l'enfant à mieux (et pas moins) manger.
J'ai lu dans ce sujet que la sédentarité était une source d'obésité et je suis aussi complètement d'accord avec ça. Les consoles de jeux et la téloche oui mais du sport et des jeux de plein air aussi. Ca permet en plus de décompresser d'une activité scolaire et de s'aérer la tête (en plus d'apprendre la vie en société, ce que ne permet pas les consoles de jeu).
F
40 ans 60
Bonjour,

Je ne sais pas ce que vaut mon avis à l'heure actuelle, mais il découle d'un ressenti que je commence à découvrir, par rapport à ma propre histoire...

Beaucoup manger, pour moi, c'est vouloir taire l'angoisse qui monte, ainsi que d'autres émotions d'ailleurs. C'est me dépécher de faire travailler mon ventre avant que celui-ci me dise ce que je vis vraiment. Dans mon cas, c'est VRAIMENT chercher à me rassurer, immédiatement.

Qu'en pensez-vous ??? Ressentez-vous la même chose ?

Je dis ça car selon mon vécu un enfant qui mange beaucoup peut vivre de grosses émotions et réagir de manère réflexe sur la nourriture. Il y a peut-être de bien meilleures façons de l'aider que de le mettre en restriction. Je pense à l'amener chez un super thérapeute pour qu'il puisse parler - jouer, dessiner... - son vécu.

Est-ce que l'un/une de vous a déjà vécu ça petit ? Comment ça s'est passé ?
F
41 ans Lorraine 791
Pas facile. On a tendance à reproduire ce que l'on nous a fait subir, que ce soit bon ou mauvais. C'est probablement ce qu'a fait cette fille; en effet ce n'est pas facile de remettre en question ses préjugés, d'accepter que l'on c'est trompé; il faut être solide et bien équilibré pour cela.

Mais comme toi, je suis d'accord avec ton prof. Perso, j'ai été mise au régime à l'âge de 5 ans, et quand je vois des snickers, mars, nutella ou autres "cochonneries" j'en ai super envie alors qu'en fait je préère le salé. Pour moi, ça représente un merveilleux interdit, parceque tout le monde mangeait ça à la récrée et que moi je n'y avait pas le droit, jamais. Donc il m'arrive de péter un câble avec ce genre d'aliment...

Franchement je pense que l'Interdit absolu n'est pas une solution, par contre la modération oui, surtout lors des apprentissages de la vie. On pourrait même mettre cela en relation avec l'exemple de l'abus d'alcool chez les jeunes américains qui n'ont pas appris adolescent à boire un peu (un demi verre, un verre) avec leur parents.

De plus un bon moyen pour aider les enfants en surpoids et de leur faire faire la cuisine avec les parents, apprendre à connaître la nourriture et apprécier plus les légumes, jouer avec les épices...
S
113 ans 3793
oui, c'est vrai, on fait tous avec son vécu, son passé. Moi aussi, j'ai subi brimades et frustrations avec la nourriture et pendant des années, j'en ai souffert.

Mes parents m'ont hospitalisé à 6 ans pour une cure d'amaigrissement, sans m'expliquer quoi que se soit.
Je me suis retrouvé dans le service pédiatrique de l'Hôpital Saint Vincent de Paul à Paris, un matin, en me demandant pourquoi j'étais là! Aucune explication non plus de la part des médecins ou des infirmières.
Je ne me sentais pas malade, j'avais envie de retrouver mes copines, la cour de récré, ma chambre et ma petite vie, mes repères, de jouer, de courrir... mais non, j'étais là et je ne savais pas pourquoi.
Je me rappelle que quand on nous apportait les plateaux repas les autres avaient droit à un repas normal, moi, j'avais droit aux légumes bouillis et à la viande grillée, quand je demandais pourquoi, réponses vagues, toujours pas d'explication! J'y suis resté 1 mois.

Ce silence, ces brimades et le regard dur et sans pitié sur mon physique de mes parents, je l'ai subi toute mon enfance et mon adolescence.

J'ai toujours eu des problèmes de poids, j'en ai toujours même si aujourd'hui, je m'assume et que j'arrive à "réguler" plus ou moins mon poids. Mais je me suis juré de ne pas agir comme ça avec mes deux enfants.

Ma fille a 12 ans et sans avoir de réels problèmes de poids, elle aurait tendance à en avoir si elle ne se surveille pas, alors on parle, on communique, on fait attention en famille à notre alimentation. Pas de silence, de brimades mais de bonnes règles alimentaires, expliquées, partagées, réfléchies avec tous les membres de la famille, du sport, des activités physiques qui plaisent. Pas d'interdit, juste de la modération...et même avec ses quelques kilos en trop, ma princesse est toujours la plus belles.

Encore aujourd'hui, j'en veux toujours à mes parents, surtout à ma mère car mon père, lui, a fait son mea culpa. On ne reproduit pas toujours ce qu'on a vécu, heureusement pour moi.
B I U


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