MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Rupture> se revoir, le charnel redibitoire?

P
47 ans corse 36
Kikoo,
et d'abord, joyeux Noël ^^

Quand je te lis, je pense à mon propre couple et au film 7 ans de reflexions (avec Marylin :))

Si je fais le calcul avec ton  
âge, vous vous êtes peut être mis en couple un peu jeune, et d'un coup, ça fait flipper de se dire qu'on va passer toute sa vie avec la même personne, alors qu'il y a tant de monde autour.

Si ça ne fait pas du tout partie de votre équation, alors tant mieux, mais je pense qu'il vient un moment ou se dit, mariage/enfants, et qu'à ce moment là ça s'accumule avec sa propre histoire familiale, on vois un peu toute sa vie se dérouler devant ces yeux et ça colle pas necessairement. Bref, chez nous, c'est moi qui flippais. ^^;;;

Pour moi 7 ans de couple, ça a été aussi la grosse, grosse crise. Si mon affreux c'était pas accroché à la porte et n'était pas rentré par la fenêtre cheque fois que je l'ai mis dehors parce que j'étais à coté de mes pompes, franchement ça aurait sans doute été la fin des haricots ^^
Je faisais de la rupturo-manie galoppante en gros :)
pas question de sentiments si ce n'est de l'insécurité, et des sentiments contradictoire, lié à la famille justement. Peut-être quelque chose de voisin du problème de ton ami, dans la mesure ou à force de vouloir vivre pour satisfaire à l'image des autres, on fini par ne même plus savoir qui on est, ce qu'on veut pour soi, voire, ce qu'on ressent vraiment (moi).

Puis j'ai fini par réalisé que c'est pas vraiment lui que je voulais jeter, mais plutôt ce qui n'allait pas entre nous, qui fait qu'on était pas pleinement heureux, même en ayant tout plein de choses en commun (nous).
De toute façon, ma grande moitié avait décidé qu'il serait là, quoi qu'il arrive (il a un fichu caractère ce têtu).
Moi j'ai trouvé des bouquins d'analyse transactionnelle et d'écoute active ou j'ai trouvé mon compte en matière d'outil pour comprendre ce qui me manquait. J'ai consulté des gens compétents quand je ne parvenais pas à avancer.
nous, on a parcouru nos bouquins de communication à deux, pour apprendre à se parler, à exprimer nos besoins sans s'en mettre plein la gueule.
C'était deux démarches nécessaires. Une individuelle, et une à deux. Et fallait être deux à le vouloir ^^.
Maintenant c'est lui qui fait un bon petit nettoyage de tête, et plus ça va, mieux on est ;)
On a fait notre chemin et on est resté ensemble… ça fait 6 ans, donc 13 au total :)

bref, dans ce que j'ai appris, une chose me parait essentielle et si je n'ai qu'un conseil c'est celui là : on ne sauve personne, et personne ne peut nous sauver.
Par contre, on peut aider ou demander de l'aide.
Mais une relation d'aide n'est saine qu'à deux conditions :
que la personne qui a besoin d'aide le demander directement (<- c'est vraiment le mieux ^^) ou tout du moins l'accepter clairement et explicitement qu'on l'aide.
Que la personne qui a besoin d'aide fasse au moins la moitié du chemin ou des efforts dont il y a besoin.
Sans cela ça part en vrille. Tôt ou tard.
tu y laisserais des plumes si t'es toute seule à vouloir faire tout marcher ou à vouloir retaper ton bonhomme.
Mais, si vous êtes tous les deux, si lui est sûr que ses problèmes ne sont pas liés à ses sentiments envers toi, alors il y a plein de moyen de se faire aider, et peut être de sauver votre couple (bouquins, psy)(pour lui en tant qu'individu et pour vous en tant que couple).

Voilà, si vous avez les sentiments pour et la volonté, je vous souhaite d'arriver. à te lire vous avez vraiment quelque chose de fort entre vous. C'est possible, ça peut marcher *^_^*

Je sais pas si ta réaction est "normale", elle ne me parait pas si étrange. Prend juste soin de te protéger, faudrait pas que le fait de casser avec toi devienne le remède à tous ses maux. Quand tu parle de fusible, en psycho ça m'évoque un transfert projectif, et ça j'ai donnée, crois moi tu n'en veux pas ^^

plein de gros bisous et je te souhaite tout plein de bonheur

PinK

PS : je fais parti de celle et ceux à qui leur ex fout la nausée ^^;;;
mais la question n'est plus vraiment là, n'est ce pas ;)
42 ans Nord-Est de la France 3285
Merci pour ta reponse bien detaillée... Je vois beaucoup de ressemblance dans ce que tu as vecu... le seul "hic" c'est que ca reste en surface, car pour que j'en sache plus et que je puisse savoir vraiment de la ou tout est partie, il faudrait qu'il le sache lui en premier lol... Ca s'est pas gagné...

