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TCA : faire son coming out ??

40 ans 12494
Je pense que faire son comming out est un ressenti tres personnel.. certiasn peuvent avoir besoins d'etre soutenue par tout leur antourage , d'autre non.

Pour ma part apres avoir eut  
du mal a me l'avouer moi même j'ai mis plus d'un an pour en parler a mon mari d'abord a demi mot puis plus franchement et seule une autre personne est au courant...
Je ne pourrias pas assumer le regard des autres et tout comme dans le cadre d'un régime leur immition dans ma vie...
"Alors sa avance ? sa va moeu ?? tu sais moi... " et tout les conseils qui pourraient en découler...

Apres je comprends que l'on ait besoins de soutien...
Par contre je fais de la prévention... en expliquant les mefaits des régimes, en expliquant la RA ...Pour eviter qu'il ne tombe dans ce que je suis tombé ...


Ma soeur à 12 ans et je suis en trian de voir sur elle la toxicité de ma famille, elle suit mes traces et pour rien au monde je ne la laisserais tomber la dedans alors je lui explique même si je suis totalement à contre courant masi la c'est un autre sujet !
38 ans HS 173
En fait pour moi ça a été un peu particulier parce que j'ai mis beaucoup de temps à mettre un nom sur ma souffrance et sur mes troubles. Avant je pensais juste que je "mangeais beaucoup"...Puis j'ai fini par comprendre que ça allait beaucoup plus loin mais ce très récemment et mes proches ont fait la même découverte que moi.
Mon copain m'a vu reprendre une bonne dizaine de kilos après des mois et des mois de restriction il n'a pas compris pourquoi j'avais "tout gâché" après tant d'efforts...On a parlé je lui ai dit que je pensais souffrir de tca et il a été très compréhensif même si ça reste un peu mystérieux et effrayant pour lui.
Par contre expliquer la RA et surtout la faire accepter reste du domaine de l'impossible. Pour mon copain comme pour ma famille ce sont des salades.
C
53 ans 1965
Quand j'en ai parlé...le fait de dire les choses a été dur mais bénéfique.

Bénéfique parce que je ne voulais plus avoir à le dire et donc par là je voulais en sortir... Je voulais être libre et n'avoir plus ce qualificatif à aposer à ma personne.

Et puis surtout, c'est le regard limite compatissant qui m'a énervé... une certaine tristesse, pitié dans leurs regards... Du genre "elle est malade, elle a besoin de plus d'attention"...

Dieu que j'aurais voulu les étrangler!! (charmant je sais :P )

(Du genre "non ce n'est pas moi! je ne veux pas qu'on me regarde ainsi!")

Cette colère a été bénéfique. La colère envers les autres, envers cette situation a permi de faire un gros travail sur moi... et de me rendre compte que je souffrais d'un mal bien plus prenant que les TCAs et que mes TCAs "n'étaient que" des moyens d'expression.

Cependant je n'ai pas été comprise. Parce que personne ne peut se mettre à notre place, il ne faut pas "trop" en attendre...
La réaction que j'aurais voulu avoir? De l'humilité et de la patience.
Ce que j'ai eu? Trop de questions et une culpabilité de leur part que je devais rassurer... :roll:

Même si chaque personne est différente et que chaque situation l'est tout autant, je pense qu'une personne qui souffre de TCAs inclu automatiquement son environnement proche avec elle... Non pas que tout le monde est responsable...mais que tout le monde doit se sentir concerner à un certain niveau.
44 ans 04 5576
Je suis tout à fait d'accord avec toi melinemeline. C'est une reflexion que je me suis souvent faite :lol:

Pour le moment, je ne souhaite pas leur parler de la RA. La RA est pour moi une démarche personnelle, et de toute façon je ne cherche pas à leur justifier de ce que je fais pour mon poids (l'aspect "réapprendre à vivre et à s'aimer de la RA devant être du martien pour les autres, je ne chercherai même pas à parler du sujet).

