C'est bête, ce soir, je me paye encore une soirée de blues... (comme la première fois où j'ai posté ici d'ailleurs! hébé !)
J'aimerais savoir la sensation que ça fait
d'être aimée (oui, c'est un de mes sujets récurrents).
Comme je le dis dans le titre, j'aimerais être aimée 1/2 journée pour savoir si ça vaut le coup que je me torture l'esprit ou pas !! Je veux dire que, comme je n'ai jamais connu ça mais qu'étrangement je ressens un manque, est ce que je ne serais pas en train d'idéaliser ? Peut être que finalement ça ne vaut pas le coup. Peut être que je me fais des films. Peut être que rester seule est la meilleure chose que j'aie.
Plus j'essaie d'accepter ma solitude et de l'assumer, plus les soirées bluesy sont fortes (heuuuuuuuuureuuuuuuuuuusement que c'est pas trop fréquent !!). Je deviens ermite, ours en hibernation... (rah, je vous entends déjà me dire... roh mais non, faut sortir, faut voir du monde, faut aller vers les gens etc... mais vous ne pensez pas qu'à 31 piges je commence à être fatiguée de tout ça ? je l'ai fait, je le fais encore, je suis persuadée d'être qqn de bien... mais... )
Alors, justement, je profite de ma solitude, de mes soirées tranquillou toute seule au coin du feu, de mes bouquins, de la musique, des randos et balades en forêt avec le chien, des expos que j'apprécie seule etc. Mais... il y a un mais... au bout de 31 ans, je deviens aigrie... si vous saviez comment ça me fait peur... je me vois agir, réagir... aïe. Plus le temps passe et plus je ressemble à ma voisine, vieille fille, qui ne supporte plus rien. Je veux pas devenir comme ça.
Peut être qu'"ils" ont raison, que je suis trop difficile (euh, pour être difficile, faut avoir au moins un choix, non ?), que je suis trop intello, que je fais peur, que... aaaaaaaaaargh
Ca fait tellement longtemps (31 ans !) que personne n'a posé son bras sur mon épaule pour me consoler un peu. Je suis fatiguée. J'en ai besoin.
Bon, je me console en me disant que demain, ça ira mieux, que demain j'arriverai à me suffire à moi même et à m'accepter encore un peu plus.
Pis tiens, parlons bouffe. C'est mon seul, mon uniiiique amour.
Je suis grosse parce qu'on ne m'aime pas et qu'on ne m'a jamais aimée (et que j'ai beaucoup donné pour ne rien recevoir en retour !). C'est ainsi.
Maintenant, je vous fais :kiss: parce que vous avez eu le courage de me lire jusqu'au bout... chapeau.
PS : ça iraaaaaa mieux demain !