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avez vous un jour aimé votre corps?

41 ans Kenmare 5649
Depuis ma plus tendre enfance, je n'ai jamais aimé mon corps, cet etranger que je trainais comme un boulet...

je lui ai fait vivre un enfer, de cure d'amaigrissements, en  
prise de poids hallucinantes, de traitements "miracles" en interventions chirurgicales...

je ne l'aime pas plus, j'apprend petit à petit à vivre avec...

j'en aime certaines parties, j'essaie de me focaliser dessus, les parties que je deteste ( mes bras engtres autres), je les apprivoisent tant bien que mal...

même si je reve toujours, ne serait ce que pour ces fichus bras, de repasser sur le billard; le hic, c'est que j'ai atteint un degré rare de tolerance à la douleur face à tout ce qui est chirurgicale, et j'ai peur de depasser certaines limites un jour; heureusement pour l'instant le prix de la chirurgie plastique m'en empeche!
41 ans au milieu des poissons 7816
D'aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai jamais aimé mon corps, je le détestais, je le haïssais. Ce n'était pas moi, je le punissais depuis des années, je le martyrisais de différentes manières.
Mais il y a 3 ans, j'ai eu un déclic, je me suis trouvée belle, radieuse. Malheureusement, beaucoup d'épreuves de la vie sont survenues par la suite, et je suis revenue à la case départ, avec un gain de haine viscérale envers ce corps.
Aujourd'hui, je remonte la pente petit à petit, je sais que c'est mon corps et que je dois faire au mieux. Au début je vivais et faisais avec, maintenant, j'essaie de prendre soin de lui. Il m'arrive encore par moment, de ne pas l'accepter, c'est par phase en fin de compte. Je ne suis pas encore au stade à me voir belle comme il y a 3 ans mais il y a du mieux, je ne me hais plus de façon viscérale.
39 ans 201
je crois pouvoir dire oui j'ai aimé mon corps ! mais c'était avant ma fausse couche ! depuis les problèmes de santé se sont accumulés et j'ai prit du poids !
je n'aime pas mon corps aujourd'hui et meme si j'aimerais retrouvé ce corps d'avant (notez que je n'ai prit que 6kg mais que ce sont eux qui font la différence....) je n'y arriverais pas tant que j'aurais des compulsions vis a vis de la nourriture ! du moins c'est ce que je pense !
pendant un temps je mangeais ce que je voulais et je perdais du poids. depuis ma fausse couche, j'ai un blocage.

aujourd'hui je ne prends pas de poids. je ne me prive de rien en ce moment : ce que j'ai envie de manger, je le mange ! mais parfois je regrette d'avoir manger ca ou ca et je pense qu'entre ca et mes problèmes de santé se trouve le blocage qui m'empèche de perdre ses 6kg !

d'aprés certains médecin je devrait entre 15 et 20kg ! d'aprés d'autre du moment que je suis bien y a rien a dire ! mais aujourd'hui je ne suis pas bien et je n'aime pas mon corps !
1830
charmed a écrit:
Depuis ma plus tendre enfance, je n'ai jamais aimé mon corps, cet etranger que je trainais comme un boulet...


Je ressens un peu de ça ; l'impression d'être un esprit "accompli" dans beaucoup de domaines dans un corps incapable de me satisfaire autant que le font mes neurones (dur à saisir mais j'essaie d'être claire, promis !).

Je ne sais pas si je l'ai un jour aimé ; gamine, je ne m'en plaignais pas trop, j'étais très vive, bon je m'essoufflais plus vite que les autres mais je dansais je chantais j'étais casse cou... Je ne m'en rendais pas trop compte.

Plus tard je l'ai tout simplement haï, détesté, je ne comprenais pas pourquoi il "m'échappait" comme ça, pourquoi les gens me disaient que j'avais un intellect super mais un corps vraiment laid, je ne comprenais pas, qu'avais-je bien pu faire pour mériter ça ? Je le vivais comme une punition. Alors bon je le maltraitais, je mangeais trop, tout le temps, histoire de le faire enfler encore un peu pour me noyer dedans, je ne sais pas ; pour faire reculer les autres peut-être.

Actuellement je ne l'aime pas spécialement, je souffre d'une sorte de "dédoublement" on va dire, je me désintéresse totalement de ce corps, je me suis dit "il n'en a toujours fait qu'à sa tête, alors laisse-le faire ce qu'il lui chante". Je ne m'en occupe pas du tout, c'est un tort, mais c'est ainsi. Je me préoccupe de mon cérébral, de mes émotions, mais pas de ce corps ; c'est pas très sain je l'admets, mais c'est ma seule défense pour l'instant.

J'ai des phases ou je le tolère, d'autres où il m'est juste insupportable, intolérable, et pendant ces phases là je me mutile souvent, parce qu'il m'est de plus en plus difficile d'appréhender le "trou", l'écart béant entre ma représentation mentale de mon corps et la réalité.

[j'ai essayé d'expliquer un peu ce que je ressentais, mais je ne pense pas avoir été bien claire... sorry ^^"]
42 ans aude 792
Les moments où j'aime mon corps, c'est quand je reviens d'un footing de 3/4 h, je suis exténuée mais j'ai réussi à le terminer :D ... ou quand je fais plein de longueurs à la piscine, où que je m'épuise à nager à la mer, j'adore ça... Ce sont les seuls moments où je suis fière de mon corps parce que je vois qu'il est en assez bonne santé pour me permettre de tester mes limites physiques, d'endurance, etc... et je me sens super bien dans ma tête après ça, quelque soit le poids que je fasse.
Quand j'étais petite, je faisais beaucoup de sport (danse, gym, athlétisme, badmington) et j'étais toujours hyper fière de moi à la fin d'un gala ou d'un cross.

Après, il y a les moments où j'essaie d'aimer mon corps dans le sens le mettre en valeur avec des habits, du maquillage... mais là ça marche pas du tout, je me sens empruntée, déguisée, et je supporte pas de plaire ou d'avoir des compliments ... :roll:

Sinon je crois que je vois ce que tu veux dire, Tenshi: au lycée, j'adorais certaines matières (français, langues...) et je faisais abstraction de mon corps que je "gonflais" à grand coup de crises d'hyperphagie chaque jour en rentrant du lycée, et ensuite j'étudiais trois ou quatre heures d'affilée. Je sais pas si j'aimais mon corps à ce moment-là, mais je me souviens des commentaires "ça te va bien finalement d'être ronde ( :evil: )", "ça va avec ta personnalité, tu le portes bien( :evil: )"... je crois que je donnais l'impression d'accepter et d'aimer mon corps parce que j'arrivais à me recentrer sur des choses plus importantes et passionnantes (mes études). Les gens ne se doutent pas, défois...
Bonjour

Je m'appelle Alexandra je travaille pour l"émission de reportage témoignage "C'est quoi l'amour" diffusée sur tf1.
Nous préparons une émission ayant pour sujet le poids.Je recherche des personnes souffrant actuellement d'obésité ou de surpoids qui seraient prêtes à témoigner de leur quotidien et de leur souffrance dans le cadre de notre émission.

Je me permet de vous laisser mes coordonnées au cas ou vous seriez interessée ou si vous souhaitez d'avantage de renseignements sur notre émission.

Merci et à bientot j'espère.

Alexandra
alexandratdi@yahoo.fr
46 ans a coté de bordeaux 308
déjà, juste une grosse fessée à Toad.....;elle saura pourquoi!!!!!!

Moi, la fois où g aimé mon corps, c'était l'été 2005......je me séparais de mon chéri de l'époque et j'avais perdu l'appétit! (pas encore de TCA "révélés"!!!) du coup je suis tombée à 53kg pour 1m68! j'avais l'impression que le monde m'appartenait: je pouvais mettre tt ce que je voulais: tt m'allait!!!!! le seul truc, c'est que j'étais malheureuse comme les pierres......je me levais en pleurant, déjeunais en pleurant, me lavais en pleurant, bossais en pleurant!.......
donc bon, à choisir, je préfère avoir 17 kgs de + et ne pas pleurer pour un homme!!!!!!!
et puis ce corps, c'est le MIEN! c'est là d'où vient ma tite louloutte, ma fille d'amour, alors rien que pour ça, je l'aime!

pour la dame de l'émission......ben moi j'aimerais bien passer à la télé mais j'attends qu'ils fassent une émission sur toutes ces nanas là qui font du 36! c'est vrai quoi! pkoi une émission sur les gros??????? pkoi pas sur les blonds? les roux? les gens o yeux bleus???? allez, je file :peur:
( si le thème de l'émission est les TCA ou la RA, alors je retire ce ton ironique de suite!!!!!!)
38 ans 1085
alexandratdi a écrit:
.Je recherche des personnes souffrant actuellement d'obésité ou de surpoids qui seraient prêtes à témoigner de leur quotidien et de leur souffrance dans le cadre de notre émission.


Et si ce sont des témoignages de bonheur plutôt que de souffrance ça vous interessera toujours autant?
48 ans Suisse 768
Desyeuxdechouette a écrit:
alexandratdi a écrit:
.Je recherche des personnes souffrant actuellement d'obésité ou de surpoids qui seraient prêtes à témoigner de leur quotidien et de leur souffrance dans le cadre de notre émission.


Et si ce sont des témoignages de bonheur plutôt que de souffrance ça vous interessera toujours autant?


Mais depuis quand tu as vu que le bonheur ça fait de l'audience et que ça fait grimper le prix de la minute de pub, desyeuxdechouette? ;)
Quoi, cynique, moi? pensez-vous...

