VertFushia a écrit:Calie-Toad a écrit:Le seul second effet très negatif pour moi est la phénoménale amplification de mes cauchemards depuis que je suis passée au deuxième dosage.
Coucou Calie-Toad, je n'ai pas bien compris, prends-tu Zyban ou Champix ?
Autre question : le médecin qui te l'a prescrit était-il informé de tes TCA ? de ta "dépression latente" ?
D'après ce que j'ai compris, ces deux troubles font partie du panel des contre-indications : regarde la notice, c'est écrit dessus !
Le risque principal (pour Zyban en tous cas) est le passage à l'acte suite à des pensées suicidaires, ceux à qui c'est arrivé ne sont plus là pour en parler.
Minouchette38 ne parle pas de "un" médecin qui refuse de prescrire ces molécules, mais de tout un service hospitalier spécialisé.
Et je pense qu'il doit y en avoir d'autres puisque moi aussi j'en ai entendu parler par un psy consultant à l'hôpital.
Réfléchis, jolie Calie, en cas de besoin STP n'hésite pas à consulter un (autre) médecin pour sevrage d'urgence, ok ? :kiss:
Je prend Champix et... non j'ai volontairement occulté ce fait au medecin, juqtement par peur qu'il ne me refuse le traitement. Je sais, ce n'est pas bien :oops: :oops: :oops:
Je cite
la notice (exactement la même que celel dans la boite) :
Citation:4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi
Effet du sevrage tabagique : les modifications physiologiques résultant du sevrage tabagique, avec ou sans traitement par CHAMPIX, peuvent modifier les paramètres pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques de certains médicaments; un ajustement posologique de ces médicaments pourrait être nécessaire (exemples : théophylline, warfarine et insuline). Comme le tabagisme a un effet inducteur sur le CYP1A2, le sevrage tabagique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques des substrats du CYP1A2.
Le sevrage tabagique, avec ou sans traitement pharmacologique, a été associé à une exacerbation des maladies psychiatriques sous-jacentes (par ex. dépression). La prudence est recommandée chez les patients avec un antécédent de maladie psychiatrique et les patients doivent être informés en conséquence.
Il n'existe pas de données cliniques pour CHAMPIX chez les patients atteints d'épilepsie.
A la fin du traitement, l'arrêt de CHAMPIX a été associé à une augmentation de l'irritabilité, de l'envie de fumer, de la dépression, et/ou de l'insomnie pour tout au plus 3 % des patients. Le prescripteur doit informer le patient en conséquence et discuter ou envisager la nécessité d'un arrêt progressif.
Ce que j'en comprend moi c'est que ce n'est pas le Champix mais le sevrage tabagique qui entraîne cette augmentation de l'état depressif. Autrement dit, j'aurais eu la même chose avec des patches ou en essayant d'arrêter sans rien (enfin si, les chuppachups :lol: )
Je sais que là pour le coup je ne me suis pas très bien conduit... mais encore une fois je vais bien, et je suis suffisament lucide sur mes troubles et leur aggravation s'il y en a pour arrêter le traitement si besoin. Et si je ne le suis pas, mon entourage l'est, lui et n'hésitera pas à m'en parler.
Au contraire, j'ai même l'impression de me sentir mieux,
Cela dit, en dehors des cauchemards, je n'ai aucun problème, et au boulot on me permet de venir travailler plus tard pour dormir une heure de plus (sinon je tiens pas :cry: ).
En ttou cas ton message est très gentil, et ne t'inquiète pas, je fais attention :kiss: