60 ans
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D'abord c'est normal de s'inquiéter pour ta maman, ça te ferait pareil même si c'était une toute petite intervention. ;)
Ce qu'il faut envisager, ce sont les améliorations que ta maman va tirer de cette intervention.
Si on lui a proposé un by-pass, c'est qu'elle est en surpoids sévère, mais sûrement aussi parce que d'autres maladies ou désagréments sont venus se greffer : hypertension, diabète, problèmes articulaires, douleurs diverses, problèmes circulatoires...
Je pense qu'elle n'a pas décidé de subir cette intervention du jour au lendemain, ça doit faire un certain temps qu'elle se prépare avec une équipe médicale (psy, nutritionniste, chirurgien).
Est ce que sans intervention son pronostic vital est en jeu à court ou moyen terme ?
Est ce que son surpoids et les pathologies associées font que sa qualité de vie est mauvaise actuellement ?
Est-ce qu'elle a eu un bon suivi pré-opératoire avec une équipe pluridisciplinaire ?
Est ce qu'elle a bien conscience des modifications qu'elle devra apporter à son alimentation ?
Est ce qu'elle a bien été prévenue des risques que cette intervention comporte (comme toutes les interventions chirurgicales) ?
Est ce qu'elle se sent prête à assumer les contraintes que pourrait lui poser l'intervention ? (c'est variable suivant les personnes).
Est ce que l'équipe qui la suit a bien prévu un suivi post-opératoire complet ? (c'est indispensable, tant en chirurgien qu'en nutrition et en psy)
Est ce qu'elle est prête à gérer la modification de son image ?
A-t-elle bien conscience que l'intervention ne fera pas tout (aucun miracle dans la chirurgie bariatrique) et qu'elle devra faire un travail important pour que l'intervention soit une réussite ?
Lui a-t-on parlé des échecs du by-pass (oui il y en a...) et des moyens de faire en sorte d'éviter certains écueils ?
Si tu peux répondre oui à toutes ces questions, ta maman est prête pour l'intervention. ;)
C'est vrai que le by-pass est irréversible (en fait non, il peut être réversible mais il s'agit d'interventions très lourdes, peu pratiquées et qui ne réussissent pas toujours) et il faut en tenir compte, car c'est un changement dans le mode de vie pour toujours. Certaines personnes le vivent très bien, ne ressentant plus ce nouveau mode de vie comme une contrainte, ça devient chez elle une habitude normale de vie. Pour d'autres c'est plus compliqué, il y a une grande part de psy aussi. ;)
Quant à être pro ou anti by-pass...
Pour ma part je ne suis pas une pro-chirurgie du tout, mais dans certains cas, il est difficile de proposer autre chose. J'estime que c'est une solution à n'utiliser qu'en dernier recours, quand on a essayé d'autres solutions sans résultat probant, et surtout quand le pronostic vital est en jeu ou risque de l'être à court terme, ou quand les facteurs de comorbidité (les maladies dont j'ai parlé plus haut) font que la qualité de vie de la personne n'est pas satisfaisante et/ou lui font courir des risques.
C'est cela que le chirurgien doit évaluer avec son patient.
La chirurgie ne devrait être utilisée que lorsque les améliorations attendues sont largement supérieures aux inconvénients qu'elle entraîne et à condition que le patient donne un consentement réellement éclairé après qu'on lui ait fourni toutes les informations nécessaires, positives ou négatives. Ce n'est que comme cela que la décision peut être prise en réelle connaissance de cause.
Ce qu'il faut envisager, ce sont les améliorations que ta maman va tirer de cette intervention.
Si on lui a proposé un by-pass, c'est qu'elle est en surpoids sévère, mais sûrement aussi parce que d'autres maladies ou désagréments sont venus se greffer : hypertension, diabète, problèmes articulaires, douleurs diverses, problèmes circulatoires...
Je pense qu'elle n'a pas décidé de subir cette intervention du jour au lendemain, ça doit faire un certain temps qu'elle se prépare avec une équipe médicale (psy, nutritionniste, chirurgien).
Est ce que sans intervention son pronostic vital est en jeu à court ou moyen terme ?
Est ce que son surpoids et les pathologies associées font que sa qualité de vie est mauvaise actuellement ?
Est-ce qu'elle a eu un bon suivi pré-opératoire avec une équipe pluridisciplinaire ?
Est ce qu'elle a bien conscience des modifications qu'elle devra apporter à son alimentation ?
Est ce qu'elle a bien été prévenue des risques que cette intervention comporte (comme toutes les interventions chirurgicales) ?
Est ce qu'elle se sent prête à assumer les contraintes que pourrait lui poser l'intervention ? (c'est variable suivant les personnes).
Est ce que l'équipe qui la suit a bien prévu un suivi post-opératoire complet ? (c'est indispensable, tant en chirurgien qu'en nutrition et en psy)
Est ce qu'elle est prête à gérer la modification de son image ?
A-t-elle bien conscience que l'intervention ne fera pas tout (aucun miracle dans la chirurgie bariatrique) et qu'elle devra faire un travail important pour que l'intervention soit une réussite ?
Lui a-t-on parlé des échecs du by-pass (oui il y en a...) et des moyens de faire en sorte d'éviter certains écueils ?
Si tu peux répondre oui à toutes ces questions, ta maman est prête pour l'intervention. ;)
C'est vrai que le by-pass est irréversible (en fait non, il peut être réversible mais il s'agit d'interventions très lourdes, peu pratiquées et qui ne réussissent pas toujours) et il faut en tenir compte, car c'est un changement dans le mode de vie pour toujours. Certaines personnes le vivent très bien, ne ressentant plus ce nouveau mode de vie comme une contrainte, ça devient chez elle une habitude normale de vie. Pour d'autres c'est plus compliqué, il y a une grande part de psy aussi. ;)
Quant à être pro ou anti by-pass...
Pour ma part je ne suis pas une pro-chirurgie du tout, mais dans certains cas, il est difficile de proposer autre chose. J'estime que c'est une solution à n'utiliser qu'en dernier recours, quand on a essayé d'autres solutions sans résultat probant, et surtout quand le pronostic vital est en jeu ou risque de l'être à court terme, ou quand les facteurs de comorbidité (les maladies dont j'ai parlé plus haut) font que la qualité de vie de la personne n'est pas satisfaisante et/ou lui font courir des risques.
C'est cela que le chirurgien doit évaluer avec son patient.
La chirurgie ne devrait être utilisée que lorsque les améliorations attendues sont largement supérieures aux inconvénients qu'elle entraîne et à condition que le patient donne un consentement réellement éclairé après qu'on lui ait fourni toutes les informations nécessaires, positives ou négatives. Ce n'est que comme cela que la décision peut être prise en réelle connaissance de cause.