On continue d'avoir des contacts quasi quotidien, mais je sens bien deja que de mon coté le temps qui passe m'aide a surmonter tout cela, en nettoyant la cicatrice avant de la faire disparaitre a un moment donné...Et a mon avis c'est pareil pour lui et sa vie beaucoup plus trpidente que la mienne... c'est meme tres flippant, de se retrouver a ne plus avoir aussi mal au coeur et a refaire surface au bout de 2 mois et demi... Et pourtant je l'aime toujours ! Et il me manque encore a des moments strategiques, comme a noel, c'est sur...

Bref, pour le moment il le sait que je ne lacherai pas si vite l'affaire, je lui ai dis encore hier par sms, que meme si je ressentais mieux la separation et que j'avancais, voila quoi... On va se voir tout un week-end, dans 2 semaines, je vais aller dormir chez lui, je ne me pose pas de questions, je sais juste que j'ai envie de parler longuement avec lui sans avoir de limite de temps, et si c'est le cas, j'arriverai surement a comprendre un peu mieux les choses, j'espere... Il sait que j'ai encore beaucoup de question. On evite donc de parler de ce sujet qd on se parle par sms, puisque rien n'est mieux finalement que le face a face. D'ailleurs on a compris que les mails ne refletaient pas ce qu'on etait.

Apres je pense que de son coté il y a une perte de sentiment, c'est certain, mais je sais aussi qu'elle decoule d'un mal etre qu'il traine depuis des années et que ca ne vient pas de nous. C'est la que c'est rageant.
Je sais aussi que le desir et intact, que qd on s'est revu y'a 3 semaines, il m'a trouvé "tres belle" (il ne me l'avait jamais dis en 7 ans) et qu'il etait tres content de me voir... Je crois que lui est coupé en deux je pense, et qu'il sait que ca ne va pas se regler si facilement, donc il a surement preferé me rendre ma liberté, mais ca il ne l'avouera jamais pour pas que j'ai despoir.

Bref on verra! Pour le moment je vais prendre quelques jours de vacances dans la famille, ca me fera le plus grand bien de me depayser un peu, et qd je rentrerai il n'y aura plus qu'une semaine a attendre pour passer un bon week-end avec lui !

Bisous !

PS/ tu t'es separé combien de temps de ton cher et tendre avant de revenir vers lui?
P
47 ans corse 36
forcément aussi ça doit te faire une bien grosse semaine à t'inquiéter. :(

Moi ça m'a pris des années à voir pourquoi certain trucs me font disjoncter, et c'est sans doute pas vraiment fini. (Hier à table, je me suis encore trouvé une nouvelle question à mettre dans un coin de ma tête.)
Ceci dit, ça marche pas nécessairement en trouvant des réponses de type pourquoi, comment d'où sa vient.
Sur certaine choses on peut travailler sur des solutions pour se rééquilibrer, sans attendre. Déjà, on peut désamorcer certaines réactions viscérales et irrationnelle permet de vivre plus sereinement, et d'envisager un travail de fond essentiel, mais qui lui rencontrera de toute façon une résistance : il faut voir que ton inconscient se défend du changement. Certaine décision que l'on prend tout petits et de façon irrationnelles sont comprise comme étant "vitale" c'est à dire liée à notre survie directe.
Donc pour les bousculer, il faut un vrai investissement.


