44 ans
Montréal
752
J'en ai parlé à ma mère il y a quelques temps, alors qu'elle me reprochait indirectement de ne rien faire pour mon surpoids et qu'elle accusait mon père de se défoncer avec la nourriture.
Je lui ai expliqué qu'on ne mangeait pas par plaisir, qu'on en venait souvent à se faire mal (c-a-dire avoir mal physiquement), comme pour tenter de rendre physique une douleur morale. Que c'était un trouble et non un manque de volonté.
Bref, j'ai tenté, avec mes mots, de lui expliquer ma réalité et celle de mon père. Elle a opposé un fin de non-recevoir. Pour elle, s'empiffrer = pas de volonté.
Que dire lorsque je lui ai expliqué la RA! Enfin bref, je crois qu'il est difficile d'expliquer à des gens qu'on souffre lorsque la douleur est morale et non physique. Qu'une jambe cassée attire bien plus de compassion et de compréhension qu'un moral ou un esprit brisé.
Je lui ai expliqué qu'on ne mangeait pas par plaisir, qu'on en venait souvent à se faire mal (c-a-dire avoir mal physiquement), comme pour tenter de rendre physique une douleur morale. Que c'était un trouble et non un manque de volonté.
Bref, j'ai tenté, avec mes mots, de lui expliquer ma réalité et celle de mon père. Elle a opposé un fin de non-recevoir. Pour elle, s'empiffrer = pas de volonté.
Que dire lorsque je lui ai expliqué la RA! Enfin bref, je crois qu'il est difficile d'expliquer à des gens qu'on souffre lorsque la douleur est morale et non physique. Qu'une jambe cassée attire bien plus de compassion et de compréhension qu'un moral ou un esprit brisé.