Non, mon soucis est bien de leur expliquer les mécanismes de l'hyperphagie, parce qu'ils ne comprennent pas trop mon attitude vis à vis de la nourriture et notamment e fait que depuis près de six semaines, je ne mange quasiment plus en public. Comme je passe entre Dix et douze heures par jours avec eux, ils commencent à se poser des questions.

J'en ai parlé à mes deux plus proches collègues, qui étaient déjà un peu au courant. J'y suis allée un peu timidement, mais je crois qu'ils ont compris. Je en sais pas trop ce qu'ils en pensent, je leur poserai la question plus tard, en dehors du périmètre du boulot. En fait, je suis un peu lâche :peur: :oops: , j'espere que ces deux là, et mon meilleur ami avec qui je travaille aussi, en parleront à ma place et que les gens arrêteront de me regarder avec des yeux ronds ou de me harceler pour que j'aille manger avec eux. J'essaie de leur montrer que je suis ouverte aux questions, que je ne prend pas mal les reflexions sur mon poids et que je ne suis pas susceptible à ce sujet.... quand l'ouverture d'esprit est des deux côtés.

J'ai également imprimé l'article sur l'hyperphagie de troublesalimentaires.org, qui me semble très bien fait. En cas de septicisme trop aigu, je compte bien le dégainer :twisted: :snipersmile: :snipersmile: :2gunfire: :2gunfire: :lol:
44 ans 04 5576
cornflakegirl a écrit:
Quand j'en ai parlé...le fait de dire les choses a été dur mais bénéfique.

Bénéfique parce que je ne voulais plus avoir à le dire et donc par là je voulais en sortir... Je voulais être libre et n'avoir plus ce qualificatif à aposer à ma personne.

Et puis surtout, c'est le regard limite compatissant qui m'a énervé... une certaine tristesse, pitié dans leurs regards... Du genre "elle est malade, elle a besoin de plus d'attention"...

Dieu que j'aurais voulu les étrangler!! (charmant je sais :P )

(Du genre "non ce n'est pas moi! je ne veux pas qu'on me regarde ainsi!")

Cette colère a été bénéfique. La colère envers les autres, envers cette situation a permi de faire un gros travail sur moi... et de me rendre compte que je souffrais d'un mal bien plus prenant que les TCAs et que mes TCAs "n'étaient que" des moyens d'expression.

Cependant je n'ai pas été comprise. Parce que personne ne peut se mettre à notre place, il ne faut pas "trop" en attendre...
La réaction que j'aurais voulu avoir? De l'humilité et de la patience.
Ce que j'ai eu? Trop de questions et une culpabilité de leur part que je devais rassurer... :roll:

Même si chaque personne est différente et que chaque situation l'est tout autant, je pense qu'une personne qui souffre de TCAs inclu automatiquement son environnement proche avec elle... Non pas que tout le monde est responsable...mais que tout le monde doit se sentir concerner à un certain niveau.


Je pense aussi beaucoup à la même chose que toi. J'ai peur qu'ils n'attribuent cela à une fragilité, à une faiblesse de caractère, à leur faute aussi, puisqu'il faut bien leur dire que les périodes de crise "visibles" sont liées à un stress ou à un mal être non géré, en dehors du TCA. Ils sont parfois si mère poule, si paternalistes.. et puis j'ai peur que cela me fasse du tort dans mon boulot, du genre à se pousser du coude "Oh, ce dossier hyper intéressant, là ? non, pas à Calie, elle a un problème mental, ele est dépressive, elle est schyzo" et tutti quanti :roll:
C
53 ans 1965
thetoad a écrit:
cornflakegirl a écrit:
Quand j'en ai parlé...le fait de dire les choses a été dur mais bénéfique.

Bénéfique parce que je ne voulais plus avoir à le dire et donc par là je voulais en sortir... Je voulais être libre et n'avoir plus ce qualificatif à aposer à ma personne.

Et puis surtout, c'est le regard limite compatissant qui m'a énervé... une certaine tristesse, pitié dans leurs regards... Du genre "elle est malade, elle a besoin de plus d'attention"...

Dieu que j'aurais voulu les étrangler!! (charmant je sais :P )

(Du genre "non ce n'est pas moi! je ne veux pas qu'on me regarde ainsi!")