à te lire comme ça, je dirais comme ça qu'il faudrait faire le tri de ce sur quoi tu as prise, c'est à dire, ce que toi tu ressens ^.^
Je trouve intéressant en fait que tu parle de sentiments de "manque" par opposition à l'amour.
Je dirai que dans ce que j'ai appris, une idée m'est venue qui serait à peu près de se type : tant qu'on est pas capable de vivre tout seul, pour et par soi même on est sans doute pas capable de vivre à deux... justement parce qu'on se met dans des situations d'interdépendance : on qualifierai ça de "symbiose", voire dans certain cas de " symbiose malsaine" ^^;;;

Il me semble que c'est un peu comme si il y avait des gens à qui "il manque un bras, ou une bouche, ou des jambes" (: des personne qui ne savent pas "prendre les choses en main" ou "s'exprimer" ou "avancer", etc. On a sans doute tous un pet quelque chose). Mais ces personnes vont facilement s'associer à quelqu'un qui donne l'impression de "fait les choses, parle fort, etc". Bref qui donne l'impression de palier à leur manque, même si cette autre personne à un "handicap" équivalent ailleurs ou pas.
Un couple qui se forme comme ça est comme une sorte de siamois (deux têtes pour un corps fonctionnel). (tu as déjà forcément déjà vu de ces couple ou quand les deux sont ensemble un des deux s'efface, ou bien un parle pour deux, ou l'un donne l'impression de tout décider etc.) Cependant quand l'un s'autonomise, l'autre se retrouve amputé de cette partie commune. Et au jour le jour, pour peu que les deux ait besoin du même membre, c'est la guerre et c'est douloureux ^^.

Je suis pas sûre que mon explication soit vraiment valable, et elle tiens plus de mon intuition que d'une quelconque théorie.

Puis dès fois ce qu'on attend de l'autre c'est même pas qu'il fasse les choses à notre place, mais par exemple qu'il nous donne un alibi pour ne pas les faire. (par exemple, ma mère refusait de prendre des décision parce que c'est à l'homme de le faire, et mon père, refusait de les prendre pour ne pas s'engueuler avec sa femme qu'il juge autoritaire. Au bout de 40 ans de mariage, ils se reprocheront toujours ce qu'ils n'ont pas pu faire et ... à cause de l'autre. Mais je pense que foncièrement, cette situation leur convient, car prendre des décisions, signifie faire face à un type de responsabilité qu'ils ont tous les deux appris à redouter)

Dans tous les cas, ça reviens à l'idée qu'on se trouve quelqu'un avec qui on est sûr qu'on ne va pas dépasser ou mettre en certains en cause comportements qui vont à l'encontre de notre autonomisation.
C'est à dire, que l'on associe avec des gens qui vont nous permettre de rester "incomplet" parce qu'on a l'intuition (fausse) que c'est comme ça qu'on doit être pour avoir le droit d'exister (cela se passe bien sûr de façon inconsciente, et à l'insu de soi même et de l'autre). En gros on cherche un partenaire et des amis qui nous permet de renforcer notre position de vie, fusse- t-elle négative (là je retrouve probablement la théorie de l'AT)

Si tu suis mon raisonnement (?^^;;; ), le fait que le "manque " disparaisse, mais que les sentiments reste forts, n'est pas nécessairement une mauvaise chose, loin de là. Cela pourrait être aussi une maturation positive de tes sentiments. Tu te rend compte que tu n'a pas besoin de lui pour plein de chose ou il te semblait nécessaire… il ne reste alors que l'essentiel : l'amour sans le besoin (ce n'est qu'une hypothèse)


Après, tu dis quque de son coté il y a une perte de sentiment mais, tu semble dire aussi que parmi les chose qui le définissent, il y a un rapport fort au fait de ne pas exprimer ce que l'on ressent.
Peut être les sentiments sont-il une faiblesse dans son équation, auquel cas, les refouler sera pour lui un moyen de rester conforme à ce que petit enfant il a décidé qu'il devait être pour survivre.
ce " mal être " que tu décris chez lui, viens probablement de ces décisions inconsciente.

Par exemple, je crois comprendre dans ce que tu décris de ton ami qu'il doit être fort, prouver sa valeur et ne pas exprimer ses sentiments, pour exister, même en étant le cinquième. ( idée qu'il s'est probablement fait tout petit enfant)

