désolée pour l'histoire du papa. ^^;;;
(dire que d'habitude c'est les belles mères, avoir le beau père en plus sur le dos c'est pas glop :(((
Je ne pense pas non plus que tu en veux trop ou que tu cherches une relation fusionnelle. As te lire, il est évident que tu es en souffrance et que tu te sens seule.
Loin de moi aussi l'idée de te mettre en cause, en tout cas surtout pas de la manière ou tu pourrais le penser.
Et puis tant que j'y suis être plein de contradiction me semble très naturel aussi, tu es dans une situation difficile ><
Ayant passé beaucoup de temps dans les livres de communication, je me suis permise d'essayer de regarder ton problème sous un angle différent : non pas ton problème et son problème, mais le problème de vos "transactions" de vos "échanges". Un problème relationnel lié à la communication, avant d'être un problème de personne.
Ce que je peux me suis permise de questionner (et encore une fois pas pour avoir la réponse, mais purement pour changer d'angle de vue), ce sont les modalités relationnelles.
C'est le même genre de procédé que j'utilise pour venir à bout de mes propres problèmes, quand je m'empatouilles. Cela n'implique pas de jugement moral ou de valeur. Je pense que nos modes de relations sont pour l'essentiel hérités des modèles qui nous entoure. C'est aussi pour cette raison que je pense bon d'y voir clair: je veux vivre ma vie pour moi même et par moi même, sans que cet héritage ne vienne parasiter mon quotidien et mes choix ! :D
Je pense aussi qu'une relation est quelque chose qui se base sur la confiance et la réciprocité (c'est là que ça pèche apparemment).
Pour moi, il s'agit aussi de trouver un équilibre entre les besoins des un et des autres, et ce que chacun est capable de donner. Parfois certaines choses sont incompatible. On peut ou pas consentir à certains sacrifice. Je parle de voir les choses de façon concrète, cependant, une relation, ça n'est pas non plus des maths : l'équilibre c'est pas comme peser des pommes.
Il y a quelque années, j'aurais peut être réagi comme beaucoup ici en te disant fais pareil, fais le cuire à petit bouillon, ou bien jette le (ce qui est peut être ce qu'il y a de mieux pour toi).
Maintenant (je sonne comme un vieux dinosaure ^^;; ) je dirais que c'est une fausse solution : il ne verra jamais ce que tu ressens parce que vous êtes deux êtres différents, vos sensibilité ne sont pas les mêmes. Si tu le fais marronner ou que tu lui fait subir "la même chose" il est probable que cela ne lui fera aucun effet, ou quand bien même pas le même qu'à toi. Ceci risque de te rendre encore plus malheureuse et frustrée.
Ce que j'ai appris par contre depuis lors, c'est qu'on peut communiquer ce que l'on ressent, et exprimer différemment ses besoins. Il y a des outils pour ça. (En général on les apprend d'ailleurs aux cadres commerciaux ><)
Pour communiquer efficacement, il faut donc apprendre à reconnaître ses propres sentiments, et pour ma part ceci est passé par un travail de fond sur mon "héritage" psychologique. Après ça n'est jamais que des techniques à apprendre.
Alors, que notre communication de base, se fonde volontiers sur des messages croisés, des chantages affectifs et des jeux psychologiques, il y a moyen de l'assainir; ça change la vie.
à ta question mon copain peut-il changer, ma réponse objective et oui. Cela ne répond pas à l'autre question qui serait : mais êtes vous prêts à en faire l'investissement ?
quand à ton copain : la "bonne" nouvelle :
son " égoisme", il faut bien voir que c'est pas nécessairement un choix conscient de sa part : il reproduit un modèle. On le fait tous. Le mimétisme est la première forme d'apprentissage qui nous soit donné
(d'où l'inutilité légendaire du proverbe fais ce que je dis mais pas ce que je fais)
la moins bonne
Si effectivement vos modèle parentaux divergent très violemment, c'est un gros boulot... mais encore une fois, ça n'est pas infaisable.
virtuellement ( je n'attend pas de réponse ;)) je reposerais la même question dans l'affaire, comment la madame (belle maman) du monsieur vit-elle ça ?
