Je ne pense pas être particulièrement rancunière, mais ça dépend quand même de ce qu'on m'a fait.
Je veux dire par là que je fais la différence entre une simple déception et quelque chose qui me tenait plus à coeur, ou qui m'a particulièrement affectée.
Par exemple, il y a pas mal d'années, j'ai une collègue qui a tout fait pour que je sois virée de mon service, au point d'aller mettre des erreurs dans le travail que je faisais pour que je sois accusée de faute professionnelle. Elle a littéralement "assisté" mon chef de service qui me faisait subir un harcèlement moral. C'est allé très loin.
Ca n'est jamais passé... :evil: Ca ne passera jamais. :evil: C'est une personne que je côtoie encore aujourd'hui par la force des choses. Nos relations sont strictement professionnelles et je n'en sors jamais (je ne prends pas de ses nouvelles, je ne lui souhaite pas mes voeux, je ne parle pas avec elle d'autres sujets que ceux qui sont strictement professionnels).
Maintenant pour une simple déception, je peux réagir mal sur le moment mais je peux arriver à faire comme si de rien n'était. Ca dépend de l'intensité de la déception.
Par contre je n'oublie jamais, appliquant en cela une de mes maximes favorites : Si vous me trahissez une fois, honte à vous ! Si vous me trahissez deux fois, honte à moi ! :twisted:
Pour ton cas Boreale, tout dépend de ce que tu as "fait" à cette autre personne mais surtout la façon dont elle l'a perçu. Ne connaissant pas l'histoire, je ne saurais te conseiller, toutefois si tu penses que ton amitié "ne vaut pas tripette pour elle" et que tu parles "d'un prêté pour un rendu", je dirais que cette personne a du en effet être fortement déçue, voire blessée. Tu dis que c'est récent. Peut-être que le temps pourra arranger les choses.
Personnellement, lorsque je suis fortement déçue par quelqu'un, il est inutile de me demander tout de suite de m'en remettre et d'accepter. Il me faut du temps. Et je m'en remets d'autant plus facilement que "l'auteur" de la déception se fait discret...