<<<<<<<<<<<<<<<<< je rentre dans la théorie et la supposition, donc la personne que j'évoque n'est bien entendu pas forcément en rapport avec ton ami <<<<<<<<<<<<<<<<<<
Ces injonctions, lui ont peut être permis par exemple d'être brillant à l'école ou d'avoir une bonne réussite professionnelle ( par exemple qi petit on reconnaissait qu'il était travailleur et brillant à l'école)
à cette hypothèse on peut se demander si la survie passe par
- la conformité au groupe (une survie qui passe par la conformité à un standard (fratrie ou généalogie d'avocat ou de medecins), celui qui ne sera pas comme les autres aura les plus grandes peine du monde à être reconnu, mais celui qui sera comme les autre aura probablement des problème à savoir qui il est, ce qui est bon pour lui et ce qu'il veut vraiment)
- ou à l'inverse par la différenciation (l'individu veut être reconnu pour lui même. On pourrait imaginer que pour se démarquer des 4 autres, on pourrait imaginer que si les autres sont brillant, il aura une réussite radicalement différente, en devenant "artiste" ou "bandit". Ou un parfait echec... )
donc imaginons que cette personne pour exister à le droit (et presque l'obligation) de travailler beaucoup réussir professionnellement ( injonction-> soit fort ou/et fait plaisir) et peut être socialement. Et disons par exemple que cette personne doit atteindre le même standard que sa famille (-> soit parfait) (peut être au pris d'un déni de soi même. (-> n'existe pas))

Elle va travailler beaucoup, (plus que d'autre) et aura peut être tendance au surmenage. Cependant dans ces commandement il y a aussi l'idée que cette personne doit être forte , donc elle ne peut pas se plaindre. D'autant que pour n'inquiéter personne (on a déjà bien assez de tracas avec les 4 autres) elle tait ses sentiments.
ç l'échelle d'un couple, cela fait un individu peu disponible, fatigué et stressé, et qui se sent agressé si l'on évoque le problème.
Si cette personne essaie du cadre dans lequel elle s'est inscrit, elle se heurte à l'injonction " -> n'existe pas" (donc une injonction de mort)
Cependant, en l'état, travailler trop l'épuise physiquement, et fini à la longue par casser son ménage : il se retrouve également dans une situation "de mort" (surtout si tu imagines que sa réussite doit aussi passer par là)

<<<<<<<<<<<<< fin ou presque de mon hypothèse ^^ <<<<<<<<<<<<


Cette situation est ce que l'on appelle une "double contrainte".
(il n'y a pas de bon choix, car quoi qu'il choisisse il a perdu. Mais c'est sa responsabilité d choisir. Le pire des cas que l'on puisse décrire est celui du choix de Sophie à qui les nazi avait demander lequel de ses deux enfant sacrifier; Si elle ne choisissait pas, ils tuaient les deux : pire que choisir entre la peste ou le choléra ;_; )
Il en existe de plus simples, elle sont plus ou moins masquée, et on les rencontre souvent très tôt dans sa vie (l'enfant à qui on demande de choisir entre deux choses impossibles)

Dans cette double contrainte l'individu est nécessairement coupé en en 2, ainsi que tu le décris.
Ce sont des situations extrêmement destructrices et douloureuses, qui peuvent mener à de de sévère déprimes, à la folie ou pire. (heureusement pas toujours ^^)

Je ne vais pas faire un roman fleuve (de plus^^;;; ) en ajoutant que mon garçon virtuel a forcément également une vision du couple dépendant de celui de ses parents, de nombreuses images parentales ( parents, frères, soeurs, profs), et que donc mon personnage "imaginé" est forcément simpliste.
Il va de soi que le rapport au couple, comme celui aux enfants ( les nôtres pas ceux des autres) est incroyablement intriqué à notre petite enfance, et rajoute ses propres contraintes (injonctions, attributs).


à partir de là, avec ce que je sais maintenant, si j'étais toi, j'essaierai de déblayer quelques question du genre :
Es-tu sure que se battre pour ce couple est ce qu'il y a de mieux pour toi?
En as tu vraiment envie ? Que tes sentiments ne sont pas plus de l'ordre de la compassion? Quel sont tes objectifs et les risques si tu avance dans cette direction/ si au contraire tu décide de ne pas le faire ? Sont-il envisageable - qu'est-ce que tu met en jeu...-qu'est-ce que tu es prête à accepter/concéder, quelles limites faut-il mettre ? etc.