Cette colère a été bénéfique. La colère envers les autres, envers cette situation a permi de faire un gros travail sur moi... et de me rendre compte que je souffrais d'un mal bien plus prenant que les TCAs et que mes TCAs "n'étaient que" des moyens d'expression.

Cependant je n'ai pas été comprise. Parce que personne ne peut se mettre à notre place, il ne faut pas "trop" en attendre...
La réaction que j'aurais voulu avoir? De l'humilité et de la patience.
Ce que j'ai eu? Trop de questions et une culpabilité de leur part que je devais rassurer... :roll:

Même si chaque personne est différente et que chaque situation l'est tout autant, je pense qu'une personne qui souffre de TCAs inclu automatiquement son environnement proche avec elle... Non pas que tout le monde est responsable...mais que tout le monde doit se sentir concerner à un certain niveau.


Je pense aussi beaucoup à la même chose que toi. J'ai peur qu'ils n'attribuent cela à une fragilité, à une faiblesse de caractère, à leur faute aussi, puisqu'il faut bien leur dire que les périodes de crise "visibles" sont liées à un stress ou à un mal être non géré, en dehors du TCA. Ils sont parfois si mère poule, si paternalistes.. et puis j'ai peur que cela me fasse du tort dans mon boulot, du genre à se pousser du coude "Oh, ce dossier hyper intéressant, là ? non, pas à Calie, elle a un problème mental, ele est dépressive, elle est schyzo" et tutti quanti :roll:


Révéler une part de soi, ce qui nous fait souffrir c'est aussi se mettre à nu je le concois...MAIS...nous ne sommes pas QUE cela! C'est ce que tu dois te dire.
Qui te dit que certains, pour se calmer de leurs angoisses, doivent s'abrutir devant des soap, boire une bouteille de vin le soir, fumer deux paquets de clop par jour...
Il est vrai cependant que le regard des "autres" est important, c'est un miroir comme un autre. Mais il a l'importance qu'on lui donne aussi...
Si tu parles de tes TCAs à des demeurés qui direct vont penser que tu souffres d'autres maladies mentales parce qu'ils ne savent pas faire la différence...alors tant pis. On n'est pas responsable de l'ignorance populaire.

Mon histoire personnel... J'ai connu des gens proches dans ma famille qui ont voulu couper les ponts avec moi parce que j'étais en HP. Dans leur monde, on ne veut pas de "fous".
Pour dire jusqu'où ça a été : ça fait deux ans que mon père, ma mère et moi n'avons plus de contact avec ma grand même paternel... Mon père m'a choisie avant de choisir la normalité et sa mère. C'est une sacrée preuve d'amour dans un environnement assez "traditionnel" et concervateur.

Conclusion de tout cela : lorsque j'étais dans le purgatoire, seuls les gens qui tenaient à moi étaient là. J'ai le coeur brisé même si je ne le montre pas... parce que la mère d emon père, ainsi que son frère et sa soeur...ne me parlent plus. Je n'ai plus aucun contact avec eux.... J'ai le coeur brisé parce que bien malgré moi j'ai de l'amour pour eux.... Parce que nous sommes une famille.

Tu sais, la personne à qui tu dois faire attention avant tout, c'est toi. Trouve un intermédiaire qui pourrait expliquer mieux à tes proches....un psychiatre, un psychologue...ça aide à relativiser leur part de responsabilité et ça leur permet de comprendre un peu ce qui les dépasse. ;)
44 ans 04 5576
cornflakegirl a écrit:
thetoad a écrit:
cornflakegirl a écrit:
Quand j'en ai parlé...le fait de dire les choses a été dur mais bénéfique.

Bénéfique parce que je ne voulais plus avoir à le dire et donc par là je voulais en sortir... Je voulais être libre et n'avoir plus ce qualificatif à aposer à ma personne.

Et puis surtout, c'est le regard limite compatissant qui m'a énervé... une certaine tristesse, pitié dans leurs regards... Du genre "elle est malade, elle a besoin de plus d'attention"...

Dieu que j'aurais voulu les étrangler!! (charmant je sais :P )

(Du genre "non ce n'est pas moi! je ne veux pas qu'on me regarde ainsi!")

Cette colère a été bénéfique. La colère envers les autres, envers cette situation a permi de faire un gros travail sur moi... et de me rendre compte que je souffrais d'un mal bien plus prenant que les TCAs et que mes TCAs "n'étaient que" des moyens d'expression.

Cependant je n'ai pas été comprise. Parce que personne ne peut se mettre à notre place, il ne faut pas "trop" en attendre...
La réaction que j'aurais voulu avoir? De l'humilité et de la patience.
Ce que j'ai eu? Trop de questions et une culpabilité de leur part que je devais rassurer... :roll:

Même si chaque personne est différente et que chaque situation l'est tout autant, je pense qu'une personne qui souffre de TCAs inclu automatiquement son environnement proche avec elle... Non pas que tout le monde est responsable...mais que tout le monde doit se sentir concerner à un certain niveau.


Je pense aussi beaucoup à la même chose que toi. J'ai peur qu'ils n'attribuent cela à une fragilité, à une faiblesse de caractère, à leur faute aussi, puisqu'il faut bien leur dire que les périodes de crise "visibles" sont liées à un stress ou à un mal être non géré, en dehors du TCA. Ils sont parfois si mère poule, si paternalistes.. et puis j'ai peur que cela me fasse du tort dans mon boulot, du genre à se pousser du coude "Oh, ce dossier hyper intéressant, là ? non, pas à Calie, elle a un problème mental, ele est dépressive, elle est schyzo" et tutti quanti :roll:


Révéler une part de soi, ce qui nous fait souffrir c'est aussi se mettre à nu je le concois...MAIS...nous ne sommes pas QUE cela! C'est ce que tu dois te dire.
Qui te dit que certains, pour se calmer de leurs angoisses, doivent s'abrutir devant des soap, boire une bouteille de vin le soir, fumer deux paquets de clop par jour...
Il est vrai cependant que le regard des "autres" est important, c'est un miroir comme un autre. Mais il a l'importance qu'on lui donne aussi...
Si tu parles de tes TCAs à des demeurés qui direct vont penser que tu souffres d'autres maladies mentales parce qu'ils ne savent pas faire la différence...alors tant pis. On n'est pas responsable de l'ignorance populaire.

Mon histoire personnel... J'ai connu des gens proches dans ma famille qui ont voulu couper les ponts avec moi parce que j'étais en HP. Dans leur monde, on ne veut pas de "fous".
Pour dire jusqu'où ça a été : ça fait deux ans que mon père, ma mère et moi n'avons plus de contact avec ma grand même paternel... Mon père m'a choisie avant de choisir la normalité et sa mère. C'est une sacrée preuve d'amour dans un environnement assez "traditionnel" et concervateur.

Conclusion de tout cela : lorsque j'étais dans le purgatoire, seuls les gens qui tenaient à moi étaient là. J'ai le coeur brisé même si je ne le montre pas... parce que la mère d emon père, ainsi que son frère et sa soeur...ne me parlent plus. Je n'ai plus aucun contact avec eux.... J'ai le coeur brisé parce que bien malgré moi j'ai de l'amour pour eux.... Parce que nous sommes une famille.

Tu sais, la personne à qui tu dois faire attention avant tout, c'est toi. Trouve un intermédiaire qui pourrait expliquer mieux à tes proches....un psychiatre, un psychologue...ça aide à relativiser leur part de responsabilité et ça leur permet de comprendre un peu ce qui les dépasse. ;)


Oui, mais comme pour toi, les "demeurés" qui risquent de penser que je suis une cinglée, ce sont des gens que j'aime. Dont j'ai besoin. C'est aussi pour cela que je veux leur parler, pour qu'ils me connaissent vraiment, pas le masque que je leur offre.

Ils ne sont pas ma famille. Contrairement à toi, je ne me soucie pas de parler de mes TCA à ma famille. Je les aime bien, mais je n'ai pas besoin d'eux pour vivre, je n'en ai plus besoin depuis toute petite, depuis que j'ai compris qu'il fallait que je trouve de l'amour ailleurs que chez eux.

