44 ans
04
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Je te remets la réponse que j'avais faite à propos du reductyl, le petit frère du sibutral :
Citation:
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chères accros aux dinitel,
je vais vous raconter quelque chose : il y a, quoi, trois ans ? j'en ai eu marre de mes rondeurs et pourtant dieu sait qu'elles étaient relativement proportionnées. Et j'ai craqué : je me suis procuré une de ces cochonneries (me demandez pas comment, je préfére venir vous planter un couteau dans le coeur directement, j'aurai au moins le jour du procès le mrérite de ne pas vous avoir fait subir des souffrances physiques et morales atroces) et je l'ai prise. Au début tout allait bien, je me sentais légère, j'étais heureuse de ne pas manger... Las ! il ne s'agissait que d'un effet "psychosomatique" très très peu durable. En effet, ces petites gélules ne fonctionnent que pour les gens qui ont des fringales "physiques". Je m'explique : si tu manges parce que tu es déprimée, ça ne marche pas, si tu manges parce que tu culpabilises d'être ronde, ça ne marche pas, si tu manges à cause du stress de ta vie ou parce que tu ne sais pas reconnaitre le signal de satiété de ton corps, CA NE MARCHE PAS !!!!
En gros, ça ne marche que si tu as un estomac trop large qui veut absolument se remplir.
Bref, tout comme certaines, je me suis entetee, en me disant que la société voulait des femmes minces, belles, et que comme cela j'aurais tous les zhommes à mes pieds, courant après mon petit coeur... lequel s'est emballé, d'ailleurs, pas à cause de ces beaux jeunes gens qui me couraient après mais à cause du médicament qui me donnait des arythmies et ce qu'on appelle des extrasystoles (le coeur bat en deux endroits en même temps, ce qui annule le battement de coeur. Quand y en a un,ça va, quand ça dure plus de deux minutes, tu te sens mourir, je le garantis)... Pas grave ! moi femme forte, solide, décidée et volontaire, prête à tout pour regagner une jolie ligne...
Le fait qu'on me dise que mon teint était livide, que les cernes sous les yeux ne les mettaient pas forcément en valeur, que mon apathie, mon irrascibilité, bref mes petites sautes d'humeur (tu dors ou tu mords de toute façon, avec ces conneries là, bref t'as tort, c'est toujours en "or" c'est pas dor..euh dur) n'ajoutaient pas à mon charme a glissé sur moi comme del'eau sur les ailes d'un canard...
Et puis un jour, après trois semaines de prises (et pas de perte de poids, hein, puisque ça ne MARCHE PAS), j'étais gentiement en haut des escaliers avec un collègue quand mon coeur s'est remis à danser la gigue. Et j'ai pas su contrôler, je n'ai même pas eu le temps de m'asseoir sur les marches, mon collègue m'a ramassée en bas (heureusement y'avait qu'une dizaine de marches recouvertes d'une espece de tapis amortissant). Ils ont appellé une ambulance, mais n'ont pas voulu me laisser seule. Heureusement, à part quelques bleus, ej n'avais rien. Ils m'ont renvoyé chez moi pendant deux jours avec ordre de voir un medecin pour mon "évanouisssement" soudain, que j'ai attribué au stress du boulot.
Le medecin, je ne lui ai pas dit, j'avais peur des suites "judiciaires". Je me suis contentée de balancer ces horreurs à la poubelle, d'attendre deux semaines pour être sure que je n'avais plus rien dans le sang, et j'ai demandé à faire un bilan complet.
Mon coeur a un peu souffert, il continue de temps à autre à faire des siennes, mais le reste de mes organes ne présentent apparement pas de traumatismes.
C'est pas un beau bilan tout cela ? hein ?
Ah oui, je vous dis le seul truc que vous retiendrez de tout cela : j'ai pris environ 14 kilos en un mois et demi à partir du premier jour où j'ai avalé cette cochonnerie.
je vais vous raconter quelque chose : il y a, quoi, trois ans ? j'en ai eu marre de mes rondeurs et pourtant dieu sait qu'elles étaient relativement proportionnées. Et j'ai craqué : je me suis procuré une de ces cochonneries (me demandez pas comment, je préfére venir vous planter un couteau dans le coeur directement, j'aurai au moins le jour du procès le mrérite de ne pas vous avoir fait subir des souffrances physiques et morales atroces) et je l'ai prise. Au début tout allait bien, je me sentais légère, j'étais heureuse de ne pas manger... Las ! il ne s'agissait que d'un effet "psychosomatique" très très peu durable. En effet, ces petites gélules ne fonctionnent que pour les gens qui ont des fringales "physiques". Je m'explique : si tu manges parce que tu es déprimée, ça ne marche pas, si tu manges parce que tu culpabilises d'être ronde, ça ne marche pas, si tu manges à cause du stress de ta vie ou parce que tu ne sais pas reconnaitre le signal de satiété de ton corps, CA NE MARCHE PAS !!!!
En gros, ça ne marche que si tu as un estomac trop large qui veut absolument se remplir.
Bref, tout comme certaines, je me suis entetee, en me disant que la société voulait des femmes minces, belles, et que comme cela j'aurais tous les zhommes à mes pieds, courant après mon petit coeur... lequel s'est emballé, d'ailleurs, pas à cause de ces beaux jeunes gens qui me couraient après mais à cause du médicament qui me donnait des arythmies et ce qu'on appelle des extrasystoles (le coeur bat en deux endroits en même temps, ce qui annule le battement de coeur. Quand y en a un,ça va, quand ça dure plus de deux minutes, tu te sens mourir, je le garantis)... Pas grave ! moi femme forte, solide, décidée et volontaire, prête à tout pour regagner une jolie ligne...
Le fait qu'on me dise que mon teint était livide, que les cernes sous les yeux ne les mettaient pas forcément en valeur, que mon apathie, mon irrascibilité, bref mes petites sautes d'humeur (tu dors ou tu mords de toute façon, avec ces conneries là, bref t'as tort, c'est toujours en "or" c'est pas dor..euh dur) n'ajoutaient pas à mon charme a glissé sur moi comme del'eau sur les ailes d'un canard...
Et puis un jour, après trois semaines de prises (et pas de perte de poids, hein, puisque ça ne MARCHE PAS), j'étais gentiement en haut des escaliers avec un collègue quand mon coeur s'est remis à danser la gigue. Et j'ai pas su contrôler, je n'ai même pas eu le temps de m'asseoir sur les marches, mon collègue m'a ramassée en bas (heureusement y'avait qu'une dizaine de marches recouvertes d'une espece de tapis amortissant). Ils ont appellé une ambulance, mais n'ont pas voulu me laisser seule. Heureusement, à part quelques bleus, ej n'avais rien. Ils m'ont renvoyé chez moi pendant deux jours avec ordre de voir un medecin pour mon "évanouisssement" soudain, que j'ai attribué au stress du boulot.
Le medecin, je ne lui ai pas dit, j'avais peur des suites "judiciaires". Je me suis contentée de balancer ces horreurs à la poubelle, d'attendre deux semaines pour être sure que je n'avais plus rien dans le sang, et j'ai demandé à faire un bilan complet.
Mon coeur a un peu souffert, il continue de temps à autre à faire des siennes, mais le reste de mes organes ne présentent apparement pas de traumatismes.
C'est pas un beau bilan tout cela ? hein ?
Ah oui, je vous dis le seul truc que vous retiendrez de tout cela : j'ai pris environ 14 kilos en un mois et demi à partir du premier jour où j'ai avalé cette cochonnerie.