Fondamentalement, et c 'est le plus important : où est-ce que tu vas te sentir le mieux, et être bien...
( je sais qu'en tant que nana, mon éducation a toujours été de penser au autres avant moi. Et c'est invivable, pour moi, comme pour lui, comme pour ma fille, ceci dit, rapprendre à penser à soi n'est pas chose simple ^^)

Je pense que plus on en sait sur soi même plus on est serein par rapport à ses choix. Je dis, ça, mais sans doute que tu t'interroges déjà depuis un bon moment :)

Je crois aussi que tu as raison sur les questions auxquelles tu ne peux pas répondre sans lui de coté. L'écriture, même avec des smileys ne transmettent pas tout et peuvent facilement sembler blessants.
Déjà même quand on se parle on "filtre" ce qu'on entend. On peut être vexé par des broutille, ou quand on se sent en situation de faiblesse, se sentir blessé pour un rien interpréter les choses de travers.
En analyse transactionnelles on dirait en plus qu'il y a des parasitages (c'est à dire des choses que l'on a appris et qui déforment ce que l'on entend)
(par exemple, un parasitage de l'enfant vient de l'image de soi que se construit l'enfant en plus ou moins. Il peut-être du type "de toute façon, personne ne me crois" en face de ça l'interlocuteur, n'arrivera jamais vraiment à faire passer qu'il fait confiance à l'autre.
Un parasitage de l'adulte vient des messages des parents, de type grande vérité sur le monde. Il peut être du type "les gens de couleurs sont tous des menteurs" " les hommes sont tous des lâches/salauds", je te laisse imaginer le résultat de tels à priori")


Tu aura remarqué que je n'ai pas pu m'empêcher de jargonner tout du long ><.
Si les les concepts que j'ai évoqués t'éclairent ou t'intéressent, ils viennent de livres que j'ai évoqué là, (il y a les titre, et des liens sur les différentes approches dans un second message)
http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_92412.htm

Je pense sincèrement que vu ce que tu évoques ton ami aurais sans doute beaucoup à gagner à se faire aider ou tout du moins, à éclairer un peu son chemin avec ce d'ouvrage.
Penses-tu qu'il serait prêt à lire ce genre de choses ?
( je me dis qu'un livre avec un titre comme " naitre gagnant " ça s'offre *^.^*)
Mais bon, certaine personne sont allergique à la psychanalyse... (ici j'ai eu du mal à convaincre ma grande moitié, et je lui ai lu beaucoup de passage à voix haute avant qu'il ne se mette lui même à y trouver de l'intérêt, ce qu'il a finalement fait, car les exmeples que je lui lisait ont un vrai sens au quotidien :) )

pour ce qui est de nos "7 ans de reflections"
C'est ma grande moitié qui est revenu à chaque fois. En vrai, je n'avais pas assez de motivation pour le remettre dehors, hihi.
Peut-être que si, si tu es décidé et que tu te dis que c'est celui là que tu veux et personne d'autre, ne tu peux faire comme mon affreux jojo et décider toi aussi que tu refuses la rupture vu que tu n'en es pas la cause?
Après tout, tu es bien assez grande pour savoir les risques que tu veux prendre pour toi-même, non ?
Aussi est-il vraiment OK avec l'idée que tu es libre d'en trouver un autre ?

Chez moi, monsieur têtu a "gagné". :D
Comme je lui dis maintenant, je sais que si un jour on se sépare, ça ne sera plus pour le "divorce" que mes parents n'ont pas assumé, mais vraiment parce que toi tu es terrible ;)
(c'est pour ça qu'il se soigne à son tour, et si je ne peux pas dire que tout est parfait, tout va vraiment de en mieux en mieux)

Je connais des gens qui se sont séparé plusieurs mois, voire plusieurs années pour finalement se retrouver. Mais nous même, nous ne nous sommes pas séparés plus de quelques semaines, mais plusieurs reprise. On a vraiment été en grosse crise pendant pas loin de deux ans. `

Honnêtement, quand on a un lourd passif, coté familial, il faut vraiment une sacré volonté pour s'en débarrasser. D'autant que tu arrive plus ou moins à un point de confort ou tu a l'impression de cerner le problème, alors, que tu es assis juste à coté.
Comme je te le disais au début de mon interminable message, je penses aussi qu'il n'y a pas de hasard au gens avec lesquels on s'associe, ce qui fait également qu'on ne peut pas se soigner tout seul, sans risquer de perdre l'autre en cours de route : au bout d'un on ne " s'emboîte plus " dans nos névroses, et celle de l'autre deviennent insupportables :D
Je crois aussi qu'il y a des gens plus ou moins facile à vire, et plus ou moins "abimé" par leur enfance. C'est un vrai gros choix de se dire qu'on choisi de faire un bout de route avec quelqu'un qui part avec un gros passif.
Je crois par contre que c'est un grand bonheur de faire se travail sur soi même (pas tous les jours c'est sûr ^^, mais globalement). Je dirais que je regrette ne ne pas l'avoir fait avant parce que nous transmettons ce que nous sommes à nos enfants. Je regrette d'ailleurs probablement encore plus que ce genre de pratiques ne soit pas plus généralisées, car nous aurions pu en profiter nous même dans notre petit âge. Ces théories sont plus vieilles que nous !