On peut effectivement supposer aussi, que s'il t'a trouvé toi, qui ne correspond pas du tout à ce shema familial, c'est qu'il ne marche pas necessairement si bien que ça non plus.
Par exemple, même si sa marche pour les parents, poussé trop loin, ça peut faire un ménage avec des parents trop absent, ou pas assez disponible pour les enfants ?
(le but évidement de cette question serait purement de l'amener lui aussi à constater qu'il peut désirer un changement.)
pour toi papillon,
Je comprend que ce soit dur à vivre (je vois mon père et ma mère, de par leurs origine, c'est le nord et le sud... et c'est comme dans le film : la guerre ;) ça me dresse les cheveux sur la tête !!)
Dans cette perspective, je comprendrais aussi qu'on veuille se barrer. Se préserver d'une situation de souffrance sans issue, est une chose saine.
Quand à ce qui est de votre passé à tous les deux (encore une fois je ne fais pas une enquête, mes questions ont juste pour but de changer les perspectives, enfin, si elle te permette d'avancer ^^ )
Je pourrais revenir à mon équation :
tu te trouves typiquement dans la position d'une femme traditionnelle :
tu te mets en cause tu fais les efforts, tu te coupe en quatre... toute seule. Ouille ouille, normal que ça fasse mal, Tu n'es pas le Géant Atlas portant le monde sur son dos !? ;)
Par rapport donc à ma petite équation :
tu retrouves tu dans une position ou tu te sacrifies ?
ou tu sacrifies ton bien être ? répond tu à des besoins que lui n'a pas formulé ?
est-ce qu'il te met lui en cause sur quelque chose de concret ? Est-ce qu'il t'as demandé ces changements ? les as-t-il constaté ?
Même si oui, peut-il se cacher derrière un "oui mais je ne t'ai jamais demandé tout ça" ?
(attention encore, je ne te donne pas tord, je dis juste que ça rend malheureux et que ça ne peut malheureusement mener nul part. Je suis partisanne de ne plus faire les choses que si elles sont fondamentalement bonne pour moi; C'est d'ailleurs plus vite dis que fait ;) Moi aussi je me couperai facilement en 4 )
Souvent je dis à ma fille : avant de penser à faire quelque chose pour les autre, vérifie chaque fois que tu n'as rien à faire pour toi. C'est souvent le cas :)
voici ce que je crois :
concrètement, se demander à soi même ou à qui que ce soit de "changer", c'est demander d'aller contre sa nature et surtout se concentrer sur "ce qui ne va pas". Bref, ça nourri une énergie négative, et ça revient à essayer de remplir une passoire.
Je pense que ce genre de processus ne peut espérer fonctionner que s'il sont fondé sur du concret :
localiser le problème : c'est beaucoup plus facile de travailler sur un problème "hérité" que de des mettre soi même en cause : vous n'êtes pas vos parents et ne tenez pas forcément à être en tout point comme eux : de là, il y a peut être matière à engager la discussion autrement ?
Quels sont tes besoins ?
quels sont ses besoins ?
sont-ils compatibles ? peuvent-il se rencontrer ? ( si non, pas la peine d'aller plus loin)
(ces besoins doivent être matériels, physique, du temps des horaires, des dates, le plus concret possible : du type " je souhaiterais que tu me (nous) consacre au moins tant de temps par semaine" on prend un calendrier et on coche. mais attention, pas avec un couteau sous la gorge, c'est là que ça devient dur.
Pourquoi du concret ? parce qu'abstraitement on n'a de prise sur rien, aucun moyen de contrôle et de régulation. Et pire, sur de l'abstrait, nos perceptions et définitions personnelle ne sont pas toujours compatible.
Ces besoins incluent d'établir une communications plus efficace : apprendre à exprimer les chose de façon saine (ça n'est pas spontanée du tout ;) )
Mais : Il n'est pas normal que l'on te plante en te disant après qu'on avait peur de toi : tu n'es pas une sorcière ou un ogre. Cela te renvoie une image de toi négative : peut être le genre d'image qui t'amènerais sans cesse à te remettre en cause en pure perte...