Sinon, pour répondre au sujet de départ, j'ai détesté mon corps, balourd, pataud, sans grâce, pendant toute mon enfance, mon adolescence, et le début de ma vie d'adulte... Je l'ai caché, affamé, torturé... Il me l'a bien rendu!
Comme d'autres, on m'a moquée, laissée pour compte, mise à part... J'ai souffert, j'ai pleuré, je voulais tellement être belle et mince...
Depuis quelques années, je l'aime plutôt bien, et j'essaie de l'assumer au mieux (alors que j'ai grossi de près de 20 kgs par rapport à la période où je le détestais)
Il y a toujours des zones que je déteste et qui me dégoûtent, comme mon ventre ou mon menton, mais on y travaille!
Sinon le reste, je l'aime tel quel, et ne le changerais par forcément pour plus mince (mais peut-être pour plus ferme, l'âge avançant... ;) )
Je voulais être belle et mince, je suis belle et grosse, et ça va très bien aussi!
A
50 ans Genève 732
Jazz a écrit:
J'ai eu 15 ans, et j'étais une superbe jeune fille sans m'en rendre compte. Trop de complexes. Trop de difficultées à assumer une féminité "débordante". J'ai donc commencé à me goinfrer tous les soirs.
J'ai grossi mais malheureusement ça n'a pas empêché les regards que je trouvais "pervers".

karen a écrit:
et puis plus tard, vers 23 ans, pour diverses raisons, je me suis répproprié ce corps... c'est à dire que j'ai grossi, et j'ai enfin été comme je me voyais... l'essenciel pour moi, je crois, n'était pas d'être mince, ou comme les autres, l'essenciel pour moi était de me reconnaitre dans le corps que j'avais... quand j'ai compris que ça n'était pas mon corps qui était trop grand, mais que c'était ma personnalité qui était étriquée, j'ai laissé ma personnalité prendre de l'ampleur (peut-être même un peu trop :mrgreen:), j'ai continué à prendre du poids, et je me sens bien dans mon corps... ça fait quelques années maintenant. Je suis bien dans mon 52, je n'ai pas envie de perdre du poids, je n'ai juste pas envie d'en prendre encore... je me trouve belle comme ça, je n'arrive d'ailleurs pas à faire le lien avec la fille que j'étais avec 20 ou 30 kg de moins... je ne me reconnais pas... je crois qu'aujourd'hui, je suis physiquement comme je me suis toujours vue, donc je suis bien.


Ben voilà en gros mon histoire à moi aussi, j'aurai pu écrire la même chose. C'est pour ca que je quote Karen et Jazz, parce que j'ai la flemme d'écrire :mrgreen: et qu'elles disent exactement ce que j'ai vécu :D
courage
A
50 ans Genève 732
alexandratdi a écrit:
courage



Euh.. pourquoi ?
41 ans au milieu des poissons 7816
Alinghina a écrit:
alexandratdi a écrit:
courage



Euh.. pourquoi ?



C'était du flood, la personne a été bannie.
S
36 ans en mission... 118
Je suis plutôt fière de ce que je suis...au collège, je me disais que tous mes malheurs me rendaient plus mature, je me trouvais de la valeur par rapport aux autres.

Mes rondeurs, c'est mon expérience, ce qui fait que je suis comme je suis. Et malgrés quelques défauts, j'aime bien ce que je suis. Aujourd'hui, je ne déteste pas mon corps. J'adore l'idée d'avoir des formes à mettre en valeur, en partie grâce à VLR. Je veux ni maigrir, ni grossir davantage, je veux rester telle qu'elle, je me sens authentique.
Ouais, je m'aime bien.
41 ans 639
J'aime/j'aime pas, je trouve que c'est difficile de répondre à ça.
Il y'a des jours, des moments de vie, des instants, des regards, des hommes qui font que j'aime, que j'ai aimé mon corps, qui est resistant, qui supporte ma psyché pas toujours tranquille, parce-qu'il a porté ma fille sereinement, parce-qu'il m'apporte du plaisir à faire l'amour, mais à la fois je me dis que sans mon esprit, mon regard sur lui, ma capacité à le dire, le sentir, ben il n'est rien, ou si peu de chose. :lol:

Et puis il y'a aussi les jours ou je ne l'aime pas, parce-que je trouve ma carcasse et son envellope lourde à trainer, que je vois bien que j'ai du mal à me remettre à la danse parce-que je suis moins sure de moi et que les tenues me vont pas( en tout cas dans ce domaine :? ).

En revanche, quand j'ai mal quelquepart, (fracture, opération, rage de dent...) , ben je me dis que je suis très heureuse qu'à ce jour, il ne me fasse pas souffrir, et du coup je l'aime plutôt bien ce corps! :P
B I U


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