Non, ceux que j'aime, ceux dont j'ai besoin, ce sont des collègues et des copains. La plupart de mes copains sont de VLR, ils connaissent donc mes TCA et beaucoup de choses de ma vie et le comprennent. Les autres, je leur joue la comédie depuis si longtemps... Clairement, ce que j'aime en eux, c'est justement leur force sereine, leur côté "sain". Comment réagiront ils si je leur parle de mes TCAs et qu'ils se mettent à croire que je ne suis pas saine, pas forte, ni sereine. Je ne le sais pas.

Tout comme toi, également, je ne veux pas de leur pitié ou de leur compassion. En fait, je me rends compte en écrivant que ce que je voudrais c'est qu'il m'aime vraiment, moi, qu'il m'aime en me connaissant rééellement et pas le personnage que je lui joue depuis si longtemps.. et qui commence à se fissurer de toute part.

Mais la question c'est : est ce que quelqu'un qui a priori ne connait rien à ses troubles, qui lui est même est fort, solide, dramatiquement rationnel, peut appréhender, comprendre un trouble comme l'hyperphagie ?
46 ans a coté de bordeaux 308
je crois que le fond du problème c'est que tu as PEUR ma belle!!!!!!! peur de ne pas être aimée pour ce que tu es vraiment......aies confiance, moi chui sure kil t'aiment déjà et kil continueront à t'aimer encore plus!!!!!
44 ans 04 5576
margellina a écrit:
je crois que le fond du problème c'est que tu as PEUR ma belle!!!!!!! peur de ne pas être aimée pour ce que tu es vraiment......aies confiance, moi chui sure kil t'aiment déjà et kil continueront à t'aimer encore plus!!!!!


Bien sur que j'ai peur. J'ai besoin d'eux et je les aime. Et un en particulier, je viens de m'en rendre compte (d'ailleurs beau lapsus : je suis passé de "ils" à "il").

Ce ne serait pas un "coming out" si je n'avais pas peur. Maintenant, peut être aussi qu'"ils/il" s'en fiche(nt). Et est ce que cela ne fera pas encore plus mal de voir qu'ils s'en fichent ? que ce que je suis vraiment en compte pas ?
46 ans a coté de bordeaux 308
tu as une sacré opinion de tes/ton amis toi dis moi: si on técoute, en fait ils s'en foutent royal de toi et on se demande meme ce kil font avec toi! ben oui, t'es une plaie, c bien connu et dés que t'as le dos tourné, ils disent que des méchancetés..............................ARRETE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

tu as super confiance en toi en terme de RA alors applik là dans ce cas là!!!!! (je sais bien que c différent!!! chui pas bêteeeeeeeeee)

faut que tu rassemble tte la confiance que tu peux avoir en toi et en eux et tu verras bien que ce ne sera pas un échec! ou sinon c kil ont une pierre dans le coeur, et là ben c toi qui t'en fous de gens comme ça!!!!!!


(bon, c pas trés clair ce que je dis mais j'ai trés chaud là dans mon bureau et en plus je dois me dépécher! pardon!!!!!)

NB:garde aussi en tête que personne ne t'oblige à le dire: c'est TON choix! donc fais le quand TOi tu en auras envie!
41 ans aude 792
Rien ne t'oblige à le dire, je suis d'accord.
A mon avis, quelqu'un qui n'a jamais eu de TCAs ne peut pas comprendre ce que vit une personne qui en a.
Et n'as-tu pas peur de te positionner en victime/malade/fragile/à coucounéjer (quelqu'un dont il faut prendre soin, c'est du patois!) ?
Si pour guérir il faut se responsabiliser, s'assumer, ne plus se mentir à soi-même... , alors je pense qu'il vaut mieux ne pas se mettre soi-même en position de faiblesse, on vaut autant que quiconque, il faudrait arriver à avoir des relations d'adulte à d'adulte, d'égal à égal avec les autres...
Et puis ma boulimie a l'importance que je lui accorde (et de plus en plus souvent, aucune, na :nananr: !!!!)
ça, c'est la conclusion à laquelle je suis arrivée et qui fais que je garde tout pour moi (elle vaut ce qu'elle vaut... ;) et quelque fois j'ai des doutes...)