voilà, j'espère que tu passeras une super semaine à prendre soin de toi et que tu arriveras être bien sereine pour votre week-end ensemble.

je te fais de gros bisous
et tous mes voeux t'accompagnent pour la nouvelle année

PinK
42 ans Nord-Est de la France 3285
Je ne pourrais pas repondre en details a ton message car se serait trop long, mais j'ai tout compris, et beaucoup de chose traduise ce que je ressens ou sens, et son proche de sa facon d'etre...

Oui je me suis posée beaucoup de questions, et en meme temps pas vraiment pour moi meme, c a dire plus sur son cheminement a lui, car nous etions assez fusionnels mais dans le bon sens du terme... De mon coté je n'ai pas vraiment beosin de me poser de questions, je sais ce que je veux ou pas, c'est naturel en faite pas beosin de chercher plus loin. Je le vois encore comme l'homme de ma vie, le pere de mes enfants, ca fait 7 ans que je lui dis et je lui ai redis qd nous nous sommes separés.
J'espere en apprendre plus sur tout ce que je voudrais savoir, toujours sur son cheminement pour en arriver a la rupture le week-end ou on se verra...

Il est clair et net, qu'il ne s'est pas encore construis lui, et qu'il a supporter la vie a deux surement par peur d'etre seul, mais sans pouvoir reellement profiter de notre bonheur, il etait bien mais c'est tout...il n'a jamais su voir plus loin, jusqu'au jour ou il s'est dis qu'il fallait reagir maintenant, pas dans 10 ans... j'ai bien compris qu'il fallait qu'il fasse le chemin lui avant tout autre chose... Mais je voudrais qu'au bout de ce chemin il y est moi et personne d'autre...

Je sais aussi que je le comprend, que je suis la seule, que je suis aussi la seule a ne pas le lacher, que je suis la seule qui puisse lire en lui ou presque totalement...et je suis maintenant la seule devant qui il n'a pas peur de pleurer, ce qui est nouveau aussi.

Bref, oui il sera tres certainement interressé par des ouvrages comme tu m'en conseils, il est assez phylosophe et grosse tete, il est tres curieux et aime les livres ou on apprend... je te contact par mp pour en savoir plus et peut-etre lui en offrir qd je viendrais le voir dans 15 jours!

Merci encore! bisous ! et bonne année !
L
53 ans 1194
cyriel a écrit:
Ben voila,

Je voulais que vous me racontiez vos experiences sur ce sujet. Je dois revoir mon ex apres deux mois de rupture, et on n'a jamais arreté de se desirer... Des deux cotés on nous a prevenu que c'etait quasi inevitable de coucher ensemble en se revoyant... La j'ai la 2 en font c'est delarue sur les couple divorcés, et beaucoup a chaque fois qu'ils se sont revus ont recouché ensemble...

Vos experiences sur le sujet?

merci :)


J'ai refusé de "reconsommer" la dame. Bien que j'en ai eu envie, mais quand c'est fini, c'est fini.

C'est peut-être pas ce que tu attends comme réponse mais c'est sincére. :)
42 ans Nord-Est de la France 3285
Tu fais bien d'etre sincere ;) c'est ce que j'attend justement ;)
;)
W
41 ans Chez moi 1
Athy a écrit:

je vais te repeter mot pour mot ce que mon ex m'a dis en me quittant : tu es la femme de ma vie, je t'aime comme un dingue mais je te quitte

imagine ma reaction en attendant ca surtout que y'avais pas de gros signes precurseurs d'une rupture



C'est quasiment ce à quoi j'ai eue le droit hier... enfin une variante :

Je t'aime à un point que tu ne peux même pas imaginer... mais pas au point d'être amoureux. Nous étions encore ensemble 2 jours avant, nous nous offrions des cadeaux à Noël. Tous allait bien, je ne comprend toujours pas.

Aucun signe précurseur de la rupture... rien...

Ca m'est tombé dessus.

Cette rupture est bizarre, il a très peur, car je lui dit que nous allions plus nous voir, mais il veut garder le contact.

On se voit demain, nous verrons bien ce que cela donne, mais je suis dans le floue artistique...
B I U