(ceci correspond d'ailleurs à un jeu psychologique : quelqu'un ne respecte pas un engagement, en réponse, il renvoi sa propre culpabilité "je ne t'ai pas prévenu parce que j'ai eu peur de quelque chose que tu feras (pleurer râler, etc.)" et pourtant, si tu deviens une femme pleureuse, râleuse et contrariée en réponse à ce message, c'est presque comme si tu lui donnais raison. Or tu n'as pourtant pas beaucoup le choix. Ta réponse te laisse parfaitement frustrée et furieuse, lui en prend probablement plein la figure, et raccroche en se disant "de toute façon j'avais raison".
Si tu as vécu cette situation plus d'une fois, tu peut être sûre que tu est en présence d'un jeu.
Pour arrêter ce genre de mécanisme, il faut apprendre à voir comment il fonctionne et surtout trouver le moment ou ils commencent afin de les désamorcer. Par exemple plutôt que de mordre à l'hameçon (dur, dur, c'est vraiment le plus dur;)) on pourrais s'imaginer que tu gardes ton calme et que tu répondes :
"tu crois que je vais pleurer ou râler si tu ne respecte pas ton engagement sans raison, c'est bien ça ? ",
En imaginant qu'il n'y ait pas d'hameçon suivant l'autre répondrait probablement "c'est bien ça"
tu pourrais alors avancer en cernant mieux le sentiment derrière ça par exemple : " tu as peur que je pleure ou que je râle ?"
au bout d'un moment si le dialogue risque de se dénouer ainsi
"oui, parce je crois que ça serait naturel/mérité, j'ai vraiment eu tord" (technique de l'écoute active)
Suite à ça dur dur à nouveau de ne pas rentrer dans un autre jeu pour faire "payer" l'addition à l'emmerdeur. Toujours en utilisant les outils de l'écoute active on emploierai probablement un message "je" pour exprimer son problème. Un message "je" à l'avantage de parler de soi et de son ressenti, plutôt qu'un message "tu" qui met en cause directement ( d'où un lever de barricade)
il se déroule ainsi en trois temps : je ressens tel sentiment très précis (permet d'identifier précisément son ressenti) quand tu fait ça (attention des fais, pas de message tu caché ^^, parce qu'on ferais volontiers un message tu qui lui ne sera pas entendu), et la conséquence matérielle concrète et celle là (on ramène le sentiment au réel).
Quand au jeu : attention, ils faut être deux pour jouer, et c'est une connaissance qui peut/doit être partagée pour apprendre à les éviter.)
Surtout tout processus de changement efficace passe par se concentrer sur le positif ( toujours en passant par du concret) : par exemple, si tu dis à quelqu'un qu'il doit changer parce qu'il manque de confiance en lui que peut-il faire ?
Il risque de se remettre en cause à l'infini en se disant qu'il n'est pas "comme il faut" pas "assez bien" et donc de renforcer son manque de confiance; Au bout d'un moment, il risque de démissionner en disant "tu as raison je suis comme ça, je ne peux pas changer je n'y arriverais pas"
Par contre, il peut agir sur le réel : changer son look ou a coupe de cheveux, apprendre à s'arranger, faire des choses dans quoi il réussit... Tout cela permettra de se sentir mieux petit à petit, et de surmonter son problème.
Quels sont les choses que vous pouvez valoriser de cette façon dans votre relation ?
voili voilà,
ce sont des petits exemples pour te dire que votre relations à probablement pris certains mauvais plis, et que si l'investissement en vaut la peine (la vraie question) et que vous êtes tous deux près à le faire, avec les bons outils et du temps, tout peut changer.
Je ne parle pas dans le vide, c'est une expérience que j'ai faite ici, avec la personne avec laquelle je vis. Un homme qui a de grande qualité, mais certainement pas celle d'être très vivable ^^, en tout cas pas spontanément.
Pour y arriver c'est beaucoup de temps, un travail personnel de part et d'autre, et partager des outils en se faisant confiance; ça n'est pas magique, pas instantané; Mais ça marche. :D
T'embête pas à répondre en détail à mon roman fleuve et j'espère que cela apporte un peu d'eau à ton moulin
Bon courage pour tes examens
J'espère que tu arriveras à mettre tout tes soucis de coté le temps de faire les passer sereinement :angel:
PinK