Après, comme c'est apparemment quelqu'un qui compte beaucoup, si tu as besoin de lui dire tu pourrais dire un truc genre "j'ai des TCAs mais je me soigne, c'est mon problème et je fais tout pour le régler", comme ça vous pourriez passer à autre chose? Peut-être qu'il prendrait à coeur de te changer les idées avec des sujets plus légers après... (ce n'est pas son rôle de te guérir, et il faudrait pas qu'il se sente investi d'une mission, et qu'il en oublie de vivre pour lui...c'est pour ça que tu l'aimes,non ;) ?)
C
53 ans 1965
Oh mais je ne me souciais pas de parler des TCAs à ma famille. Mais quand on arrive aux urgences, en HP, il le faut...

Du reste, tu sembles mettre en valeur le coté sain de tes amis... Je ne sais pas, mais pour moi personne n'est sain et le plus sain des sain a quelque chose de non sain. D'ailleurs pour moi ce n'est même pas une valeur à avoir.
L'honnêteté par contre...une personne entière, vraie... ça oui...humaine...
Ne cherche pas à etre plus normale que tu ne l'es parce que tu te perds en agissant ainsi et il faut faire face aussi à ce que nous voudrions cacher...
Maintenant, le dire ou non, c'est un choix perso...à toi de voir... ;)
44 ans 04 5576
Margellina, je ne m'aime pas, alors c'est vrai j'ai parfois du mal à admettre que quelqu'un puisse m'apprécier.

Helvetia : j'ai envie de leur dire, mais justement je ne veux pas qu'ils me prennent pour une victime ou quelqu'un de fragile. Je voudrais dédramatiser le truc, justement.

Cornflakegirl : Je comprend bien ce que tu veux dire, je me suis mal exprimée, je pense : ce que j'appelle "sain" chez eux, c'est le fait de ne pas avoir de TCA ou de troubles psy et donc... de potentiellement ne pas pouvoir comprendre / admettre.

Cela dit, j'ai trouvé un truc qui marche pas mal depuis ce matin : j'ai imprimé 'article sur l'hyperphagie de troublesalimntaires.org et je l'ai mis en evidence sur le bureau. La pluart des gens entrent, le voient et posent des questions. S'ils veulent creuser, ils ont l'adresse du site et l'article.
46 ans a coté de bordeaux 308
aime toi, la vie te le rendra!
41 ans Montréal 1666
Citation:
Tout comme toi, également, je ne veux pas de leur pitié ou de leur compassion. En fait, je me rends compte en écrivant que ce que je voudrais c'est qu'il m'aime vraiment, moi, qu'il m'aime en me connaissant rééellement et pas le personnage que je lui joue depuis si longtemps.. et qui commence à se fissurer de toute part.


Je me retrouve dans ce que tu écris. Je pense que ce n'est pas autant une envie de parler de ton hyperphagie que de te montrer toi même telle que tu es aux autres et de voir s'ils vont toujours t'aimer. C'est un sentiment fort que tu ne devrais pas taire.

Il y a plusieurs risques d'en parler. On peut ne pas être comprise, voire jugée et il n'y a aucune garantie de résultats pour ce qu'en pensera l'autre personne.

Mais toi, tu sera plus vraie.

Ce n'est pas une obligation. Tout dépend de toi et de ce que tu crois qui te ferait vraiment du bien.

Peut-être as tu aussi envie de partager le plus profond de toi avec ce "il" et que ton hyperphagie fais tellement partie de toi que c'est ce qui te viens à l'esprit. Tu peux peut-être utiliser d'autres mots que celui là pour lui expliquer ce que tu vis si tu crois qu'il vaut ta confiance. Tu peux aussi y aller petit a petit pour voir comment il ou ils acceuillent ce que tu leur dis. Lorsqu'on a envie d'être accueillie et comprise dans ce qu'on raconte, il faut parfois attendre les bonnes oreilles.
B I U