Sexe contre logement.

finette a écrit:
Le plus grand prédateur de l'être humain, c'est lui même.
Et on ne peut pas refaire le monde.
On ne prête sans intérêts qu'aux gens riches.
Les gens dans la détresse pour s'en sortir doivent faire des crédits à des taux assez élevés.
Sofinco, cetelem, cofidis etc....profitent effectivement de la détresse d'autrui, les banquiers aussi;, les avocats, les Juges, les hommes d'affaire. Pour faire du troc, des échanges, il faut créer ou profiter d'un besoin existant et les affaires se font sur la faiblesse et non pas sur la force.
Et nous profitons tous plus ou moins de la faiblesse d'un système.
Et ce n'est pas pour autant que nous sommes des salauds.
Tu ne vas pas proposer un logement à quelqu'un qui est logé, qui est proprio et qui n'a besoin de rien, mais à quelqu'un qui a besoin d'un logement et que tu lui demandes du fric ou un avantage en nature, quelque part tu profites toujours de la détresse humaine.
Et le choix d'être un salaud comme tu dis n'est pas une obligation, on est bien d'accord, mais répondre à la demande d'un salaud n'est pas non plus une obligation, c'est aussi un choix.
Le renard et patty ont raison quant ils parlent de racolage, mais celui ci est toléré.

Violyne a écrit:

tres belle analyse violyne ( vraiment) mais tu sais parfois ( tres souvent pour ne pas dire tout le temps) les éxperiences te font apprendre ( et pas forcement de la plus douce des façons) que la vie n'est pas tout le temps ou noire ou blanche , mais plutot tout en nuances de gris. Du gris TRES sombre au gris TRES clair. LEs baffes et les tartes a la m*rde t'enseigne cela a vitesse grand V.

Je continue à réfléchir, en prenant en compte chacun de vos points de vue et ma réponse reste toujours non.

avec une nuance de taille cependant : Si j'étais vraiment dans une merde noire, à la rue, en train de mourir de faim ou de ce que vous voulez, peut être en arriverai-je à me prostituer. Je n'en sais rien.

Cela dit, me mettre volontairement sous la coupe d'un homme qui dès le départ aura "tout pouvoir sur moi", y compris celui de me faire vivre dans la peur puisqu'à tout moment il peut me renvoyer à la rue, non, je sais déjà que je ne survivrai pas à cela.

Alors, la rue, les foyers pour SDF, la prostitution occasionnelle, qui aura au moins, dans mon cas, le mérite de ne durer qu'un temps.

C'ets plutôt cela que je cherche à mesurer, c'est quelle est la situation qui ne me donnera pas d'autres extrémités que de me faire accepter d'être l'esclave d'un homme forcément un peu malade ou pas net pour jouer à ces jeux là... Subir un mec dont je ne veux pas une heure, "ok*", 24H, sans arrêt parce que la pensée du "jusqu'où il va aller ? si je dis non, il va me mettre dehors..." ne doit pas nous quitter un seul instant.

Ceux qui sont pour, vous voulez dire que vous pourriez vous prostituer ou que vous pourriez accepter de devenir un esclave vivant dans de telles conditions ?

* : "ok" pas dans la franche gaiteé de coeur, bien sur.

Calie-Toad a écrit:

c'est également ce que je pense...
à la rigueur de l'occasionnel, mais du 24/24 c'est alliénant, on doit devenir fou...

Je ne ferais jamais ça, en + après il peut y avoir du chantage...

karen a écrit:

Non je ne fais pas exprès, je dois être naturellement un grand n'importe quoi à moi seule. C'est juste spontané, un énervement passager. Pour avoir déjà été dans la merde, on m'a trop proposé des choses aussi dég' que ce "sexe contre logement"...question de survie, et même le cerveau en bouilli, à la dernière minute, je me vois encore fuir, courir en rue... ça me reste toujours dans la gorge.

Konata a écrit:

Va dire ça à un SDF....

Moichuilabrune a écrit:

Va dire ça à une fille qui a déjà été abusée.

cornflakegirl a écrit:

Je sens venir la suite...
Restez zen les filles.

Konata qui a mis en mode *ignore* les phrases qui veulent tout dire sans rien dire dénotant d'... Ah zut, j'avais dit que j'allais ignorer.
:lol:

Je voulais pas mettre de l'huile sur le feu...je ne suis pas trop apte à discuter sur ce sujet...je peux l'admettre, ça me tue de trop. :?

Je l'admets...et me retire

Le choix d'une personne est souvent dictée par son vécu, son histoire, son expérience. Quand une personne dit ne pas pouvoir faire certaines choses... il faut la croire parceque personne ne connaît mieux nos limites que nous mêmes. De la même façon, lorsqu'une autre se dit prête à faire telle ou telle chose...sa parole n'est pas à remettre en cause.

Je comprends Cornflakegirl pour avoir avancé le même argument qu'elle pour expliquer mon refus. Et à ça on m'a répondu que je n'avais pas "d'instinct de survie". Bon. Pourtant je n'ai pas de mal non plus à comprendre celles qui optent pour l'autre solution. Est ce ci grave d'avoir une perception différente de ce qui est supportable pour l'une, insupportable pour l'autre?

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses à cette question... mais j'ai l'impression qu'on l'a oublié au fil des réponses. Je pense que l'intérêt du post est de se tester de manière fictive à une situation extrême. De partager les ressentis et certains vécus. Pas de les juger au risque de tourner en rond et surtout de blesser quelqu'un.

Tu as tout à fait raison Desyeuxdechouette.

C'est pour cela que là où pendant 1 demi-seconde j'ai faillit me sentir agressée, j'ai préféré tourner les petites répliques juste au dessus en dérision. Parce qu'on a toutes un point de vue différent qu'il est bon d'exprimer.

Reste simplement à y mettre les formes.

Je répond non.
Peu importe que le mec me plaise. Je ne couche pas pour obtenir quelque chose.

En tout cas le nombre de reponse est un indicateur interessant sur la passion que ce choix implique ....